J'ai commencé à faire du jeu de rôle sans doute de la même manière que les joueurs de mon groupe d'âge. Comme tous ceux qui ont grandi à la fin des années 70 et dans les années 80 : la génération Star Wars. Tôt ou tard, le goût d'un gamin pour la magie et la science-fiction, plus le frisson du scepticisme parental, l'amèneront tout droit au Player's Handbook d'une seconde édition de Donjons et Dragons. Honnêtement, je n'ai pas commencé à jouer avant les grandes écoles. Il y a eu une paire d'essais ratés au lycée, mais dans le bas de l'Alabama où j'ai grandi, les sujets et intérêts n'étaient pas vraiment assez abondants pour offrir une campagne décente.
Hypersaut en 1994. Ville de New York.
Nous rejoignons notre protagoniste alors qu'il prend rapidement de l'importance parmi ses collègues étudiants rôlistes... gagnant une réputation de joueur "créatif"... avec juste un zeste de "spécialiste des règles"... un tout petit peu de "stratège"... et une pincée de "mauvais perdant".
A la fin du lycée en Alabama, j'ai pris la décision de faire carrière dans les beaux-arts (choix très serré avec la musique). J'ai fait un peu de recherche pour me donner une idée de l'école à intégrer si je voulais vraiment avoir une chance de vivre du crayon et du pinceau. J'ai demandé conseil aux grands artistes comme aux illustrateurs commerciaux qui avaient réussi dans leur domaine respectif. Pratt Institute de la ville de New York apparaissait sur toutes les listes. J'ai postulé aux écoles les plus recommandées, et en 1994 j'entrai à Pratt, déménageant d'une bourgade d'Alabama à "la plus grande cité au monde". Mon objectif original de carrière était d'obtenir le diplôme et d'entrer chez Marvel Comics. Quatre ans et une license des Beaux-Arts plus tard, j'obtins le diplôme de Pratt Institute. Le gros de mes dessins s'était plutôt éloigné des comics, cependant, et s'orientait vers les illustrations de livres et journaux (d'avoir été rédacteur en chef pour l'anthologie des comics du campus de Pratt avait étouffé le désir d'en faire ma profession).
Après le diplôme, deux amis et moi avons déménagé du campus de Pratt à Brooklyn, à un appartement dans le Queens. Je m'étais fait un petit portfolio de dessins fantastiques en plus de mon portfolio plus "mass media" à la fin de ma dernière année. J'ai battu le pavé avec énergie et j'ai mis ces échantillons sous le nez de tous ceux qui feignaient d'y jeter un oeil. Trois mois plus tard, la sainte madame Aileen Miles me donna mon premier travail professionnel sur la gamme de Werewolf : the Apocalypse. Voilà la vérité crue sur mes débuts dans l'industrie du jeu.
Mes jeux favoris sont D&D seconde édition, et Magic : the Gathering, et en réalité tous ceux auxquels j'ai joué. Je n'ai plus vraiment l'occasion de jouer. En fait, je n'ai pas fait une seule partie depuis la fin de l'école. Pathétique, hein ?
Sinon, la musique est un de mes grands centres d'intérêt. Je faisais des concours nationaux (instrumental) à l'école, et j'avais gagné une certaine réputation comme arrangeur, de musique vocale surtout. En 1999 je suis parti en déplacement un an comme ingénieur du son, et soutien vocal dans un groupe. Cela amena des offres d'emploi liées à la musique, dont j'acceptai l'une d'elle, et je déménageai à Nashville (Tennessee) début 2000. Après cette lacune d'un an et huit mois dans l'illustration (vous remarquerez le trou évident dans les oeuvres publiées de la page Works Cited de JeremyJarvis.com) il m'apparut de manière évidente que cette voie ne me convenait pas, et j'ai remis toute mon énergie à revenir à l'illustration comme indépendant, depuis le Tennessee cette fois-ci.
Aussi, le temps libre est une denrée rare par ici, mais je fais un niveau de Diablo 2 ça et là en attendant que mes peintures à l'eau sèchent.
En ce qui concerne les dessins dont je suis le plus fier, je me sens souvent particulièrement attiré par les illustrations que je trouve les plus spirituelles, ou les peintures sabrées à dessein. Le plus souvent ce ne sont pas les images "cool"... ce sont les dessins qui m'ont agréablement surpris, ou dont le procédé de création m'a plu. En d'autres mots... les dessins auxquels souvent personne d'autre ne trouve d'intérêt. Ha !
Mes projets sont de faire tourner mes dessins et d'affiner ma technique. Si je ne vois pas d'amélioration notable toutes les 6 semaines, je suis très déçu. Sinon, cherchez-moi dans les nouveaux livres du jeu de rôle EverQuest, les livres à venir de la troisième édition de Donjons & Dragons, et le travail continuel sur les cartes à collectionner Warlord et Legend of the Five Rings. A l'horizon j'ai un jeu de cartes de stratégie pas-à-collectionner, dont j'ai géré les dessins et pour lequel j'ai fait quelques illustrations. Continuez à surveiller mon site internet à ce propos !
Egalement, les amateurs de fantasy trouveront sur le site de Pen & Paper une galerie de mes dessins qui ne sont pas sur mon site, galerie qui devrait évoluer elle aussi avec le temps.
Enfin, un petit message personnel pour finir :
We fantasy illustrators are usually an odd, obsessive bunch, working long, secluded hours in a very competitive field. The money isn't great and the recognition isn't vast, but someone's appreciation of a piece of art is both great and vast to the guy that brought it onto paper. When you see something you like, take a minute and let the artist know... it makes us feel like we're still a part of society. And hey, let the companies and art directors know too. Feel free to lie to them about how great we are, so we can finally stop lying on our own behalf!
Thanks all,
J
Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 20 octobre 2009.