Par PM
Rubrique : Reportages
Date : 09 octobre 2022
Dans le domaine du jeu, qui dit arrivée de l'automne dit souvent OctoGones
La convention lyonnaise a encore occupé le Double Mixte de Villeurbanne durant les trois jours habituels (premier week-end d'octobre), avec une vingtaine de stands dédiés à notre loisir, aux côtés des jeux de plateau, de l'imaginaire (nombre d'auteurs SF ou fantasy viennent y présenter et dédicacer leurs livres, avec une présence de l'organisation de Nice-Fictions cette année), du GN et, nouveauté de l'année, des Escape games. Et on ne parle là que de l'étage, sans préjuger du rez-de-chaussée entièrement dédié aux jeux familiaux
Une large partie des éditeurs français avaient donc leur stand sur la convention, les principales absences étant Arkhane Asylum, Posidonia (bien que ses auteurs soient représentés sur un stand bi-classé) et Agate
Arrivée donc classiquement le vendredi matin, en compagnie cette fois d'une partie de 2DSF pour agrémenter le voyage, pas de visite sélénotrollienne pour cause d'horaires, et participation à la mise en place de l'espace JdR aux côtés des membres de la Fajira, ainsi que d'une des Safe Zones placées à des points stratégiques dans les deux halls pour ceux qui auraient des ennuis avec des importuns ou autres lourds. Nous sommes d'ailleurs placés de façon plus agréable que l'année précédente, où les assos ne faisaient face qu'aux tables de jeu, et plus visibles par les visiteurs qui déambulent dans les allées. J'installe donc notre stand, en attendant les autres GroGuistes (oui je vais me sentir moins seul cette année !). Au final nous serons jusqu'à 4 sur le stand, un cinquième ayant du déclarer forfait et faire demi-tour pour rentrer chez lui pour cause de grippe (et se faire un grog une fois à la maison, donc selon toute probabilité). Nous sommes proches de l'accueil du pôle JdR, avec d'autres associations prêtes à faire jouer les visiteurs, assos locales (Antre des Gredins, Crazy Orc,...) ou nationales (FFJdR).
Petite visite de l'espace JdR, une fois installé et avant l'arrivée des visiteurs à 14h, on retrouve tous les habitués avec plaisir, on commence à échanger des nouvelles. On évite de re-comparer nos longévités rôlistiques respectives avec Psychée (qui me traite de vieux au passage) ou Alias (on l'a déjà fait, d'une certaine façon, dans la voiture).
Vendredi après-midi animé, comme d'habitude, une bonne mise en train pour se préparer au samedi et au dimanche, à la fréquentation plus importante.
L'après-midi voit arriver le Kamarade Président et Jai, Dark étant prévu pour venir nous tenir compagnie le lendemain, tout comme Dr Fox (qui sera obligé de faire faux bond), tandis que certain Petit Voyou nous fait des coucous répétés entre deux démos chez BBE. Les parties de démo vont se succéder tout le week-end avec un Salanael dur à la tâche, et dans mon cas jusqu'à trouver refuge en une occasion dans la salle réservée aux bénévoles, par manque de table suite à l'un des rares mix-ups de l'orga (un mal pour un bien, dans la mesure où le calme de cette salle a permis de faire explorer l'académie Beauxbatons par une petite famille, sans avoir à se casser les cordes vocales)..
On retrouve tous les gros stands sur l'espace JdR, en dehors des dizaines de tables occupées quasi en permanence avec une organisation QUASI helvétique (sinon on aurait échappé au mix-up mentionné précédemment) du pôle JdR, dont bien sûr les stands de Black Book (où se succèdent les démos de Cats!, en particulier) situé juste devant l'entrée, à côté de Trollune, des 12 Singes ou du bloc Deadcrows/Batrogames/Raise Dead mené par les Corbeaux Morts. Obhea aligne les démos de Imperium5 et de deux nouveaux projets, Odonata prépare l'arrivée d'un nouveau financement lié à Omega, Antre-Monde présente les premiers exemplaires du volumineux Hong-Kong : Chroniques de l'Etrange, Leha a comme toujours dans son enceinte Didier Guiserix présentant Mega et les Soviets de Star Marx, et Open Sesame Games annonce la boîte expert de D-Start et la réédition de Te Deum pour Un Massacre en plus de montrer les Chants de Loss et Ecryme. Sans compter bien entendu avec Pattern Recog, Edge, Elder Craft, Sethmes avec une grosse présentation assez bluffante pour NOC, ou Little Dusha. Les (plus ?) petits éditeurs sont aussi représentés (comme LinouMajorZero toujours prête à discuter de ses projets, Acritarche et ses compères, les Barbus et les Galions, et bien sûr le collectif des Courants Alternatifs. Alkonost qui accueille pas mal d'auteurs de l'écurie Posidonia, présente divers livres de type LDVELH en prélude à des déclinaisons rôlistiques, tandis que Shakos (éditeur de la série de LDVELH Choose Cthulhu) présentait un proto de la VF de Beyond the Wall et que l'équipe à son origine rappelait l'existence des Chroniques Roleplay qui depuis le FIJ ont sorti près d'une quinzaine d'épisodes. On note un stand consacré à un système de jeu en ligne avec divers utilitaires qui doivent être sympa pour les amateurs (Menyr). On note aussi la présence d'un revenant dans le monde du JdR, venu reprendre le pouls du milieu pour aborder ses nouvelles responsabilités.
Le samedi est aussi l'occasion de choper un bon coup de froid grâce à une pluie brutale qui m'accompagne sur tout le trajet vers le Double Mixte le matin, dont je mets plusieurs jours à me débarrasser. Comme la veille, les discussions se succèdent, entre des présentations du site et de l'asso ou les parties démo, avec les voisins de la fédé, ou les stands proches, mais avec le fond sonore ambiant, la gorge commence à prendre cher. La soirée, dans une pizzeria d'une qualité inattendue, avec et sans Tiramisu, est l'occasion de discuter du site et des projets qu'on peut envisager.
Le dimanche matin avec des envolées naheulbeukiennes proches, prélude à une conférence dans la matinée, n'aide pas vraiment pour la gorge, mais bon quelque part, on sent venir le dénouement, et après les deux premier jours pour se mettre en train, on tient assez facilement. Alias, qui doit se présenter tôt à l'aéroport le lendemain matin pour son boulot de la Vraie Vie™, ne cherche pas à tenir trop tard le soir, et nous nous éclipsons donc un peu avant la fermeture de la convention pour aborder le trajet de retour dans les meilleures conditions.
Après l'année de rodage post-Covid en 2021, on a pu retrouver cette fois OctoGones comme à ses plus grandes heures, avec pas assez de temps pour faire et voir tout ce qu'on aurait voulu, plein de gens qu'on a plaisir à retrouver, plein d'opportunités de discuter, comparer, essayer divers jeux.
Et ça fait du bien !