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Fires of Creation

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Références

  • Gamme : Pathfinder - Golarion
  • Sous-gamme : AP#085-090 : Iron Gods
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Paizo
  • Langue : anglais
  • Date de publication : août 2014
  • EAN/ISBN : 978-1-60125-673-7
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 92 pages en couleurs.

Description

Fires of Creation est le premier volume de la campagne Iron Gods. Elle est prévue pour des personnages de niveau 1. Elle a pour thème l’irruption de la technologie alien dans Golarion, un monde médiéval-fantastique plein de magie. Elle se déroule en Numéria, une région proche des Royaumes Fluviaux et de la Plaie du Monde, deux autres régions iconiques de Golarion et qui ont une influence sur Numéria (par exemple de nombreux croisés de la Plaie du Monde y transitent). 

Numéria est une étendue rocailleuse parcourue de collines poussiéreuses et par le fleuve Selen. Il y a des centaines d’années, un titanesque vaisseau spatial s’y est écrasé. Les tribus barbares ont depuis eu fort à faire avec des robots, aliens et autres radiations mutagènes échappées des nombreux fragments éparpillés. Une secte de magiciens dominateurs, la Ligue Technique, cherche a amasser et contrôler la technologie alien.

Cette campagne bénéficie de plusieurs suppléments annexes : le guide de Numéria (Numeria, Land of Fallen Stars), un guide de la technologie dans Pathfinder (Technology Guide), ainsi que des accessoires comme des plans de coursives de vaisseaux et des paquets de cartes représenant des objets aliens ou des PNJs. Enfin deux guides destinés aux joueurs sont proposés : People of the River (pour jouer des barbares numériens ou habitants des Royaumes Fluviaux) et People of the Stars (pour jouer des races extraterrestres, notamment des Androides).

Ce premier volume se déroule à Torch, une cité connue pour son rayon laser vertical pulsant au centre de la ville et qui vient soudainement de s’éteindre après des siècles d’activité. Après plusieurs disparitions inexpliquées, les héros mènent l'enquête dans les profondeurs de la cité.

Après une page de titre, une page de crédits et une page de sommaire, le livre débute par un avant-propos (Foreword, 2 pages). Le développeur y donne quelques conseils pour introduire les aléas de la technologie. Les auteurs prévoient que les aventuriers n’exploreront pas d’un coup les donjons mais qu'il le feront par étapes. Ils fournissent ainsi quelques événements dans la ville afin de rythmer leurs découvertes.

Fires of Creation (55 pages) commence par Part 1 : A Dying Torch. Les aventuriers sont engagés dans la ville de Torch pour enquêter sur la disparition d’un notable mais aussi sur l’extinction du rayon laser qui servait d’instrument de forge à la population. Une rencontre avec un robot fou et quelques interrogatoires mènent les personnages aux cavernes sous la ville. Part 2 : Black Hill Caves est un donjon, d’abord composé de de cavernes avant de passer à un vaisseau spatial enterré. Les personnages y recontrent les vestiges de plusieurs expéditions d'exploration ratées. Dans Part 3 : The Buried World, les héros découvrent que le vaisseau contient notamment un vaste laboratoire et des zoos pour aliens capturés sur diverses planètes. Les héros doivent affronter les robots gardiens et  des créatures prisonnières d’habitats artificiels depuis de nombreuses années.

Part 4 : Technological Terrors est l'occasion de s’enfonçer dans les profondeurs du vaisseau. Les aventuriers passent dans un secteur médical et découvrent des tribus de créatures et de champignons mutants. Un drone médecin complètement fou tente de pratiquer sur les héros quelques interventions chirurgicales inopinées… Dans Part 5 : Meltdown les personnages comprennent le fin mot de l’histoire : une Androide veut transmettre l’énergie du vaisseau à une chose inconnue, loin de Torch. Pour cela elle a du dévier le générateur (arrêtant du même coup le fameux laser de la ville). Les héros ont à vaincre cette créature mais également ses serviteurs infiltrés dans la ville. Une explosion radioactive risque en effet de dévaster la ville. Hommes-rats, robots soldats et autres joyeusetés mutantes seront de la partie.

NPC Gallery (6 pages) fournit avec illustration, historique et caractéristiques les trois personnages non-joueurs majeurs :

  • Khonnir Baine est le noble disparu, que les personnages peuvent retrouver gravement blessé dans le donjon-vaisseau. 
  • Meyanda est l’androïde qui tente de détourner l’énergie du vaisseau à des fins mystérieuses.
  • Sanvil Trett est un spécialiste de la technologie à Torche, mais est aussi secrètement un informateur de la Ligue Technique.

Iron Gods Treasures (2 pages) présente une dizaine d’objets utiles pour l’aventure. Parmi eux : des pistolets lasers, des serums étranges et bien sûr le fameux générateur. Tous les objets sont illustrés. Torch (6 pages) est un article décrivant la ville. Construite sans le savoir sur un vaisseau écrasé, elle est célèbre pour son rayon laser perçant les nuages. 24 lieux importants de la cité sont brièvement passés en revue avec une carte détaillée à l’appui.

Ecology of the Android (6 pages) aborde la race des androïdes du point de vue du meneur (les règles pour les jouer étant dans People of the Stars). Ils se distinguent des robots et des constructs magiques par le fait qu’ils ont une âme. Ils ont été créé sur la planète Androffa et beaucoup ne connaissent rien de leurs origines. Ils se cachent de la Ligue Technique qui veut les capturer comme cobayes. Pathfinder Journal : Whispers in the Wastelands (6 pages) constitue la première partie d’un récit mettant en scène un Eclaireur venu des Royaumes Fluviaux et rencontrant une androïde en fuite. Des croquis d’objets ou de créatures appuient le propos.

Bestiary (10 pages) présente 6 créatures de Numérie, dont des aliens présents dans l’aventure ou encore un robot collecteur sans pitié. Illustrations, caractéristiques et options pour les avoir comme compagnons sont fournis. Le livre se termine par Rise of An Iron God (2 pages), le résumé de la campagne entière et dévoile de nombreux secrets, dont l’identité et les motivations du commanditaire de Meyanda. Cette partie comprend également la Licence OGL.

On notera que la deuxième et la troisième de couverture présentent des croquis de vaisseaux et d’objets technologiques réalisés par un Eclaireur.

Cette fiche a été rédigée le 5 septembre 2014.  Dernière mise à jour le 1 octobre 2014.

Critiques

batronoban  

Je suis un grand fan de SF, bien plus que de fantasy. Cependant j'ai toujours eu un faible pour Golarion, l'univers fourre-tout mais vraiment trop cool, un peu comme Disneyland Paris. Cette campagne était réclamée depuis longtemps par les fans de Paizo, et ils ont fini par la faire.

Comme à son habitude l'éditeur réalise d'excellents premiers épisodes : nous avons ici une introduction à la région et à son ambiance si spéciale, tout en douceur. Beaucoup n'aimeront pas le mélange de technologie et de dragons, chose que je peux comprendre car j'ai aussi du mal avec Shadowrun.

On a donc en gros une intrigue avec du roleplay et de l'enquête (une petite ville avec ses intrigues et ses factions), du donjon très bien fait (un vaisseau spatial qui est composé essentiellement de salles de simulations d'environnements variés et de prisons) et une intrigue de fond qui semble pouvoir devenir assez épique. La méchante est charismatique (une Androide énervée), il y a des homme-rats adeptes des décharges, et plein de boutons rouges et de trucs mutants. Que dire de plus ?

J'ai commencé à la faire jouer et j'ai simplifié le donjon (j'ai beaucoup de mal à faire du porte-monstre-trésor, je trouve cela trop jeu de plateau, trop artificiel et très ennuyeux) pour qu'il "coule" plus vite tout en laissant les créatures et autres robots fous. Car il y a plein d'idées dans les salles, comme toujours chez Pathfinder. Rien de révolutionnaire, rien que l'on ai vu plein de fois dans des films, mais bien présentés et bien mis en valeur. Du coup c'est très, très fun.

Niveau qualité comme toujours les versions originales des livres sont fabriqués en Chine et certains exemplaires tombent en morceaux au bout d'un certain temps. Du coup pas top. A l'intérieur c'est très beau : bien mis en page, très agréable à lire car utile et varié (scénario, puis PNJs, puis article sur le monde, puis récit, puis bestiaire, etc), comme un vrai magazine. Beaucoup d'illustrations dans le ton également, très belles.

Une grande réussite, et je conseille vivement la lecture du supplément Numeria qui est aussi une grande réussite, mais pas du tout indispensable pour faire jouer ce premier scénario.

A noter que n'aimant pas les règles Pathfinder, je ne ferais pas de commentaire sur l'aspect technique mis à part celui-ci : il y a trop, trop, trop de combats. XP powa !

Critique écrite en septembre 2014.

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