Tombé dans le JdR avec les "livres dont vous êtes le héros", je m'oriente rapidement vers le JdR plus classique avec à l'époque des jeux comme Pendragon, l'Œil Noir et Donjons & Dragons. Puis vient le jour où je découvre Stormbringer. Ce qui était un simple passe-temps devient alors une véritable passion.
Quelques années passent à écumer les Jeunes Royaumes, quand un beau matin de 1992, un camarade me fait découvrir Shadowrun ! Ce jeu restera pour moi LE JdR. Celui pour lequel mon imagination, tant comme joueur pendant les premières années, que comme MJ depuis maintenant très longtemps, ne s'est jamais tarie.
J'ai joué à tout un tas d'autres JdR, mais aucun (à part peut être L'Appel de Cthulhu, Vampire La Mascarade et Vampire Dark Age) n'a pu ravir à Shadowrun sa place de numéro un dans mon cœur. Certains m'ont quand même marqué, dont voici une liste non exhaustive vaguement classée par ordre d'apparition dans mon aire de jeu : Stormbringer, MEGA, Bloodlust, Star Wars, Loup-Garou, Vampire, Cyberpunk, Mage ou encore Polaris.
Courant 2004, alors que le rythme des parties de JdR avec mon groupe d'amis se ralentit (le boulot, la famille, moins de temps pour le JdR, tout ça...) je cherche à "compenser" en me lançant dans la traduction de textes publiés sur le site officiel de Shadowrun (à l'époque FanPro). C'est comme ça que je fais connaissance de Jérémie Bouillon, à l'époque administrateur de ShadowFrance où seront postées mes premières traductions. La même année, il lance Shadowrun.fr dont je deviens l'un des principaux contributeurs en y postant régulièrement d'autres traductions (aides de jeu et nouvelles essentiellement).
Courant 2006, j'entre en contact avec Anthony Bruno / Skarn Ka du collectif Ombres Portées pour participer au brainstorming qui débouchera quelques éons plus tard sur le supplément SOX. Les pistes de réflexion ne m'emballent pas et la collaboration ne commencera réellement qu'en 2007 avec la traduction de plusieurs chapitres du supplément Street Magic. Suivrons ensuite Augmentation et Corporate Enclaves. Je participe également à de la relecture / reformatage / ré-écriture pour Earthdawn, expérience qui finit de me dégoûter définitivement de ce genre de travail extrêmement chronophage.
Depuis, peu de choses. Un article écrit en collaboration avec Julien Pirou, et paru dans le Dragon Rouge n°4 en 2008, et un peu de soutien sur la traduction / relecture / mise en page d'une SR Missions en 2009.
Prochaine étape ? Écrire des nouvelles ? Je m'y étais essayé lors d'un concours avec plus ou moins de bonheur, ce qui a été l'occasion de constater que d'autres le faisaient bien mieux que moi.
Tous ces travaux de traduction m'ont beaucoup appris. Sur moi bien sûr, mais parfois aussi à mes dépends. A tel point qu'aujourd'hui, je cherche à dissocier mon nom du JdR, car cela m'a conduit à quelques déconvenues dans la sphère professionnelle "du-vrai-monde-de-dehors-qui-existe" (IRL comme diraient les jeunes... mais c'est vachement moins classe !). Si vous êtes un peu observateurs, vous remarquerez que dans les suppléments que j'ai traduits, mon nom apparaît en un seul mot et non en deux... Il s'agit de l'orthographe exacte.
Que voulez-vous, j'ai la mémoire courte et j'avais oublié que je suis de la génération Jacques Pradel, à qui nous devons beaucoup en France pour avoir fait passer les rôlistes pour des déviants psychopathes et des satanistes suicidaires.
Alors dernier conseil à ceux qui veulent se lancer dans la "création" rôlistique : à moins que le travail que vous effectuerez ne constitue un plus dans la sphère professionnelle, choisissez-vous un bon pseudo qui ne sera nulle part lié à votre véritable identité.
Vous êtes toujours là ? Waouh... quelle persévérance. Ou alors, vous n'avez vraiment rien d'autre à faire... Quoiqu'il en soit, n'oubliez jamais : Big Brother is watching you !
Cette bio a été rédigée le 24 juin 2009. Dernière mise à jour le 16 mars 2021.