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Dans le jdr, il y a plus d'égo que de talent

Château Drachenfels

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Références

  • Gamme : Warhammer
  • Sous-gamme : Warhammer 1re édition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Descartes Editeur
  • Langue : français
  • Date de publication : mai 1993
  • EAN/ISBN : 2-7408-0053-3
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture rigide de 102 pages.

Description

Les scénarios publiés pour Warhammer sont plus souvent des enquêtes que des explorations de donjons. C'est pourtant la description d'un château et de ses habitants qui constitue cet ouvrage, le château de Constant Drachenfels le Grand enchanteur, un personnage mythique, incarnation absolue du mal.

L'ouvrage commence d'ailleurs, après quelques considérations sur l'utilisation du supplément, par évoquer les légendes entourant ce personnage. Puis le château est décrit, d'abord ses environs puis le bâtiment lui-même, pièce par pièce, des sous-sols aux tours, avec une description précise des pièges et des rencontres possibles, pour la plupart dangereuses (et des trésors à trouver) ; l'ensemble va du simple combat au piège mortel, du monstre classique aux salles les plus originales (les Terrains du chaos sont particulièrement impressionnants, et peu de personnages en sortiront indemnes).

Un chapitre détaille ensuite les particularités du château, fondamentales pour donner du relief à ce qui pourrait n'être qu'un donjon de plus. Le bâtiment est en fait une forme d'entité, presque vivante, qui devrait dérouter plus d'un joueur (la magie en particulier y est très capricieuse) ; sans parler des passages dimensionnels qui parsèment la forteresse. Plusieurs formes d'aventures sont proposées, afin de donner un sens à l'exploration des personnages ; c'est aussi un moyen d'adapter l'aventure à tous les personnages, la rencontre avec Drachenfels étant à réserver à des aventuriers très expérimentés et intelligents.

En annexe on trouvera les profils des habitants du château ainsi que des PJ prêts à jouer, et les caractéristiques (terrifiantes) du Grand enchanteur. Les raisons d'entrer dans ce lieu maudit sont nombreuses, restant finalement dans le style habituel des aventures de Warhammer, privilégiant les intrigues, la réflexion et les rencontres complexes (l'auteur est aussi celui du Pouvoir derrière le trône). Le scénario est inspiré du roman "Drachenfels" écrit par Jack Yeovil et publié par Games Workshop.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 9 avril 2010.

Critiques

Deadplayer  

Je n'aime pas, mais alors pas du tout les "donjons"; je fuis presque tous les scénars contenant le moindre plan avec plein de pièces numérotées. Pourtant j'aime beaucoup ce supplément: la personnalité de Drachenfels est exceptionnelle, et utiliser ce personnage comme menace récurrente sur les PJ (avant et après l'exploration du château) donne de très bons résultats; le bâtiment lui-même est assez original, et les scénarios proposés également ("J'ai laissé mon coeur au Château Drachenfels", en particulier).

david  

Ce suplément est génial, et j'ai pris du plaisir a le faire jouer, mais le seul hic, et que des joueurs peu experimentés risquent de ne pas en sortir vivant. Et surtout les différents scénarios tout autour du château sont très intéressantes.

Leo  

Voilà un scénario bien décevant: c'est un vulgaire donjon à explorer, sans grande originalité: durant les parties se déroulant à l'intérieur du château, l'ennui s'installe rapidement, autant chez le MJ que chez les PJ. Les scénarios d'introduction proposés sont inintéressant à souhait. En comparaison, j'ai trouvé le château Wiggentstein (Mort sur le Reik) beaucoup plus attractif.

gregoire_lk  

J'ai encore du mal à comprendre l'intérêt d'un tel supplément.
S'il s'agit de présenter un donjon uniquement destiné à casser les créatures - forcément maléfiques - qui le peuplent, alors oui, on pourrait dire qu'il est attrayant. Et encore aie-je connu des donjons mieux faits. Le seul intérêt qu'on puisse trouver dans Château Drachenfels, c'est le personnage de Drachenfels, justement. Encore qu'on le trouve déjà dans le Compagnon.

Bref, aucun intérêt. A moins d'être un fan de donjons dans l'univers de Warhammer, ce qui n'est pas mon cas.

agonamba  

J'ai adoré mais il ne mérite tout de même qu'une note moyenne. Ce scénario demande beaucoup de travail de la part du MJ pour donner quelque chose d'intéressant. En effet, on peut très facilement sombrer dans le Porte-Monstre-Trésor, ce qui est très vite lassant. Les scénarios d'introduction sont intéressants et permettent de faire vivre la première moitié de la visite du château. C'est dans la deuxième moitié qu'il faut trouver une astuce. Personnellement, je ne l'ai pas trouvée et c'est là que l'on s'est lassé. Je conseillerais de faire ce scénar plutôt à des personnages débutants. Les difficultés rencontrées seront très vite trop grosses pour eux et ils devront s'enfuir pour ne pas y rester. Ils pourront alors suivre d'autre scénarios et retourner de leur propre chef dans ce chateau qui aura peut être laissé sa marque (malédictions...). C'est le point fort de ce supplément, proposer un lieu. On peut y faire une halte angoissante ou une inspection dangereuse. Un endroit maudit où les PJ peuvent revenir régulièrement.

Olivier  

Quelle merde !Incroyable !!! Les mots manquent pour parler de cet effroyable supplément, qui n'est autre que la présentation d'un Donjon Magique Aléatoire...

Amateur de la "Campagne Impériale", passez votre chemin... ce supplément est tout entier construit à la gloire de ceux qui apprécient plutôt "Les Pierres du Destin" (vous savez, cette chose où vous courrez après des pierres magiques parce que... parce que !)Comment ? Pourquoi ? Mais pourquoi ?

Je n'ai pas d'explications à fournir, si ce n'est qu'un méchant plus vieux que le temps n'a rien d'autre à foutre que de vous accueillir chez lui pendant qu'il se recompose. Oui, on le tue de temps en temps. Quand on est aussi vieux que le temps, c'est une bonne façon de tuer le temps. Vous serez attaqué par des dinosaures squelettiques, par des étoiles de Mers démoniaques, et aussi à mon avis par des éclats de rire nerveux. C'est NUL. C'est sans intérêt. C'est laid et stupide.

azzel  

Mouais mouais moyen. Point de vue technique ça reste quand même du porte, monstre, trésor et on se demande ce que tout ce monde fait encore dans ce vieux château...

Parfois l'historique des pnjs colle avec l'ensemble, notamment les vampires à la recherche de quelques trésors oubliés mais encore...

Bref soit un complément à prendre au premier degré, un classique donjon-démon-méchant sorcier, soit il demandera une sacrée bonne dose d'adaptation pour faire rentrer votre groupe là-dedans et surtout le faire sortir car il est quand même prévu pour du troisième carrière.

Les illustrations sont soit bonnes et passables soit très mauvaises, le tout manquant vraiment de cohésion. Seule bonne note si vous voulez un vrai pnj méchant et récurrent, il y a le personnage de Drachenfelds.

Vraiment pas indispensable.

Yannn93  

Magnifique ! Ce supplément est pour moi magnifique, et ce pour deux raisons très simples. Tout d'abord, il offre un véritable challenge pour les joueurs et ensuite, il donne la possibilité aux PJ de se confronter au Mal absolu et donc de laisser leur trace dans l'Histoire. Ces deux arguments motivent en général n'importe quel joueur à l'âme héroïque au plus haut point ce qui permet de passer un excellent moment aussi bien pour les PJ que pour le maître de jeu.

J'ai adoré le faire jouer et pas mal de mes joueurs y sont tombés déjà plusieurs fois (ce qui a renforcé son statut de scénario légendaire). Ils n'ont maintenant qu'une envie : devenir assez fort pour le vaincre !

Critique écrite en août 2009.

Ivryen  

Selon moi, le château Drachenfels a tout ce qu'il faut pour être l'un des pires suppléments jamais parus pour Warhammer.

Rappelons un fait : Warhammer s'est distingué à la fois par son système de règles très original et moderne pour l'époque et par l'ambiance d'une campagne mythique. Au mitan des années 1990, pour une raison purement commerciale, GW s'est mis en tête d'attirer les donjonneurs vers Warhammer. Si WJDRF n'était pas non plus complètement fermé à l'exploration de souterrains et de ruines, ce genre d'ambiance était limitée dans l'économie des scénarios. Là, il s'agit d'un mega-donjon comme TSR s'était mis à en produire à l'époque. Explorer des salles et déjouer des pièges, voilà ce que propose Château Drachenfels.

J'aurais peut-être mis un trois voire un quatre si cela avait été AD&D mais dans Warhammer, le méga-donjon tombe à plat. Tout est fait dans le système d'évolution des personnages de WJDRF pour favoriser les voyages au long cours : trouver un maître, apprendre un sort, développer de nouvelles compétences. Ici, cette logique ludique se heurte à celle du huis-clos donjonesque. Or, contrairement au temple du mal élémentaire qui permettait aux personnages de se reposer entre deux aventures et de gérer l'évolution du personnage, on n'a rien qui puisse permettre ceci dans Château Drachenfels.

Cette contradiction entre ce type de module et la logique de Warhammer se retrouve également dans l'ambiance générale. Le Chateau Drachenfels semble flotter en apesanteur sur le Vieux Monde sans aucun lien avec lui. Aucun des thèmes habituels de Warhammer (le chaos, la corruption, l'atmosphère d'intrigue et la complexité globale du monde) n'est réellement repris ici avec ce scénario qui fait figure d'alien au sein d'une gamme qui nous a pourtant habitué à la qualité.

Critique écrite en avril 2014.

Centauri  

Château Drachenfels s'ouvre avec une couverture représentant un château battu par les flots. Ça commence donc mal puisqu'on apprend rapidement que ce château se trouve... dans les montagnes, ce qui ne l’empêchera pas de sombrer

Sorti du chapeau (plutôt d'un roman en fait), Constant Drachenfels est présenté comme un défi à opposer aux personnages mais la mayonnaise ne prend pas. Il y avait tellement encore à écrire sur ce qu'on connaissait que Drachefels arrive un peu comme un cheveux sur la soupe. Peut-être aurais-je un avis différent si j'avais lu le roman.

Sur le château proprement dit, il n'est pas utile de tourner trop longtemps autour du pot. Ce n'est qu'un donjon... et un mauvais donjon en plus. Il y a bien quelques missions pour expliquer ce que les personnages viennent faire ici, mais ce donjon manque totalement d’intérêt et de cohérence. Le pire, à mon avis, est qu'il est en totale rupture avec ce qu'on connaît du monde de Warhammer et s'éloigne de ses thématiques phares sans rien vraiment apporter.

Pour les illustrations, ils ne se sont pas foulés. J'en ai repéré quelques unes qui avaient déjà été utilisées dans Repose Sans Paix, le Premier Compagnon, Mort sur le Reik ou l'Empire en Flamme, mais je n'ai pas fait le tour des suppléments, il y en a sûrement d'autres.

Château Drachenfels est sûrement le pire supplément de la gamme qui n'a pourtant pas que des perles !

Critique écrite en mai 2020.

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