Ecran à quatre volets et livret de 20 pages.
Cet écran de jeu comporte côté joueur une unique scène qui s'étend sur les quatre volets. Côté meneur, on trouve diverses tables de règles ou de contexte - de gauche à droite :
Le livret, en plus d'une page des crédits et d'une table des matières, apporte trois éléments au meneur :
La partie sur les femmes occupe 8 pages. Cela commence par un rappel historique de la condition féminine romaine, comprenant la légende de l'enlèvement des Sabines. Suit une discussion sur l'intégration possibles de femmes dans la Praetoria Prima. Pour chaque fonction, l'utilité des femmes est présentée et un exemple de personnage est proposé, avec illustration. Un personnage supplémentaire est détaillé sur 2 pages vu son importance.
Le scénario ("De ira deorum", 4 pages) se déroule au début du règne de Néron. Certains romains auraient préféré un autre empereur, et ils vont détruire l'image de Néron par de fausses calamités ou rumeurs, avant de l'abattre. Entre ceux qui croiront que les dieux ont abandonné le jeune empereur, et ceux qui seront achetés, les comploteurs espèrent faire voter le Sénat en faveur de leur empereur à eux.
La couverture du livret qui accompagne l'écran représente, en perspective, un plan couleur de l'agglomération romaine, avec les noms des principaux monuments et quartiers. A la fin du livret, on trouve trois autres cartes - en noir et blanc - de grandes villes de l'époque : Alexandrie, Athènes et Lyon (Lugdunum).
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 12 janvier 2010.
En voilà un bel écran! L'illustration est vraiment belle, et c'est l'un des points clés pour un écran. Concernant les tables, dans un jeu aux règles aussi light que Pretoria, difficile de faire en sorte qu'il manque quelque chose. De ce coté là, c'est donc du tout bon. Et, pour moi, c'est l'essentiel de ce que je demande à un écran.
Coté livret, des belles cartes des différentes villes d'Europe sont disponibles dont Rome en couleurs. Sinon, on a droit à une aide de jeu et un scénario.
L'aide de jeu concerne les femmes. Les précisions historiques sont intéressantes (les femmes sont sous la tutelle de leur père puis de leur mari ce qui fait des veuves des femmes plus libres). Toutefois, le restant m'a moins intéressé. On y développe la place des rares femmes dans la Pretoria. Alors, savoir que les Emissarius femmes peuvent obtenir des confidences sur l'oreiller, que les Bellatrix sont des guerrières d'élites... Bah, si un(e) joueur(se) souhaite incarner une femme, il/elle aura ces idées tout(e) seul(e).
Malheureusement, comme le livre de base, c'est écrit gros, et le scénario en pâtit. Manquant de développement, il faudra que le MJ le bosse de son coté. Dommage, compte tenu de la taille de la police. Donc, côté livret, ça aurait pu être plus dense et developpé.
Ceci étant, le point essentiel d'un écran à mon goût est l'écran même et de ce côté là, c'est excellent. Du coup, ma note finale sera de 4 !
Critique écrite en avril 2012.
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