Livre à couverture souple de 96 pages en couleurs.
Au Bord de l'Anarchie est le premier volet, sur six, de la campagne de La Malédiction du Trône Écarlate. Il se déroule dans la cité de Korvosa et est destiné à des personnages de niveaux un à trois.
Après une introduction de deux pages, le début de la campagne (52 pages) occupe la première moitié du supplément. Les PJ qui, comme indiqué dans le guide des joueurs, ont un ennemi commun, sont réunis par une diseuse de bonne aventure afin de mettre fin aux agissements de ce dernier. Ils se mettent ensuite au service de la nouvelle reine de Korvosa. Les joueurs doivent débusquer un officier renégat qui veut profiter du chaos régnant dans la ville, suite à la mort du vieux roi, pour fomenter un coup d'Etat.
Suite à cette mission, la garde de la ville contactera à nouveau les PJ afin de leur assigner trois nouvelles missions d'affilée. La première consiste à réunir des preuves compromettantes à l'encontre de l'ambassadeur de Chenxi qui menace la sécurité de la ville. Les PJ doivent ensuite rechercher l'assassin présumé du roi afin de l'amener devant la justice. Immédiatement après, ils doivent retrouver le corps d'un jeune shoanti, vendu à un nécromant dont le repaire se trouve dans les souterrains de la ville, afin d'empêcher le début d'une guerre. Le premier volet de la campagne se conclut par l'exécution chahutée de l'assassin du roi.
La seconde partie du module est consacrée à des éléments de règles et de background. Le Tourment (4 pages) présente la signification et les règles d'utilisation du tarot divinatoire Varisian. Les Varisians, les gitans de Golarion, sont le sujet du chapitre suivant (Les gens du voyage, 8 pages). Sont présentés leurs traditions, leur histoire et leur mode de vie. Un journal d'un aventurier séjournant auprès des barbares shoanti (6 pages) et un bestiaire (14 pages) de six nouvelles créatures concluent le supplément. Quatre personnages pré-tirés, un mage humain, une paladin humaine, un ranger nain et un barde halfling sont finalement proposés.
Cette fiche a été rédigée le 10 septembre 2009. Dernière mise à jour le 15 février 2014.
Après lecture du premier tome de cette deuxième campagne, il s’avère qu’une fois de plus cette route de l’aventure a l’air fort plaisante. Contrairement à la première campagne qui était orientée vers les grands espaces, les petits villages, en un mot l’aspect rural, cette deuxième campagne est clairement citadine et va vous conduire au cœur de la ville de Korvosa ! Je vous conseille de faire lire à vos joueurs le guide du joueur de la Malédiction du trône écarlate voir d’investir dans le supplément Le Guide de Korvosa. D’autant plus que vos joueurs doivent être originaire de Korvosa ou du moins y vivre depuis suffisamment longtemps pour s’intéresser au futur de cette ville. Le premier acte de ce tome servira d’ailleurs à unir vos joueurs autour du même thème pour ensuite partir sur la quête principale.
A mon sens, on se retrouve une nouvelle fois avec un bon début de campagne mais sans doute un peu moins surprenant ou plutôt moins dynamique que la précédente. L’aventure n’en est pas moins intéressante et elle apportera de nombreuses surprises à vos joueurs.
En résumé, si vous avez aimé la première route de l’aventure et que vous aimez les aventures citadines, vous pouvez prendre cette campagne les yeux fermés.
Critique écrite en octobre 2009.
Voici le premier tome de la deuxième campagne sur Golarion. Le style est vraiment beaucoup plus citadin que dans la première campagne, ce qui est loin de me déplaire, préférant les campagnes urbaines souvent plus complexes et riches en intrigues.
Le début de cette campagne est un peu fastidieux et téléphoné. Les joueurs sont tous convoqués par une diseuse de bonne aventure qui leur raconte qu'ils doivent tuer un méchant qui leur a fait du mal dans le passé. C'est un peu mieux que la classique auberge où bon nombre de parties commencent et il n'est pas toujours facile d'introduire une campagne mais ce passage peut poser pas mal de problèmes. Avec mes groupes, je leur ai fait jouer leur enfance ou leur adolescence où ils ont justement eu affaire à ce méchant. Malgré tout, les joueurs ont quand même été un peu surpris de ce début.
Mais passé ce cap, c'est vraiment du bonheur ce premier tome, il est riche en évènements et très ouvert dans son intrigue. Il y a bien des façons de venir à bout de tous les problèmes rencontrés et la diplomatie et la ruse sont vraiment les meilleurs moyens. Il n'y a pas de "donjon" au sens propre à part dans le cimetière de Korvosa mais c'est très court et bien amené.
Ce volume fait la part belle à l'ambiance, les factions en place pour bien mettre les joueurs en confiance et leur présenter la suite à venir. On peut donc dire que ce premier volume à part le début est une belle réussite et sauf si vous avez des joueurs casse-pieds qui ne veulent pas rester en ville, ils ne risquent pas de s'ennuyer.
Critique écrite en mars 2013.
J'ai trouvé cette aventure excellente.
L'accroche, originale et bien vue, rapproche tout de suite les personnages autour d'un ennemi commun, le méprisable Gaedrenn Lamm, et lance l'aventure sur une vengeance bien sentie.
La suite regorge de péripéties dans cette ville qui sombre dans l'anarchie, et les PJ auront fort à faire pour tirer leur épingle du jeu. Mais ce qui donne avant tout la note de 5 à cette aventure est l'atmosphère qui se dégage de Korvosa. Les lieux, les PNJ, leurs motivations, la ville ne se limite pas à une simple carte, on a vraiment l'impression qu'elle vit autour des PJ. Korvosa m'a beaucoup fait penser à l'Italie de la Renaissance, et j'ai d'ailleurs fait jouer cette aventure dans la Tilée de Warhammer.
Bien sûr, cette aventure a ses défauts :
Mais ces défauts restent mineurs, et si vous adaptez cette aventure à votre style de jeu, vous avez sous la main une des meilleures campagnes urbaines jamais publiées.
Critique écrite en mai 2014.
Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !
Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.