Livre à couverture souple de 96 pages en couleurs.
Chaque campagne Pathfinder suit une thématique particulière. La Couronne Putréfiée ne déroge pas à la règle et prend pour cadre l’horreur gothique et tire également son inspiration de l’univers de Ravenloft. Ici, les Personnages-Joueurs (PJ) devront contrecarrer les plans de la Voie du Murmure, une organisation de nécromants dont le but principal est de libérer Tar-Baphon, le Tyran qui murmure, l’une des plus grosses menaces de Golarion.
Dans cette aventure, les PJ se rendent à Ravengro, en Ustalav, à l’enterrement du professeur Lorrimor, un de leurs amis brusquement décédé lors d’un accident. Ce faisant, ils s’apercevront que des fantômes terrorisent le village et que leur point de convergence semble être Roctourment, l’ancienne prison dévastée par un incendie lors d’une mutinerie voilà plusieurs années.
Cette aventure est destinée à des personnages de niveau 1. Ils devraient atteindre le niveau 4 à son terme.
Après une page de titre, une de crédits, et une troisième de table des matières , un Avant-propos (en VO Welcome to Your Doom, 2 pages) du développeur présente la campagne et fournit plusieurs inspirations musicales pour l’accompagner. Puis vient le scénario Les Fantômes de Roctourment (En VO The Haunting of Harrowstone, 50 pages), lequel est divisé en 4 chapitres de longueurs inégales et commence par poser la situation (Décor de l’Aventure, en VO Adventure Background, 2 pages).
Ravengro (8 pages) décrit brièvement, plan à l’appui, le village où se déroule l’aventure. On y apprend aussi certains secrets. Un système de points de confiance explique comment gagner (ou perdre) la confiance des villageois, permettant d’accéder à des lieux et/ou des informations, ainsi qu’obtenir du matériel et des soins à des prix avantageux. Un mauvais score de confiance provoquera des frictions avec les habitants qui refuseront de leur vendre quoi que ce soit.
Apparitions : Les Morts ne reposent pas en paix (en VO Haunts: The Unquiet Dead, 6 pages) est une aide de jeu consacrée aux apparitions, des « événements » qui tiennent aussi bien du piège que de la créature mort-vivante. Ce chapitre détaille 15 apparitions, avec leur déclencheur et la manière de les détruire, dont le facteur de puissance (FP) s’étend de 1 à 14.
Le Journal des éclaireurs : Un Sang coupable (en VO Guilty Blood: 1 of 6 - Common Ashes, 6 pages) est la première partie d’une nouvelle. Une voleuse rencontre un groupe d’étudiants révolutionnaires dans une taverne et forme avec eux un groupe en vue de profaner et de piller le caveau d’une famille dirigeante d’un comté d’Ustalav. Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu.
Bestiaire (Bestiary, 14 pages) apporte une table de rencontres aléatoires locales et présente 6 nouvelles créatures, dont un humanoïde, une fée, deux morts-vivants, un essaim et une créature artificielle, les quatre dernières ayant plusieurs variantes.
Grandes lignes de l’aventure (en VO Formula for Terror, 2 pages) fournit le synopsis de tous les épisodes suivants de la campagne. Prochainement (en VO Next Month) évoque le prochain épisode un peu plus en détail sur 1/2 page, tandis que la licence OGL est reproduite en dessous (1/2 page). Le livre s’achève par 4 pages de publicité pour les produits de l’éditeur.
Les 2ème et 3ème de couverture comprennent chacune 2 légendes liées à la campagne en cours et ayant trait à des créatures ou des lieux.
Cette fiche a été rédigée le 15 septembre 2019. Dernière mise à jour le 20 septembre 2019.
J’avais bien aimé l’univers de Ravenloft pour AD&D, tant au niveau de son ambiance particulière que de certains scénarios, très originaux. J’attendais donc beaucoup de cette campagne Carrion Crawl en vue de l’intégrer dans un univers de Sword & Sorcery.
Quelle déception ! Chaque aventure a certes son symbole de l’horreur gothique et celle-ci devrait avoir tous les composants requis puisqu’il s’agit de fantômes. Mais nulle part je n’ai ressenti une ambiance pouvant susciter un sentiment d’horreur. Il y a assez peu à réfléchir, c’est-à-dire pas d’enquête à proprement parler : il faut aller là, faire ça (basher du monstre) et passer à la case suivante. Bref, ce n’est pas (plus !) pour moi. De plus, la magie est ici très high fantasy, donc difficilement adaptable à du Conan, par exemple (à moins de vouloir réécrire le livre). Évidemment, il est difficile d’atteindre le niveau de Bleak House, la référence en matière de fantôme, qui d’ailleurs convient aussi très bien à un univers de Sword & Sorcery ou de Dark Fantasy (comme Elric), mais là je n’ai vraiment rien à en tirer.
Critique écrite en septembre 2019.
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