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Dans le jdr, il y a plus d'égo que de talent

Otosan Uchi

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Ot-1. Boîte en carton contenant :

  • trois livrets à couverture souple couleur de 96, 96, et 80 pages
  • une carte recto verso de 45 x 60 cm (un côté en couleurs, un côté en bichromie)

Description

Ce copieux supplément s'attaque à la description d'Otosan Uchi, la capitale impériale. Après la boîte qui décrivait Ryoko Owari Toshi (City of Lies) voilà enfin les mystères du pouvoir dévoilés.

Le premier livre offre une introduction comprenant des généralités sur la ville telles que : la loi, les districts, l'architecture, l'histoire, la religion. Ensuite, treize chapitres se succèdent, décrivant chacun un district ou un endroit de la ville. Le livre se termine sur un copieux index permettant de retrouver n'importe quel endroit dans la ville, et un court appendice contenant un nouvel avantage, et des conseils sur la gestion de l'apprentissage. Le dos du livre est une carte en couleur de la ville représentant le découpage en districts.

Le second livre s'attache au centre de la ville : la cité interdite, ainsi qu'aux quatre districts qui l'entourent. Encore une fois, on y parle d'abord d'histoire, d'architecture, des gens et de leurs manières, de l'étiquette et des risques à fréquenter ces quartiers sans être préparé, de la présence militaire et des ambassades. Ensuite chaque district est décrit, finissant par la cité interdite si mystérieuse. Le dos du livre est rune carte en couleur de la cité souterraines et des voies d'eau.

Le troisième livre est une aventure "the scorpion's sting". En parler briserait le charme, mais on peut dire qu'elle essaie de synchroniser les événements avec ceux de L5R CCG. C'est une aventure de haut niveau qui permet d'amener des bouleversements à l'échelle du pays. Des batailles ont été prévues pour être jouées avec le jeu de figurine Clan War. Des prémisses de ce scénario sont présents dans le premier supplément consacré aux palais d'hiver, Kyuden Seppun, alors que Kyuden Kakita, le second, se situant deux ans après, permet d'actualiser le cadre de campagne et la ville impériale.

Enfin, les deux cartes apportent le support visuel nécessaire pour pouvoir faire jouer dans la capitale : l'une représente une vue stylisée en fausse perspective de la ville, l'autre est un plan plus dépouillé, mais plus strict.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 3 décembre 2010.

Critiques

hitokiri sojiro  

Du point de vue du MJ, c'est génial. Y'a de quoi faire jouer longtemps.
Bon, nécessité d'affuter vos joueurs : au moins un à deux courtisans, un groupe bourrin n'a aucune chance de s'y plaire (jouer avec les ninjas, les kolats, les geishas et tous les trucs en -a... ou autres d'ailleurs.)

Le tout est de savoir jouer avec les pnj décrits, les lieux et les histoires... y'a de quoi délirer des mois et des mois

Le scénar est très sympa, assez ouvert pour laisser court à votre sadisme... euh imagination, selon vos joueurs. Je conseille surtout le second récit, le plus libre et le plus riche potentiellement.

Ne prenez pas de joueurs qui ne sont pas de rang 2 de maîtrise, ni de scorpion de préférence. Ca gâcherait pas mal de choses mais il est possible malgré tout de le faire avec un désavantage très particulier!! Les Akodos aussi sont à éviter!!

La carte a un énorme défaut en soi : elle délivre un des secrets de la ville, donc à n'utiliser qu'avec des joueurs au courant de ce secret en entier.
C'est ma seule critique à cette boite à acheter absolument.

Matsu Montikawa  

Le complémenent en lui-même est magnifique (détails, aide de jeu), mais le scénario sur la trahison des Scorpions est injouable. En effet, si on veut jouer des Scorpions, c'est impossible après ce complément. Le problème est que AEG a trop voulu suivre le jeu de carte, et c'est dommage.

Si vous achetez le complément, laissez le scénario au magasion.
'L'Empereur dit à Bayushi : Si un jour tu me trahis, alors je détruirai ton clan'

Mirumoto Musachi  

La capitale de Rokugan comblera vos attentes. Vu le nombre de secrets et de PNJs que la boîte contient vous pourrez y jouez pendant au moins... ouf plus, à condition de bosser. Et si je vous dit que la visite est passionante et bien écrite, vous obtenez un supplément excellent. Par contre la campagne est à double tranchant. Soit vos joueurs la trouveront très bien et épique à souhait, soit ils vous haïront. Réflechissez longement avant de décider si un Rokugan sans Scorpion et Akodo est viable! Si la réponse est oui, préparez vous à faire entrer vos joueurs dans l'Histoire!

Yasuki Logain  

Le scénario n'est pas trop mal foutu, mais il serre la storyline à un tel point qu'il sera forcément dirigiste pour les joueurs. Ce peut être sympa à faire jouer en vitesse accélérée, pour faire vivre de l'intérieur ce grand événement qu'est le coup d'état.

Forcément, si vous avez des joueurs scorpions, ça craint pour eux (choix entre devenir Ronin ou faire Sepukku, choix que beaucoup de joueurs n'apprécieront pas, à moins que votre campagne ne fasse ensuite un bond temporel jusqu'à la réhabilitation des scorpions).

La carte est superbe et met les joueurs dans l'ambiance. La description de la ville est quant à elle beaucoup trop lourde. Comparé à Ryoko Owari, il y a plus de détails (donc trop) et moins de trame pour des scénarios. Il faut un gros travail du mj pour que les joueurs puissent se balader dans la ville (un manuel des joueurs aurait été utile) sans perdre du temps inutilement en séance. Autant improviser !

Alexander  

La carte est magnifique, les PNJ nombreux, et les relations entre eux bien mises en place. Pour l'histoire, à mon sens il y a quand même pas mal de travail du MJ pour la faire jouer. Mais là je suis d'accord avec Musachi : le résultat peut valoir la peine : les joueurs sentent le souffle de l'histoire passer. Jusqu'à l'épilogue, qui leur a laissé un goût amer dans la bouche, jouissif pour un MJ sadique... impliqué.

 

Rokugan se dote d'une cité de plus, et pas des moindres : la capitale impériale et sa cité interdite. Cette fois encore, le matériel proposé tient dans une boite contenant trois livrets et une carte double face pas très pratique. Le premier volume décrit la ville de M. tout le monde, qu'il soit heimin, eta ou samouraï. Le deuxième s'attarde sur les lieux où intriguent les puissants de Rokugan. On comprend alors très vite que les matériel proposé s'adresse à des joueurs et des meneurs de jeu (très) expérimentés, maîtrisant parfaitement l'univers. Le dernier volume ancre définitivement ce sentiment en proposant une intrigue complexe jouable de bien des points de vue. il est d'ailleurs, à notre avis, possible de la faire jouer deux ou trois fois à des joueurs de bonne volonté, ou faisant preuve de fair-play. A noter que pour une fois, les Scorpions sont jouables.

Cette boite est à l'image de tout le matériel produit jusqu'alors sur l'empereur et ce qui l'entoure : indispensable. On se demande comment on a pu jouer à L5A sans ces informations. Otosan Uchi est donc un supplément de plus à dévorer d'urgence. et vivement la seconde édition !

S.C. - Casus Belli n°5

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