Livre de 64 pages à couverture souple.
Lorsqu’Argrath mena la seconde rébellion du Sartar, The Thieves’ Arm était l’une des unités libres de son armée. Composée initialement de hors la loi et de brigands orlanthi, elle attira plus tard toutes sortes de renégats issus de tous milieux et de toutes origines, que ce soit des traditionnalistes tarshites, des esclaves échappés, des nomades de Prax ou même des maraudeurs trolls. Ce cadre de campagne propose aux joueurs d’être à l’origine de cette unité et s’étend historiquement jusque peu avant la première rébellion du Sartar par Kallyr Starbrow.
L’ouvrage se compose de courts articles d’une à huit pages (parfois même d’un encadré), écrits par différents auteurs et suivant globalement un ordre chronologique. Il est suggéré d’intégrer cette campagne à la série Sartar Rising (comprenant Barbarian Adventures, Orlanth is Dead! et Gathering Thunder). Les aventures sont utilisables également avec le jeu Hero Wars.
Le livre débute par une page de titre intérieur, Gather an army of bandits and outlaws to fight for freedom!. Elle est suivie des crédits et de la table des matières (1 page), une présentation de Greg Stafford, Behind Lanbril’s mask (1 page), et le synopsis de la campagne (2 pages).
Tout commence lorsque les héros escortent la caravane d'un marchand sartarite, ami de leur clan. Se déplaçant dans le Bush Range (2 pages), situé au nord de la montagne Kero Finn, les héros pourchassent d'abord des bandits connus sous le nom de Bushwhackers (2 pages), avant d’être capturés par les Barren (4 pages), des fanatiques de Maran Gor. Une intrusion inattendue leur permet de se libérer dans la confusion générale et de récupérer un artefact sacré à Orlanth, The Blade in the Darkness (1 page) qui deviendra au fil du temps le wyter du groupe.
Cette lame intelligente conduit les héros à s’allier à divers groupes de hors-la-loi et de laissés pour compte, constitués aussi bien de héros au grand cœur que d’aventuriers ou de vulgaires criminels que le destin a transformé en opposants à l’occupant lunaire. Certains sont cependant impossibles à recruter et s’avèrent même de redoutables ennemis : When Bandits are Heroes (2 pages), Low Lives, Street Scum and Murderers (3 pages), Lonergan the Pretender (1 page), Three From the West (2 pages), The Banes (3 pages), The Neep Spawn (3 pages), The Unbalanced (2 pages), The Oakhearts (3 pages), The Quiet Thunder (2 pages) et Jaxarte and the Outlaws (4 pages).
Les pouvoirs de la lame augmentent au fur et à mesure que les héros nouent de nouveaux contacts. Mais ces derniers attirent également l’attention d’un magistrat lunaire local et de son groupe Ohenkash Twice-Maned (3 pages), ainsi que d’une unité de chasseurs évoluant sous ses ordres, The PargAddi Impérial Hunter Corps Rgt. (2 pages). Pour assoir leur autorité, les héros doivent établir une base d’opérations et effectuer des quêtes héroïques : The Silver Bear Cave (2 pages), The Taming of Valind (3 pages) et The Sandals of Darkness (3 pages).
Avec The Furthest Shadow War (8 pages), le groupe est rapidement impliqué dans une guerre clandestine contre l’empire à Furthest, mais une des parties faisant intervenir des créatures du chaos, plusieurs quartiers de la cité tarshite risquent bien de finir en cendres. Au final, les joueurs sont parvenus tant bien que mal à créer cette fameuse unité The Thieves’Arm (2 pages) qui pourra leur servir dans de futures aventures et aider la rébellion.
Le supplément inclut également 2 pages de publicité pour des produits de l’éditeur.
Cette fiche a été rédigée le 20 juillet 2013. Dernière mise à jour le 26 juillet 2013.
La plupart des aventures et campagnes officielles pour Glorantha durant le 3ème Âge se déroulent dans Dragon Pass, et plus précisément au Sartar, ce royaume d’irréductibles Gaulois Orlanthis, qui n’en représente pourtant que la partie orientale. Les éditeurs de The Unspoken Word ont décidé d’étendre notre culture gloranthienne à la région située juste à l’Ouest du Sartar : Tarsh, décrite dans un autre supplément (Tarsh in Flammes).
The Thieves’s Arm permet tout simplement d’intégrer un groupe de Sartarites dans une campagne qui sert à préparer et à asseoir la future rébellion dans cette région située au Nord-ouest de la montagne Kero Finn et qui fut la première à subir l’invasion de l’empire lunaire de plein fouet.
A l’instar des publications de cet éditeur, rien n’est vraiment officiel ni non-officiel. Il faut simplement savoir que les articles sont écrits par d’éminents spécialistes de Glorantha, dont Greg Stafford lui-même. Une sorte d’adoubement en quelque sorte, même si rien n’est jamais définitif avec Mr. Glorantha.
Cette campagne n’est certes qu’une esquisse qui demandera pas mal de travail au MJ pour être pleinement exploitée, mais elle contient de nombreuses idées intéressantes et même des quêtes héroïques qui sont quasiment indispensables à tout Orlanthi (le domptage de Valind ou encore les sandales des ténèbres qui ont permis à Orlanth de gagner le cœur d’Ernalda). Au début, je n’étais pas très emballé car je pensais qu’aucun Orlanthi digne de ce nom, avec ses lois complexes et son code moral, ne s’associerait à de vulgaires brigands. Mais la région de Tarsh, désormais sous domination lunaire (le Sartar suivra la même voie un peu plus tard), est composée d’Orlanthis et ceux qui luttent encore contre l’occupant sont après tout des hors-la-loi lunaire, au même titre que les meurtriers et les voleurs et tous les moyens semblent bons pour lutter contre l’occupant. Après, ce sera aux joueurs de faire le tri et la part des choses.
Nous avons là un très bon début de (méga-)campagne pour ceux qui veulent jouer la première rébellion malheureuse de Kallyr, avant de passer à la seconde, menée par Argrath. D’ici là, les joueurs faisant leurs premières aventures dans Glorantha auront tous le temps de mieux connaître cet univers riche et fabuleux.
En définitive, ce supplément réussit le tour de force à apporter des informations indispensables et innovantes aux amateurs de Glorantha, tout en s’adressant également aux débutants. Je ne mets pas la note maximale car certains passages sont un peu capillotractés (notamment la manière dont l’artefact orlanthi est récupéré). Sinon, c’est vraiment un sans faute.
Critique écrite en juillet 2013.
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