Livre à couverture souple de 80 pages.
Ce supplément, comme son nom l'indique, est dédié à la classe de personnage "Rockerboy". Il explique qu'il y a plus à jouer que simplement des chanteurs de rock'n roll, et aborde également le thème intimement lié des médias. Présenté sous la forme d'un magazine de rock (à l'instar de Solo of Fortune), on commence même par un pseudo courrier des lecteurs, afin de se mettre dans l'ambiance. Une rubrique backstage présente une interview de Kerry Eurodyne, la célèbre star du rock, des news parlent de l'actualité du monde du spectacle, etc. Le but est de ressembler à un magazine composé de courts articles hétéroclites, et l'impression est renforcée du fait que chaque article est écrit par un auteur différent.
Pêle-mêle, on trouve des explications concernant le fait que Hitler et Manson (le tueur en série) étaient des rockerboys... du point de vue de leur succès auprès des foules bien sûr, puis plus calmement il est expliqué que le concept du rockerboy s'étend à l'homme de spectacle. Il peut aussi bien être poète de rue, activiste politique, artiste de scène, ou politicien. Le rockerboy est un homme de show-business. Au cours de l'ouvrage, on trouve d'autres interviews avec des célébrités de l'époque, des publicités, des listes de prix pour instruments de musique et interface midi, ainsi qu'un article sur les grands de ce monde (businessmen richissimes, stars, etc.). Un article sur le rapport au média, et en particulier Network 54 vient s'ajouter à ce joyeux fourre-tout, entrecoupé de nouvelles publicités, et suivi d'un dossier sur leur grand rival médiatique : DMS (Diverse Media Systems).
On notera également un article étoffé sur la braindance : enregistrement, création, utilisation, et tout ce qui va autour de ce système de diffusion de sensations. Un mini scénario est également présent : Breaking Glass (5 pages avec 2 pages de plan et 1 page et demi de personnages pré-tirés). Celui-ci, bien évidemment, se passe dans le milieu du show-business au cours d'une extraction mouvementée où pour une fois les PJ seront du mauvais côté du pistolet. Pour finir, des programmes radio, et d'autres articles sur les disques et les concerts concluent l'ouvrage.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 12 avril 2013.
Dédié aux rockerboyz et autres gens de la scène du show business, ce supplément hésite entre le catalogue de matériel et Voici magazine. Dans les deux cas le résultat est décevant et on se retrouve sur sa faim car le contenu est pauvre.
Reste le chapitre sur la braindance, relativement nouveau, mais pour ma part je préfère m'inspirer des simstims de William Gibson que de ce qui est décrit ici. Un supplément dont on peu très aisément se dispenser. Mieux vaut directement passer à son successeur : Live & Direct.
Un livre consacré majoritairement aux musiciens et un peu aux médias. Chouette pourrait-on se dire, d’autant plus que le supplément, comme Solo of Fortune qui imitait la revue de mercenaires Soldiers of Fortune, est écrit comme un magazine de type Rock & Folk, avec interviews de rockers, des nouveaux disques et surtout un article sur la fameuse Braindance et son histoire. Et puis arrive le mini-scénario de l’ouvrage : les PJ sont invités à une inauguration et l’immeuble où ils se trouvent est attaqué en masse (les assaillants ne font aucun quartier).
D’ailleurs, je me demande à quoi sert cette classe ou celle de média (journaliste), puisque la quasi-totalité des scénarios parus pour ce jeu font la part belle aux solos, alors qu’on peut imaginer une aventure où tous les joueurs seraient membres d’un groupe en tournée et doivent gérer les aléas. Si le cœur vous en dit, je vous conseille le roman méconnu « Armageddon Rag » de G.R.R. Martin, qui relate une ambiance sombre dans le milieu d’un groupe de rock mythique. Mais ce genre de scénarios est sans doute trop difficile à concevoir pour les auteurs américains de Cyberpunk qui préfèrent se défouler dans leur fameuse « baston du vendredi soir ». Malgré un ou deux articles potables, je mets 1 car limiter les deux classes d’entertainment (rockerboy et média, donc) à de la baston, équivaut vraiment à prendre les acheteurs pour des cons.
Critique écrite en avril 2021.
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