Thème(s) : Space Opera
Après les sorties, prévues dès l'origine, des trois jeux situés dans l'univers Warhammer 40.000, Dark Heresy, Rogue Trader et Deathwatch, l'éditeur FFG en a ajouté un quatrième imprévu, suite au succès des précédents. Ce jeu est situé dans le Screaming Vortex, en bordure du secteur Calixis. Cette zone est entre les mains du chaos de longue date, au moins dix mille ans, mais elle est moins étroitement contrôlée que le plus grand et plus célèbre Oeil de la Terreur, en l'absence d'un équivalent local d'Abaddon le Fléau. Les armées y sont souvent plus petites, et elles se divisent et se combattent mutuellement à la moindre occasion. Et c'est dans cette ambiance précisément chaotique que les personnages vont tenter de devenir aussi puissants que possible. Cela peut passer par des attaques contre l'Imperium, mais aussi par la lutte contre leurs rivaux à l'intérieur même du Vortex. Car des dizaines de mondes, autrefois paradisiaques, sont inclus dans cette zone où le temps et l'espace eux-mêmes sont distordus. Ces mondes, profondément marqués par le chaos, sont devenus des mondes-démons à l'environnement imprévisible et dangereux.
Par rapport aux jeux précédents de la série Warhammer 40K, Black Crusade permet de jouer le camp d'en face, c'est-à-dire les serviteurs du chaos. Et plus précisément deux types de serviteur, à choisir dès la création : humain, polyvalent, ou Space Marine, orienté combat. Le système de création prévoit un pack de départ gratuit de compétences, de talents et de traits bien différents selon la race choisie et bien plus important dans le cas du Space Marine. Du coup ce dernier a moins de points d'expérience à dépenser à la création, mais il est tout de même le plus expérimenté des deux au final. Bien entendu, en fonction des besoins de sa campagne, le meneur peut limiter les joueurs à une des deux races seulement, ou bien encore leur ajouter ou enlever des points d'expérience à la création. Quelques conseils à ce sujet sont disponibles. Par exemple, s'il s'agit de s'infiltrer dans l'Imperium, les humains sont bien plus indiqués que les Space Marines, terriblement voyants. Contrairement aux autres jeux de la série, les carrières n'ont pas de rang, et les caractéristiques et compétences dans lesquelles les personnages peuvent progresser dépendent du dieu qu'ils vénèrent à ce moment-là.
Le système est toujours le même que celui des trois gammes précédentes, et les personnages sont compatibles, nonobstant la différence de puissance. Les ouvrages de cette gamme peuvent donc servir de supplément aux précédentes, et vice versa, c'est explicitement prévu. Néanmoins quelques ajustements existent : en particulier, il n'y a pas de système monétaire, car les monnaies en circulation sont trop diverses. De plus, chaque Space Marine ou autre hérétique a un niveau d'infamie qui lui permet d'accéder à des armes et équipements spéciaux, ainsi qu'à des pouvoirs supplémentaires.
Ce niveau d'infamie représente également la faveur des Seigneurs de la Ruine, et remplace les points de destin des autres jeux. Arrivé à 100 points, le personnage connait son apothéose. Il est élevé au rang de démon et devient personnage non-joueur. L'autre compteur est celui des points de corruption, qui font apparaître des mutations variées. Arrivé à 100, le personnage devient une vulgaire engeance du chaos sans cervelle, et donc un personnage non-joueur. Tout le but est de monter rapidement un compteur, en plaisant aux dieux du chaos, sans pour autant que les actes du personnage l'amènent à monter l'autre trop vite.
Cette fiche a été rédigée le 8 décembre 2011. Dernière mise à jour le 11 décembre 2011.
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