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Recommandé par les éleveurs de rôlistes

Centauri Knights

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Références

  • Gamme : Big Eyes, Small Mouth
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Guardians of Order
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 2001
  • EAN/ISBN : 1-894525-13-2
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret de 112 pages

Description

Contrairement aux autres suppléments précédemment parus pour BESM, qui détaillent un genre en laissant chaque MJ batir une campagne dudit genre, Centauri Knights fournit une campagne déjà établie (même si chaque MJ aura pas mal de liberté pour l'étendre dans diverses directions), bâtie à partir du scénario paru dans Big Robots, Cool Starships et située une centaine d'années après ledit scénario. Les humains ont établi une colonie sur une planète d'Alpha Centauri où ont été découverts d'anciens artifacts. Entre la lutte pour la possession de ces objets à laquelle se livrent diverses factions et l'intervention de forces étrangères, le cadre est propice aux conflits et à l'implication des PJ.

La première partie du livret détaille l'historique de la colonisation. Suivent les règles spécifiques pour la création de personnages (avec templates de personnages types), la description de la technologie de la campagne et du monde (planètes, factions, organisations, etc.).

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Erick N. Bouchard (Baron Samedi)  

Ce livre format poche plutôt mince est un supplément de "setting" pas cher et assez bien fait pour BESM. Il relate la guerre souterraine entre les colons terriens sur Alpha du Centaure et les artefacts d'une race extraterrestre disparue, qui a laissé derrière elle suffisamment de traces et de technologie robotique (des mecha, un nuage planétaire de nanomachines, etc.) pour qu'une minorité de colons du style "étudiants-antimondialisation-branchés-gaugauche" reprennent leur culture et leur combat pour "libérer Osiris des terriens".

Il n'est pas clair si ces résistants agissent par idéalisme ou parce qu'ils sont contrôlés mentalement par les aliens, mais le conflit de type terroriste est l'essence du jeu.

Plutôt "hard SF", on peut vaguement comparer l'univers à Heavy Gear, mais avec une emphase claire sur le conflit "colonisateurs" vs "résistants osiriens". L'aspect culturel et politique est bien décrit, et la technologie est assez originale sans tout révolutionner. Il s'agit bref d'un bon supplément, mais sur un thème et dans un contexte très précis, à jouabilité faible en terme de durée par contre. S'inscrirait très bien comme un supplément "de monde" pour un jeu SF de type hard comme Jovian Chronicles, par exemple, mais comporte trop peu de contenu pour constituer un jeu de campagne (remarquez, le livre est de petit volume). Seul défaut, son prix élevé pour une maquette modérément séduisante - du genre des plus récentes publications de GURPS par SJG.

Dead_jfk  

Je n'ai pas du tout vu l'aspect politique du jeu entre les colons et les anti-colons. J'ai lu la comparaison à Heavy Gear et Jovian Chronicle qui se sont largement inspirés d'animation japonaise. Mais Centauri Knights m'a fait penser à un autre jeu, Trinity, de par sont côté Hardware Mecha Vs Bioware Mecha. Les colons utilisent des mechas, les servopanzer, fortement inspirés d'Appleseed (l'ocelot ressemble beaucoup trop à un landmate), d'ailleurs on retrouve aussi un peu de cybertechnologie comme dans Appleseed. Et les résistants se battent avec des armures symbiotes.

En definitive je trouve que c'est une sorte de space opera matiné de Masamune Shirow. Ce n'est pas un mauvais supplément surtout qu'il s'agit d'un cadre original pour BESM, mais j'ai l'impression d'avoir déjà tenu cet ouvrage auparavant.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

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