Livre à couverture souple de 160 pages.
La Transylvanie... le pays des vampires. Vous rêviez de le visiter? Désormais, vous pouvez décider d'envoyer vos joueurs dans la version médiévale de cette région. Ce supplément décrit la Bohème, la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie, la Lithuanie, dans le contexte de Vampire. Le lien qui existait entre ces régions et Byzance fait de ce supplément le parfait complément de Liber Constantinopolis. Ce supplément régional diffère de ses prédecesseurs en ce qu'il concerne une région et non une ville. La puissance moyenne des PNJs est relativement élevée, ce qui fait de la Transylvanie un décor de campagne dangereux mais fascinant.
Comme d'habitude pour tous les "by Night", sont abordés : l'histoire, la géographie, et les vampires de la région. Deux chapitres particuliers décrivent les Tzimisce, qui occupent ces terres depuis des millénaires, et les Tremere, leurs ennemis. Ce supplément contient aussi un grand nombre de personnages non joueurs assez saisissants, et des éléments particulièrement notables comme la description de Ceoris (forteresse Tremere), de la Cathédrale de Chair des Tzimisce, de la guerre Tzimisce-Tremere, des villes de Prague, Cracovie, Buda-Pest, Sophia, Kiev.
L'ouvrage se conclut sur des conseils au MJ, et la description de deux familles de Revenants du clan Tzimisce, les Basarab et les Danislav.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 10 mai 2014.
Alors là, il y a de quoi jouer des décennies! Au lieu d'une ville, ce sont plusieurs pays qui sont décrits, peuplés de vampires itinérants que les joueurs pourront croiser ça et là. Même s'ils sont moins puissants en moyenne qu'à Constantinople, la promenade n'est pas à conseiller aux nouveaux-nés. Ceci dit, avec un peu d'huile de coude, et si possible le guide sur Constantinople, il y a de quoi jouer des parties inoubliables.
C'est du vrai bonheur!!!
Les gars vous pouvez y aller tranquille. Il y a de tout : des idées de scénars avec de quoi monter une belle campagne, des Trémères, des tzimicses, des grosbills, des "petit" PNJs, des décors de campagne canons ....
C du tout bon.
Les factions et esquisses d'intrigues sont prolifiques et facilement exploitables. Le travail d'archivage se veut sommaire mais précis.
De la bonne daube, mais je déplore le manque d'atmosphère développée par exemple dans Liber Jerusalem et Constantinopolis. Ouais, il manque un parfum à ce supplément.
Notons quand même qu'elle est par contre largement développée dans les chroniques. Pas de quoi s'affoler donc.
Transylvania by Night, c'est du tout bon en effet, comme l'a écrit l'un de mes prédecesseurs. L'approche est bonne, le ton est captivant, les PNJ sont de tous types, tous bords, tous ordres de puissance, et l'on a en prime une région "mythique" du background de Vampire avec laquelle jouer sans vergogne.
La vraie force de ce supplément, c'est qu'il permet de nombreux types de Chroniques différentes, avec des focus différents, et surtout des personnages de tous types. C'est vraiment bien fait, et ça donne envie de jouer !
Je ne peux que m'associer aux deux critiques précédentes quant à la qualité.
De nombreux lieux intéressants sont décrits, et surtout les PNJ proposés sont très riches. Chacun peut être au centre d'une campagne. Attention de ne pas en utiliser trop à la fois car les joueurs seraient perdus face à une telle galerie de personnages complexes.
Tout est imaginatif. Beaucoup de descriptions nous plongent dans quelque chose de différent, comme la cathédrale de chair. On est dans un autre monde. Bienvenue en transylvanie.
Qui trop embrasse... bien étreint
Evidemment, il faut être américain pour croire que la Transylvanie va de Prague à Kiev et de la Baltique à la mer Noire.
Evidemment, il faut être nul en histoire pour ne pas remarquer les transformations "mineures" que White Wolf inflige à de malheureux royaumes qui ne lui ont rien demandé.
Evidemment, à force de couvrir une zone deux fois plus grande que la France, les auteurs se dispersent un peu par moments.
N'empêche. C'est bien, c'est dense, et il y a matière à de longs mois de jeu. Il y a suffisamment de niveaux d'histoires qui s'imbriquent pour que des nouveaux-nés puissent se faire les dents avant de s'attaquer à la haute politique, mais si vous avez des grosbills, vous pouvez les amener aussi, ils y croiseront des anciens vraiment anciens, et vraiment pas commodes !
En plus d'un bref topo sur la Transylvanie proprement dite, le lecteur découvre un guide complet de l'Europe de l'Est, avec un panorama des vampires de Budapest, de Prague, de Sofia, de Kiev... Chaque ville est présentée de manière relativement claire (mais sans plan, ce qui est bien dommage). Leurs ambiances diffèrent, leurs parasites immortels aussi, mais il y a une constante : le résultat donne envie de jouer. En fait, il donne tellement envie que je soupçonne White Wolf d'y avoir jeté les bases de "War of Ages", la grande campagne historique qui doit paraître l'année prochaine.
Au chapitre des regrets : malgré ses 150 pages, ce gros livret ne peut pas tout traiter, et reste lacunaire sur pas mal de points. Les Tremere, notamment, sont franchement sous-exploités. Même chose pour nombre de points "secondaires", dont les êtres féeriques, qui sont expédiés en un malheureux paragraphe.
A la fois moins classique que "Constantinople by Night" (qui, comme de coutume, se centrait sur une seule ville), et beaucoup plus "médiéval" que ce dernier, "Transylvania by Night" remplit brillamment son contrat. Pour le prochain, je rêve d'un "Venise by Night"...
PS : Le jour où White Wolf fera un supplément sur l'Europe occidentale, est-ce qu'il l'appellera "Bretagne by Night" ?
Tristan Lhomme - Casus Belli n°110
Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !
Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.