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Salut, et merci pour tous les JdR !

Playtest Rulebook

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Références

  • Gamme : Pathfinder
  • Sous-gamme : Pathfinder - 2nde Edition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Paizo
  • Langue : anglais
  • Date de publication : août 2018
  • EAN/ISBN : 978-1-64078-085-9
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture rigide de 432 pages en couleurs.

Description

Le Pathfinder Playtest Rulebook est une version "Beta" du livre de base de la seconde édition de Pathfinder dont la sortie est prévue en août 2019. Il est édité dans trois formats physiques (la version décrite ici présente une couverture rigide, mais il existe aussi en couverture souple, ou en version imitation cuir) ainsi que dans une version numérique gratuite. L'ouvrage est au coeur d'une gamme de quatre produits (le livre de base, une aventure, un ensemble de plateaux de jeu effaçable ainsi qu'un bestiaire uniquement disponible en PDF) liés à une grande campagne de tests impliquant la communauté mondiale des joueurs pour aboutir à une version peaufinée et définitive de la seconde édition du jeu.

Parmi les nombreux changement esquissés vis à vis de la première édition, on note une refonte du système d'actions en combat via 3 points d'actions par tour pouvant être combinés pour effectuer des activités plus ou moins complexes, une rationalisation des capacités de personnages qui sont toutes regroupées sous forme de dons - dons de compétences, dons raciaux, dons de classes, etc. -  et l'association de traits à chaque action - par exemple Elfe, Roublard, Entrainé, Ouverture etc. -  dont la combinaison facilite la gestion des interactions entre capacités (ainsi une créature immunisée à l'énergie négative ne sera pas affectée par une action pourvue du trait Négative et un sort pourvu du trait Verbal ne fonctionne pas dans une zone de silence). En plus des classiques 1 naturel et 20 naturel, les échecs et réussites critiques s'appliquent désormais si le seuil est dépassé (ou raté) de 10 points ou plus. Parmi d'autres changements, l'alchimiste intègre la liste des classes de base et le gobelin fait désormais partie des races de base.

L'ouvrage s'ouvre sur le titre, les crédits et le sommaire (3 pages) avant d'enchaîner sur le premier chapitre, Overview (18 pages), présentant la nature du jeu de rôle puis les concepts destinés à apparaître de manière récurrente à la lecture du livre : les trois modes de jeu (Rencontre, Exploration, Temps libre), les différents types d'action (action, réaction, action libre), le format commun de présentation des éléments de jeu ainsi que tous les termes clés. La seconde section aborde la création de personnages via une méthode didactique et la dernière section traite des six caractéristiques des personnages et de leur détermination lors de la création.

Le second chapitre, Ancestries and Backgrounds (20 pages), aborde les premières étapes de la création d'un personnage. Les ascendances (ancestries) remplacent les races de la première édition du jeu : Humains, elfes, nains, gnomes, goblin, halfelins et sang-mélés. Elles définissent des modificateurs de caractéristiques, des capacités spéciales, l'accès à des langues raciales et donnent désormais accès à des dons d'ascendances qui peuvent être régulièrement acquis au fil des niveaux. Par exemple le don d'ascendance elfique Nimble permet d'augmenter sa vitesse de déplacement d'1m50 et de réduire l'effet des terrains difficiles. Les historiques (backgrounds) sont présentés dans la deuxième section : chaque historique offre deux bonus de caractéristiques, un entraînement dans une compétence ainsi qu'un don de compétence bonus. Par exemple l'historique Fermier augmente d'1 point le score de constitution ainsi que celui d'une seconde caractéristique au choix, offre l'entraînement en Athletics ainsi que le don Assurance qui permet toujours de faire 10 sur un test d'une compétence pour lequel le personnage est entraîné. La dernière section décrit les différents langages accessibles en jeu.

Le troisième chapitre, Classes (100 pages), poursuit le processus de création de personnage via le choix d'une classe parmi les 12 proposées : Alchimiste, Barbare, Barde, Ensorceleur, Druide, Guerrier, Magicien, Moine, Paladin, Prêtre, Rôdeur et Roublard. Chaque classe est construite de la même manière : Au niveau 1 sont définis la caractéristique primordiale, le dé de vie et les formations de bases du personnage dans des compétences, jets de sauvegarde, armes et armures. En progressant le personnage acquiert de nouvelles capacités de classes et des dons de différents types dont des dons de classe qui lui permettent de spécialiser ou de diversifier son personnage. Ces dons sont listés à la fin de chaque classe.

Le quatrième chapitre, Skills (18 pages), est consacré aux 17 compétences du jeu. Pour chacune est défini un niveau de formation- non-formé, formé, expert, maître et légendaire - qui correspond à un certain bonus lors des tests et qui donne accès à des dons étendant les usages des compétences. Ainsi un personnage entraîné dans la compétence Thievery peut utiliser une action pour voler un petit objet à un adversaire, mais un personnage légendaire en Thievery (et doté du don approprié) peut voler jusqu'à l'armure de son interlocuteur sans que celui ci s'en rende compte. Les compétences utilisées durant les phases de Temps libre permettent également de fabriquer des objets (éventuellement magiques pour les artisans dotés du don approprié) ou de générer des revenus.

Le chapitre suivant, Feats (14 pages), recense les dons généraux ainsi que les dons de compétences. Ces dons étendent les capacités des personnages ou leur offrent de nouvelles possibilités d'actions. Par exemple le don Alertness offre un bonus en Perception alors que le don Trick magic item permet par une action de tenter d'activer des objets magiques non maîtrisés. La liste est réduite à comparer à la première édition, les dons d'ascendance et les dons de classe étant listés dans leurs chapitres respectifs.

Le sixième chapitre, Equipment (18 pages), compile les différentes armes, armures et objets courants utilisables en jeu. Le système d'encombrement a été revu et simplifié, de même que les règles d'endommagement des objets - qui ne disposent plus de leur propre score de PV mais peuvent désormais supporter d'être endommagés un certain nombre de fois avant d'être inutilisables. La première section concerne les armures et boucliers qui définissent la défense d'un personnage : La Classe d'Armure (CA) est le seuil pour atteindre une créature à l'aide d'une arme et la Classe d'Armure de Contact (CAC) et le seuil minimal pour réussir à la toucher (et déclencher l'effet de certains sorts). Un bouclier nécessite désormais d'être levé (1 action) pour accorder son bonus mais permet d'utiliser sa réaction pour encaisser une partie des dommages en cas d'attaque subie. La seconde section concerne les armes, triées par catégories (simple, martiale, exotique), groupe (épée, hache, arc etc.) et rareté, les armes peu courantes étant inaccessibles à la création sauf historique ou ascendance spécifique. En plus des dommages infligés, les armes sont définies par différents traits leur donnant des avantages tactiques en combat. Une simple dague est ainsi dotée des traits Finesse - qui permet d'utiliser sa Dextérité ou lieu de sa Force à l'attaque - Agile - qui facilite les attaques multiples - Versatile - qui permet à l'arme d'infliger des dommages tranchant au perforant - et Lancer - qui permet de l'utiliser comme arme à distance. Enfin des effets de critiques (Critical specialization effects) permettent aux maîtres d'armes d'infliger d'autres effets complémentaires en cas de coup critique : Un critique sur une épée infligerait ainsi l'état Pris au dépourvu pendant 1 round. La section suivante concerne les outils d'aventuriers et les objets ordinaires. Enfin la qualité des armes, des armures et des objets, de mauvaise à légendaire, impactent leur efficacité et leurs possibilité d'enchantement.

Spells (86 pages), concerne ensuite les sorts et la magie. Les sorts sont séparés en quatre listes en fonction de la classe du lanceur : Un magicien utilise la liste de sorts arcaniques, un prêtre ou un paladin la liste de sorts divins, un druide la liste de sorts primitifs, un barde la liste de sorts occultes et un ensorceleur utilise la liste associée à son lignage. Tous les sorts sont regroupés selon les sept écoles de magie et vont du niveau 0 (les tours de magie utilisables à volonté) au niveau 10 (les sorts épiques accessibles aux seuls personnages de niveau 20). Certains sorts voient leurs effets améliorés s'ils sont lancés avec des emplacements de plus hauts niveau : une Boule de feu de niveau 3 inflige 6d6 dommages, une de niveau 4 8d6 etc. Aux sorts s'ajoutent les pouvoirs magiques qui fonctionnent de manière similaire mais qui sont uniquement accordés via des capacités (de classe ou autres), qui ne consomment pas d'emplacements de sorts mais puisent dans une réserve de points de magie (Spell Points) et qui sont automatiquement améliorés avec le niveau de personnage. Pour lancer un sort ou déclencher un pouvoir, le personnage doit accomplir une combinaison d'actions matérielles, verbales ou gestuelles (2 actions pour un sort typique). Certains sorts nécessitent de Maintenir sa concentration (1 action) chaque round pour continuer à faire effet.

Le chapitre huit, Advancement and Options (12 pages), traite des notions de multiclassage et de classes de prestige via un système d'archétypes : une suite de dons permettant l'accès partiel au capacité d'autres classes. Par exemple le don Fighter dedication offre l'entrainement à tous les types d'armures et aux armes martiales et ouvre l'accès à d'autre dons de guerrier pour n'importe quelle classe. Le reste du chapitre aborde les règles de création et d'évolution de compagnons animaux et fournit la liste des divinités du setting de base de Pathfinder.

Les mécanismes de jeu sont au coeur du chapitre suivant, Playing the Game (36 pages). Les tests se font tous de la même manière, qu'il s'agisse d'effectuer une attaque, d'utiliser une compétence ou de lancer l'initiative : un d20 auquel s'ajoute un bonus de maîtrise, un modificateur de caractéristique et d'eventuels bonus circonstanciels. Le bonus de maîtrise est par défaut égal au niveau pour un personnage formé dans la tâche. Un expert dans la tâche ajoute +1, un maître +2 et une légende +3. A l'inverse un personnage non-formé souffre d'un malus de -2. Le seuil de difficulté à dépasser dépend du niveau de l'opposition, modifié par la complexité de la tache. Pour une opposition contre une créature, le seuil à dépasser est de 10 + bonus de maîtrise + modificateur de caractéristique (ou un bonus d'armure dans le cas d'une attaque). Les personnages et créatures disposent d'un seuil de points de vie. Une fois ce seuil réduit à 0 le personnage devient mourant. Des points héroïques (Hero Points) peuvent être dépensés pour se stabiliser, relancer un jet ou agir plus souvent. Une section complète est consacrée à la perception, aux différents seuils de détection d'un adversaire - non-détecté, perçu, camouflé et visible  - et à leurs effets associés. La section suivante décrit le fonctionnement du jeu en mode Rencontre, l'initiative et le déroulement des tours. Durant son tour un personnage peut effectuer 3 actions, les plus courantes étant la foulée (Stride), la frappe (Strike), le pas de placement (Step), la recherche (Seek) etc. Une réaction est déclenchée par un événement externe, hors du tour du personnage. La plus courante étant l'attaque d'opportunité qui permet à un guerrier de frapper une créature se déplaçant dans sa zone. Les actions gratuites ne sont pas limitées en fréquence et s'activent suivant des modalités variables. En mode Exploration le jeu est moins cadré. Certaines tactiques d'exploration éprouvantes (comme user de détection de la magie en permanence) peuvent néanmoins fatiguer les membres du groupe. Les activités de Temps libre sont les plus ouvertes, permettant à un personnage de fabriquer des objets, de gagner sa vie en travaillant ou de se réentrainer pour échanger des dons. La dernière section liste les conditions, néfastes ou bénéfiques, auquel un personnage peut être soumis.

L'avant dernier chapitre, Game Mastering (18 pages), est réservé au maître de jeu. Sont abordées les manières d'effectuer les retours pour le Playtest, de planifier une séance et de gérer les trois différents modes de jeu. La section suivante propose un tableau de degré de difficulté en fonction du niveau d'une tâche et de sa complexité. La gestion de l'expérience est ensuite traitée, de même que les effets environnementaux et les pièges.

Le dernier chapitre, Treasure (70 pages), est dédiée aux récompenses que les personnages gagneront au fil de leurs aventures, en particulier les objets magiques ou alchimiques. Utiliser un tel objet nécessite le plus souvent la dépense de points de résonnance (Resonance Points), qui sont recouvrés quotidiennement. Ce mécanisme a pour but de limiter la prolifération des objets magiques sur un même personnage. Les armes et les armures peuvent être équipées de runes magiques qui améliorent leur efficacité (en accordant un bonus à l'attaque ou à la CA) ou les dotent de propriétés spéciales (une rune de feu permet à l'arme équipée d'infliger 1d6 dommages de feu supplémentaires à chaque attaque).

L'ouvrage se termine sur un appendice (6 pages) listant les différents traits, un glossaire (4 pages), un index (5 pages, dont un rappel de l'OGL sur une demi-page), une feuille de personnage sur 3 pages et une publicité pour le playtest (1 page).

Cette fiche a été rédigée le 23 août 2018.  Dernière mise à jour le 23 septembre 2019.

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