Livre de 160 pages couleur à couverture rigide.
Les Sciences et l’Infini est un supplément pour Metal Adventures consacré aux sciences et à l'exploration spatiale, au-delà des territoires cartographiés, là où l'homme n'a encore parfois jamais mis les pieds. Il aborde aussi la Ligue des planètes libres qui a fait de la science son crédo.
Le supplément reprend la même organisation que les précédents volets de la gamme. Il commence donc par un premier livret destiné aux joueurs, qui fournit de nouvelles options.
Le premier chapitre (6 pages) propose de nouvelles origines correspondant aux différents départements scientifiques de la Ligue des planètes libres, ainsi que de nouvelles aptitudes, compétences, traits et actions liés à l'activité scientifique : programmation, réparation et bricolage, etc. Le second chapitre (4 pages) propose règles et contexte sur la technologie cognitive, l’art de mettre en oeuvre des consciences artificielles.
Le chapitre suivant (12 pages) approfondit les règles de navigation spatiale. Après quelques compléments génériques (analyser un système solaire, gérer les naufrages...), quatre sujets sont développés : l'hyper-navigation ou comment tirer partie de l'hyperespace, la traque de vaisseaux, la navigation planétaire ou comment naviguer avec son vaisseau en orbite, en surface et sous la mer, la vie à bord, comprenant sécurité, postes de travail et sorties en scaphandres. Le chapitre se termine par de nouvelles actions liées à ces sujets.
La deuxième section de l'ouvrage décrit la Ligue des planètes libres. Etude spatio-temporelle (6 pages) offre quelques généralités sur le fonctionnement de la ligue et sur sa géopolitique. La vie dans la Ligue (8 pages) rentre plus en détail dans sa structure sociale et culturelle et dans la gouvernance des planètes qui la composent. Les deux chapitres suivant sont consacrés, au format habituel de la gamme, à deux systèmes solaires : Coralia (10 pages), centre culturel de la Ligue, et Pi (8 pages), son centre scientifique. Cette section se termine par un catalogue d'équipements de 12 pages proposant de l'équipement personnel, de nouveaux vaisseaux et une section sur la technologie cognitive.
Le dernier livret est exclusivement à l'intention du meneur. Il commence par la description de Concordia (8 pages), siège du gouvernement fédéral de la Ligue. Il ne s'agit pas d'une planète, mais d'une station spatiale mobile, véritable joyaux technologique du dernier millénaire. Les trésors de la Ligue (34 pages) révèle les secrets de la Ligue, et propose au meneur un ensemble d'outils et aides de jeu pour la gestion du piratage et des voyages au sein de la Ligue, un exemple de lieu - un avant-poste scientifique, et un catalogue de personnages non-joueurs, de figurants et de nouveaux vaisseaux.
L'ouvrage se termine par un scénario (41 pages), le 5e épisode de la campagne El Barco Del Sol. Les personnages ont localisé le trésor sur Genesis, dont ils ont pu déterminer les coordonnées. Mais alors qu'ils sont en route, ils vont découvrir le visage de leur véritable ennemi, les Daemons. L'Empire Galactique étant impliqué dans cette aventure, le supplément La Guerre et la Désolation est nécessaire pour la faire jouer.
Cette fiche a été rédigée le 25 mai 2011. Dernière mise à jour le 26 mai 2011.
Dans ce supplément de 160 pages (qui aurait pu en faire 40 et encore), on retrouve les même défauts que dans les autres suppléments (cf ma critique de La prise et le profit)... mais en pire. D’ailleurs l’auteur et les relecteurs devaient commencer à fatiguer car les coquilles commencent à se multiplier. L’usage du copier-coller également.
Là, on parle de la Ligue, une nation mystérieuse dotée d’une forte technologie… que j’espérais presque magique mais que pouic. LE supplément qui aurait pu dévoiler plein de trucs cools est d’un convenu désarmant (ou plutôt désolant). Il s'agit pour moi du plus mauvais supplément de la gamme au point que j'en déconseille l'achat même au fans (heureusement une autre critique vient compenser mon avis)
ATTENTION SPOILER
L’auteur n’exploite presque rien de ce qui pouvait être à sa portée : pas de secret, pas d’IA ou mal exploité, pas de mentat, de cyborg, de clonage, d’intelligence collective, toujours rien sur l’énergie X et toujours rien sur les mutants…
Le scénario n’est pas linéaire, il est dirigiste au point où je l’ai fait jouer tel quel car je ne voyais pas comment le faire jouer sans simplement le réécrire complétement. La partie a été mémorable : peut-être la plus mauvaise partie de jdr depuis… longtemps au point qu’on s’est demandé si on arrêtait ou pas la campagne. Toujours pas de piraterie.
Pour vous donner une idée, les joueurs développaient leur vaisseau avec amour et le perdent comme des cons dès le départ (ils peuvent rien faire). Ils tombent sur une île déserte et se retrouvent nez à nez avec l’espion numéro 1 de la Ligue (après tout, le premier conspirateur qu’ils avaient rencontré dans Le roi et le peuple était le plus grand noble de la nation…, j’ai cru que ça passerait). La suite est pire encore !
Critique écrite en mars 2016.
Quatrième supplément de Métal Adventures, Les Sciences et L’infini, nous présente la Ligue des planètes libres. Comment des pacifistes peuvent-ils survivre au dernier millénaire ?
"Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état, une affaire en or"
La gamme de Métal Adventures nous y a habitué, et cet ouvrage ne déroge pas à la règle. L’ouvrage, tout en couleur, est magnifiquement illustré, l’immersion est immédiate, les personnages, les vaisseaux et tous les objets inventés par les scientifiques de la Ligue sont tout autant d’invitation à l’aventure. La maquette, la même que pour le reste de la gamme, participe aussi à cette agréable impression.
Le supplément suit le découpage classique de ses prédécesseurs. Une première partie, indiquée par des lumières vertes en bas à gauche de la page, destinées à donner de nouvelles règles aux joueurs. Une deuxième partie, signalée en orange, donne des informations sur la Ligue des planètes libres dont l’accès n'est autorisé qu'aux PJ originaires de la Ligue. Enfin, la dernière partie, en rouge, est réservée au MJ, présentant les secrets de la Ligue et un scénario.
"Qui est le plus fou des deux, le fou ou alors le fou qui le suit ?"
La Ligue des planètes libres est née d’un regroupement de planètes désireuses de sortir des guerres permanentes que se livraient l’Empire de Sol et l’Empire Galactique. Profitant de leur éloignement des conflits principaux, de nombreuses planètes s’unirent secrètement pour se libérer. Passé un temps de résistances discrètes, la guerre devint classique. Malgrè un rapport de force déséquilibré, la Ligue des planètes mit tout son cœur dans la bataille, lutant pour sa liberté, et poussant les Empires à abandonner ces planètes qu’ils ne dominaient que partiellement. Une fois libres, les planètes se regroupèrent dans une idéologie égalitaire et libertaire, utilisant la science et l’exploration spatiale pour défendre leurs idéaux.
Outre l’historique et la description de la vie au sein de la ligue, ce supplément, suivant le même modèle que les précédents ouvrages de la gamme, nous propose des règles sur la haute technologie, des règles optionnelles pour la navigation et les voyages (hyper)spatiaux, du matériel inédit et de nouveaux vaisseaux et les secrets de la Ligue des planètes libres.
L’ouvrage se termine par le cinquième épisode de la campagne El Barco del Sol initiée dans le Guide du Meneur et qui se poursuit dans chaque supplément de la gamme.
"Eh bien votre honneur, on dirait que vous vous êtes arrangée pour que je reste encore un peu de temps."
On pourrait regretter le côté un peu moins utilisable pour les pirates que les Barrens par exemple, mais Les Sciences et L’infini apportent la lumière sur des acteurs majeurs et particuliers du dernier millénaire donnant encore un peu plus d’épaisseur à cet univers de jeu. La gamme de Metal Adventures poursuit donc sa croissance, en conservant sa qualité graphique et rôlistique.
Alors moussaillons, il est temps d’embarquer ! La Barco del Sol nous attend.
Critique de Jérémie Coget publiée dans le Maraudeur n°4
Critique écrite en août 2012.
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