Thème(s) : Historique Fantastique
Jackals, sous-titré Bronze Age Fantasy Roleplaying, propose de jouer dans un monde évocateur du Proche-Orient à l’époque de l’Âge du Bronze, avec une composante fantasy.
Le monde du jeu, Kalypsis, est le siège d’une lutte entre Ordre et Chaos. Après une longue domination du Chaos, durant laquelle régnaient les Takan, (des hommes-bêtes), l’Ordre, sous la forme des humains, reprend peu à peu des forces. La position des humains reste cependant fragile, les Takan sont toujours présents et d’autres créatures hostiles rôdent dans les étendues sauvages.
Quatre peuples humains sont décrits, correspondant à une version mythologique de peuples historiques. Les Luathi, anciens esclaves des Takans qui ont, menés par prophétesse d’un dieu unique, renversé leurs maîtres, sont très évocateurs des Hébreux de l’Ancien Testament. Les Gerwas, qui vivent au sud, correspondent aux Égyptiens de l’époque pharaonique. Les Melkonis, sont l’équivalent des colons grecs mycéniens. Et les Traujs, sont un peuple de nomades du désert, évocateurs des tribus arabes antérieures à l’apparition de l’Islam.
Le jeu se déroule trois générations après la révolte des Luathis, et le cadre principal du jeu est le Zaharets, une bande littorale que ce peuple reconquiert peu à peu. La région est traversée du nord au sud par la Route de la Guerre (Road of War) qui relie les deux principales villes. Quelques petites villes et villages constellent la région, qui reste majoritairement très sauvage et mal connue, et où l’on trouve ruines de civilisations disparues et tanières de monstres à foison.
Les personnages, qui peuvent appartenir aux quatre cultures humaines, sont des Chacals (Jackals), guerriers ou mages errants (on dirait aventuriers dans un monde de fantasy classique), en marge de la société. Ils parcourent la Route de la Guerre, pour l’argent, la gloire ou la religion, explorant les ruines anciennes, redécouvrant des lieux sacrés et éliminant les créatures menaçant les communautés humaines.
Le système de jeu est basé sur le système D100. D’un point de vue mécanique, les personnages sont définis par six caractéristiques principales (Force, Agilité, Vitalité, Courage, Sagesse et Dévotion) qui permettent de calculer des caractéristiques secondaires (initiative, mouvement, etc.). Ils possèdent également un score de Corruption, évaluant l’influence qu’exerce sur eux le Chaos, en échange d’amélioration des caractéristiques. Les compétences sont classées par grandes catégories permettant de répartir les points de compétences à la création du personnage. Les personnages possèdent également des traits, qui confèrent un avantage dans des conditions particulières. Chaque personnage dispose de points de Destin qui lui permettent de relancer les dés, d’éviter la mort ou de créer un élément narratif.
La magie est accessible aux personnages. Chaque culture possède deux traditions magiques distinctes, en termes d’univers (magie profane ou sacrée, alchimie), comme de mécanique. Un personnage "ritualiste" a en contrepartie moins de traits à choisir. Il existe également une tradition magique liée au Chaos, dont l’utilisation majore le score de Corruption.
Le combat est basé sur des jets de compétences de combat, mais présente quelques particularités. L’initiative est déterminée pour chaque personnage et pour chaque adversaire ou groupe d’adversaires, mais personnages comme adversaires peuvent échanger à chaque round leur rang d’initiative. Chaque combattant dispose de Clash Points, lui permettant d’agir en dehors de son tour d’initiative, en général en réaction à une attaque, faisant de cette attaque un jet contesté.
Les personnages possèdent deux types de point de vie, les points de valeur et les points de blessure. Les points de valeur sont perdus en premier et se récupèrent immédiatement après les combats. Une fois les points de valeur perdus, les dégâts sont déduits des points de blessure. Ces points sont beaucoup plus longs à récupérer et leur perte diminue le nombre de points de Valeur.
La progression des personnages se fait de deux manières. D’une part, les compétences utilisées en cours de partie peuvent être augmentées en fin de partie, en faisant un jet de dé au-dessus du score, donc de plus en plus difficile à mesure que le personnage progresse. D’autre part, le Loremaster (maître de jeu) attribue à la fin d’un scénario des points d’avancement qui permettent d’améliorer les caractéristiques, d’augmenter des compétences au-delà de 100% ou d’acquérir un nouveau trait ou rite. Les compétences qui dépassent 100% permettent au personnage d’effectuer des actions spéciales (attraper une flèche au vol, ou faire avaler des mensonges éhontés).
À mesure que les personnages progressent, ils accumulent de la notoriété qui se traduit dans le jeu par un score de Kleos. Ce score est à double tranchant, car si d’un côté, il leur permet d’être reconnus et de se voir proposer aide et hospitalité, il attire également l’attention des forces du Chaos, qui dépêchent contre eux des forces plus nombreuses, pour les détruire ou les corrompre.
Cette fiche a été rédigée le 1 novembre 2023. Dernière mise à jour le 27 novembre 2023.
Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !