Ecran à quatre volets et livret agrafé de 16 pages.
Le scénario contenu dans l'écran (Thalassauce Béarnaise) est pour In Nomine Satanis et d'un type très particulier puisqu'il propose aux joueurs une mission où ils auront les mains totalement libres. En effet, leur contact leur demande de se rendre dans une petite ville de Normandie, Villanche, et d'y répandre le Mal. Cette ville n'a rien de particulier, et les gens n'ont pas d'Ange dans leur placard, pour une fois. Le motif de cette folle aventure écrite par G.E. Ranne, est un reportage devant servir de modus operandi pour les missions à venir. La particularité de ce « documentaire » tient au fait que ce seront Nybbas et Malphas en personne qui s'occuperont du montage et donc de juger les Démons.
Cette histoire a pour but de varier les missions et les plaisirs en proposant aux joueurs de faire le Mal de façon plus subtile que brutale. Ainsi, cela ne va pas forcément requérir de la part des personnages d'avoir de la bouteille, mais plutôt et surtout de la ressource. Chacun de leurs actes remplira les conditions du petit tableau proposé au MJ (comme souvent pour les récompenses), à savoir forcer les gens à s'insulter, se suicider, voire plus si affinités. Le hic est qu'il faut obligatoirement que ce soient les habitants de Villanche qui accomplissent ces actes, et non pas les joueurs. Un système est proposé et des exemples fournis afin d'aider à comptabiliser les scores. Les Démons n'auront que dix jours pour agir, mais les actes pourront avoir des conséquences plus éloignées, avec un maximum d'un mois.
Le corps du scénario est composé de la description de la ville ainsi que de celle des principaux habitants. Tout ce qui est intéressant DOIT être filmé, c'est la règle du jeu pour les personnages. L'histoire recèle deux surprises bien senties que nous ne défloreront pas ici (les nombreux amateurs de Mathias seront néanmoins contents d'apprendre qu'on y fait référence ici), mais qui pimentent bien le tout. Tant pis pour les Démons s'ils ne sont pas sur leurs gardes.
Le scénario se termine par les immanquables caractéristiques de tous les PNJ, Muchos Pesos Capharnaüm n'étant pas encore sorti à cette époque. Enfin, le livret se clôt par la fameuse carte d'adhésion au Club Siroz, carte qui n'a eu que peu d'effets pour certains adhérents, Siroz ayant perdu le fichier informatique avec la liste ; mais ça, il fallait lire Plasma pour l'apprendre et ne pas attendre en vain les différents avantages promis (news, dialogue avec les créateurs, etc.).
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 4 avril 2011.
Comme pour l'écran Magnas, cet écran est très beau. Je me rappelle de la critique Casus de l'époque, qui l'encensait, et de la remarque sur le sang présent sur le devant de l'écran (le sang du dessinateur?)
La scéne est également fabuleuse. Un ange torturé par des Démons et des Princes-Démons. Trés beau. Le scénario est très marrant aussi. Les multiples intrigues qu'il contient devraient bien faire bosser vos pjs.
Le tout fait un très bon produit, un cran en-dessous de l'écran Magnas, car le scénario, s'il est très bon, n'est pas aussi bien que celui de l'écran précédent. L'illustration non plus, même si elle est exellente. Bref, le côté noir de Mv/Ins.
Mais qu'est-ce qu'ils ont bien pu vouloir montrer ? Un ange avec des chaines et des people un peu zarb autour. Ben je sais pas, je l'ai en tout cas pas trouvé terrible, comme un paquet des suppléments de la 2ème édition. L'illustration comme j'ai dit est dificile à appréhender, ne colle pas franchement à l'univers, est plutôt glauque (et c'est pas mon trip, ni ma vision de l'univers...) et j'en ai eu marre qu'on me demande constamment le sens de l'illustration (si je l'savais, j'bosserais chez Siroz !?). De plus, elle mettait tout le monde pas à l'aise car pas trop en phase avec la manière de jouer. L'arrière est plutôt moyen et l'illustration pas top non plus. Quand au scénar, il m'a semblé difficile à faire jouer, surtout par des débutants. Bref, j'ai plus d'écran mais je survis !
Encore un très bel écran qui se fond admirablement dans l'univers d'ins/mv.
Certes, l'écran illustre une scène se déroulant sur une marche pas vraiment exploitable (ou alors, c'est que vous êtes TRES mal barré)... mais franchement il en met plein la vue ! J'ai beau jouer en 3ème edition, je me sers toujours de cet écran, qui reste mon préféré.
D'un point de vue technique bah... ce sont les tables de combat (armes et pouvoirs angéliques/démoniaques), donc obsolètes pour les 3/4 des joueurs. Une dernière chose: si vous possèdez Heaven & Hell, cet écran illustre A MERVEILLE l'un des éléments clé de la campagne que comprend ce supplément!!!
Voici donc l'écran de la seconde édition.
L'illustration : quoi qu'on puisse en dire, elle saute aux yeux. Je la trouve personnellement magnifique. Mais est-ce vraiment une illustration du monde d'INS/MV ? Elle aurait sans doute mieux convenu au jeu Stella Inquisitorus.
L'intérieur : rien à redire. Tout y est. Tout simplement indispensable au MJ.
Le scénario : une très bonne création de G.E Ranne. L'idée de base du scénario sera d'ailleurs réutilisée à maintes et maintes reprises par la suite. Le tout illustré par Varanda. Que demander de mieux ?
Une illustration assez torturée et sombre, étonnant pour un jeu si décalé et second degré, mais c'est tout de même plutôt beau et la mise en scène bien construite pour ne rien gâcher.
De l'autre côté, à part la table de réussite, je n'ai jamais eu besoin d'informations ou de tableaux dans mes parties INS/MV, me référant uniquement aux descriptions des pouvoirs et sorts.
Enfin, je n'ai jamais fait jouer le(s) scénario(s) fourni(s) avec, peut-être un jour vu les bons retours qui en sont faits
Critique écrite en mai 2009.
L'illustration de cet écran divise, et je fais partie de ceux qui n'en sont pas fan. On ne niera pas son pouvoir évocateur, et le coup de crayon certain de Varanda en la matière.
Mais la réussite de l'illustration la rend obsédante et dérangeante, car il est assez dificile de s'en détacher. Et celle-ci me renvoie personnellement plutôt vers des jeux d'horreur comme Cthulhu, ou surtout Kult (où avec des tons moins pastels, elle aurait été parfaite).
Le livret est symptômatique de la 2ème édition d'INS/MV : le titre avec son calembour lourdingue n'en reste pas moins accrocheur. Le contenu en revanche... ça fourmille d'idées mais c'est davantage un bac à sable, comme on ne le savait pas encore à l'époque, que ce qu'on attendrait d'un scénario d'écran : une histoire pas compliquée à mettre en place et illustrant sans prétention ce qu'on peut faire du jeu.
Nul doute que n'importe quel MJ bosseur ou aimant improviser trouvera chaussure à son pied, mais lu au premier degré et avec le besoin de trouver quelque chose de rapide et facile à monter, on passera son chemin sans regret.
Critique écrite en octobre 2020.
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