Thème(s) : Contemporain Fantastique
DescriptionLa Symphonie est tout. Tout est Symphonie. Dieu l'a créée. Les Anges sont les serviteurs de Dieu. Soit ils sont en accord avec la Symphonie, soit en désaccord avec elle. A force, ces derniers Anges chutent. Naissance des Démons. Et comme tout est Symphonie, ils se retrouvent en accord pour le Mal. La guerre que se livrent les Anges et les Démons est appelée la Guerre de la Symphonie. Ca pose son familier, un truc pareil.
Qui sont donc ces combattants d'une si grande cause ? Ils se divisent en deux clans issus du même Papa : les Anges et les Démons. Chaque clan se divise en familles. Pour les Anges ce sont des Choeurs : les Séraphims (créatures de vérité), Chérubims (protecteurs), Ofanims (mouvement), Elohims (jugement et équilibre), Malakims (guerriers), Kyriotates (domination), Mercurians (amis de l'homme) et Grigori (observateurs, non jouables). Les Démons ont plus ou moins les mêmes distinctions puisque ce sont les versions "après la chute". Elles sont appelées Bandes. Chacune de ces familles résonne dans la Symphonie par des moyens spécifiques : les Elohim se doivent d'être objectifs ce qui leur procure des pouvoirs comme de savoir comment une personne va réagir face à une situation donnée. Et chaque famille désaccorde la Symphonie de sa manière particulière : les Elohim en étant subjectif.
Faire partie d'une famille ne suffit pas : il faut un Supérieur. Chaque Supérieur possède un Mot dont il a la charge : il se doit, par ses serviteurs, de le "promouvoir" à travers le monde. Les Supérieurs des Anges sont des Archanges, ceux des Démons, des Princes. Andrealphus est le Prince de la Luxure, Kronos celui du Destin et Vapula, de la Technologie. Les Archanges ne sont pas en reste : Blandine : les Rêves, Laurence : l'Epée et Yves : la Destinée. Naturellement chacun est en accord/désaccord avec la Symphonie selon des critères spécifiques. Le pauvre Ange/Démon doit donc jongler avec des désaccords/accords parfois contradictoires. Toutefois, cette croisée d'intérêts débouche sur des pouvoirs : un Lilim au service d'Andrealphus, s'il touche la victime, sait ce que ce dernier désire, un Malakim au service d'Yves sait si un trouble dans la Symphonie est d'ordre angélique ou démoniaque. Ce dernier point est important : toute utilisation de pouvoir ou un meurtre d'humain est détectable par un être divin/démoniaque qui se baladerait dans les environs, ce qui ne leur rend pas la tâche facile. Il peut donc être puni par son Supérieur (une Dissonance) ou alors récompensé : une distinction ou, récompense suprême, un Mot. Les Mots se volent aussi, mais essayer d'en chiper un à un Archange/Prince est pure folie et une superbe campagne.
Un tel être est composé de trois Forces : Corporelle (pour les missions sur Terre, détermine la force et l'agilité), Ethéréel (détermine l'intelligence et la précision) et Céleste (la volonté et la perception). Ce sont les trois niveaux où il peut exister, le dernier donnant accès au Paradis ou à l'Enfer. Comme c'est une guerre, les Anges/Démons ont des armes : les Chants. Ils sont régis par les Forces et sont communs aux deux clans puisqu'ils sont issus du même géniteur. Le Chant de Guérison, par exemple, change suivant le niveau d'existence : Corporel il soigne les blessures physiques, Ethéré les folies et le chaos, Céleste la volonté. Le Chant du Mouvement se divise de la même façon pour des résultats comme voler, la télékinésie, la téléportation. Ils ont aussi le droit à des Artifacts : des objets saints ou maudits. Cela va de l'épée à la voiture en passant par une relique.
Le système de jeu utilise une variation du d666 : on additionne les deux premiers dés dont le total doit être inférieur à la compétence modifiée par un facteur de difficulté et le troisième dé indique la qualité de réussite. Simple.
La vie d'un Ange ou d'un Démon est sensiblement la même : servir le Mot de son supérieur, servir sa famille et rester en vie. C'est un jeu cynique à l'humour gelé assez éloigné, il faut bien en parler, de la version originale (In Nomine Satanis / Magna Veritas, le jeu Français) qui privilégiait avant tout le fun et un humour nettement plus potache. Et, n'oubliez-pas, don't play this game backward.
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Ethereal Player's Guide
Liber Servitorum (The Book of Servitors)
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Feast Of Blades (pdf)
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Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 19 mars 2010.
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