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Ce qui ne te tue pas te rend plus fort

Essarts (Les)

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Références

  • Gamme : Dodécaèdre (Le)
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de contexte
  • Editeur : Frightful Hobgoblin
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 2013
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Document de 51 pages en couleurs ou en impression à la demande.

Description

La région des Essarts figure sur la Seconde face du Dodécaèdre. Elle emprunte à la fois à la Suisse de la Renaissance et aux Balkans des XVI° et XVII° siècles, le tout dans un univers Low Fantasy caractéristique de cette Seconde face. Les illustrations, au nombre d'une vingtaine, qui parsèment le livre, sont des œuvres du XVII° siècle au XX° siècle libres de droit. Puisant dans les genres romantique et historique, ces reproductions de tableaux illustrent les paysages typiques de la région et donnent à voir les modes de vie de ses habitants, pour donner un aperçu de l'ambiance de cette région.

Après la couverture vient une page avec logo du Hobgobelin Effrayant, les remerciements et une liste de jeux compatibles. A la suite d'une carte du monde (1 page), l'avant-propos (1 colonne) dit quelques mots sur cette province du Dodécaèdre et de son ambiance (influences alpines et balkaniques). Le reste du supplément peut être grossièrement divisé en trois parties inégales.

Une première partie de 13 pages contient des chapitres qui présentent la région de manière générale. Des chapitres resituent d'abord la région dans son contexte géographique, historique et géopolitique. Ensuite sont décrits les peuples des Essarts. Les Elfes, les semi-elfes et les Humains constituent les groupes majoritaires et sont décrits chacun sur une ou deux pages. Mais sont également présents dans la région Halfelins, Gnomes et Nains qui ont droit chacun à quelques paragraphes détaillant leur implantation et les métiers qu’ils occupent ainsi que quelques-unes de leurs coutumes. Enfin, les Vulpias ou hommes-renards sont également mentionnés en quelques lignes. Puis, les parties Us et coutumes et La Religion renseignent sur les modes de vie des habitants ainsi que sur leurs croyances. Il est à noter que cette partie ne contient aucune donnée technique hormis l'alignement des Dieux.

L'essentiel du supplément (26 pages) est consacrée à la présentation des différents "cantons" qui composent la région. Sont ainsi passées en revue :

  • Archemont, la principale région des Essarts
  • la ville et la vallée de Cimier
  • Orgeval et sa plaine
  • la région frontière de Percemaille
  • la vallée et la cité de Sombre
  • la région minière de Vertige
  • la forêt d'Abondance, cœur de la civilisation elfe
  • la côte des Haïdouks, un littoral marqué par l'influence orientale

Pour chacun de ces lieux sont données des informations sur les lieux de vie et d'aventure ainsi que sur les personnalités typiques et les groupes politiques agissant dans la région. Ici aussi, les données techniques sont réduites au minimum. Les personnages non-joueurs (PNJ) sont ainsi présentés par un nom, une classe, un niveau et un alignement.

La dernière partie (6 pages) est plus technique. En cinq pages sont décrites trois créatures caractéristiques des Essarts (les Grondelin, les Moea et les Pies géantes), les deux peuples orques de la forêt d’Abondance, cinq objets magiques célèbres ainsi que trois groupes d'aventuriers actifs dans la région. Enfin, la partie Règles particulières explicite le système d'alignements (au nombre de cinq alignements plutôt que trois ou neuf) et des points de règle concernant le combat.

L'ouvrage se termine sur une table des matières d'une page, puis une page de couverture arrière avec le logo du Frightful Hobgoblin.

Cette fiche a été rédigée le 16 février 2014.  Dernière mise à jour le 7 mars 2014.

Critiques

Ivryen  

J'ai beaucoup aimé "Les Essarts". Ce supplément m'a rappelé les Gazeeteer de feu la gamme Mystara. Comme eux, ils se focalisent sur une échelle réduite (un pays plutôt qu'un continent) en donnant toutes les informations d'ambiance nécessaire sans alourdir le propos par des informations techniques et surtout, c'est l'un des défauts courants dans le dungeonverse, sans se sentir obligé de proposer de nouveaux sorts, de nouvelles classes et de nouveaux dons. Ici, il s'agit de jouer by the book avec son OSR préféré sans avoir besoin de réinventer la roue.

Sur la forme, je trouve ce supplément admirable pour ses illustrations. L'auteur a fait le choix de peintures classiques (tableaux du XVII° et tableaux historiques des XIX° et XX° siècles) très évocatives. Les illustrations rendent ainsi très bien compte de l'ambiance de la région qui rappelle par ses paysages la Sylvanie de Tintin, la Suisse, les Balkans ou la Bavière de Louis II. L'image nous plonge donc ici dans un monde à taille humaine fait de forêts, de montagnes, de hameaux dispersés dans des vallées et de villes fortifiées et altières. Cette unité paysagère suggérée par les illustrations fait que les Essarts sont très cohérents sur le plan géographique et historique, même si chaque lieu propose ses spécificités.

Sur le fond, c'est également très bien réussi. La partie consacrée aux généralités est intéressante et donne tout ce qu'il faut pour décrire la vie dans les Essarts. Quant aux lieux décrits, ils permettent d'aller un peu plus loin et proposent tous quelques idées d'aventure ainsi que des PNJ succinctement décrits, mais globalement tous assez marquants et inspirants. Des intrigues politiques et des aventures plus classiques sont ainsi permises, ce qui constitue un bon équilibre et devrait permettre à plusieurs styles de jeu de s'épanouir. Ce parfum d'aventure ainsi que la cohérence de l'ensemble font des Essarts une région idéale pour débuter.

J'ai cependant une nuance à apporter à l'opinion très positive que j'ai de ce supplément. En tant que région carrefour, les Essarts sont très soumis à des événements qui se déroulent ailleurs (dans le Consulat ou dans l'Empire) et la connaissance de ce qui se passe à côté est indispensable parce que ce n'est pas toujours bien expliqué (faute de place j'imagine).

Critique écrite en mars 2014.

Nicolas 'Ungoliant' Senac  

Des Essarts, tout comme du Dodécaèdre en général, se dégage une ambiance inégalée dans les autres univers... Une impression de vie, plus grande que nature, en quelque sorte. Ce livret n'est pas un cliché instantané d'une région d'un monde fantastique, mais une peinture, une gigantesque toile porteuse d'un mouvement et d'une poétique bien particulière. Chaque description, chaque personnage est l'occasion de distiller l'atmosphère féérique bien particulière aux Essarts, par petites touches. Les intrigues s'entremêlent, les protagonistes prennent vie le temps d'un paragraphe... et là est toute l'âme du Dodécaèdre : c'est un monde issu du jeu. Les Essarts ont vécu dans les parties de leur auteur, qui a capturé pour nous l'essence même de son univers. 

D'une grande qualité, cet ouvrage est illustré par des peintures de grands maîtres choisis avec soin pour transmettre aux lecteurs l'ambiance des Essarts. Au niveau du contenu, rien n'est superflu, l'ensemble foisonne de personnages, d'intrigues, de lieux et de graines d'aventures, laissant au maître le plaisir de les faire germer...

Critique écrite en mars 2014.

batronoban  

J'ai lu Les Essarts à l'hôpital dans une salle d'attente toute blanche et je peux vous dire que ça m'a sauvé le moral : en lisant je me croyais dans une contrée verdoyante, dans un monde fantastique relativement paisible, champêtre, où les choses se déroulent tranquillement.

Des elfes, des forêts, des peintures choisies avec beaucoup de goût et de justesse (j'y connais rien à la peinture, mais j'ai trouvé ça superbe) et quelques événements fantastico-politiques à se mettre sous la dent, comme l'influence des autres nations d'à côté ou quelques PNJs sympathiques.

Le style d'écriture distille une vraie poésie, une douceur et une vision dans les descriptions. Nicolas Dessaux sait écrire, et ça se voit, et c'est très agréable.

Cependant j'ai trouvé un manque de dynamisme niveau intrigue : quelques pistes, PNJs et problèmes sont envisagés mais pas suffisamment pour enflammer mon imagination. D'où mon 3. On a affaire ici plus à un décor bucolique teinté de quelques réflexions médiévales-fantastiques qu'à un vrai cadre propice à l'aventure.

Il est dommage enfin que l'auteur n'inclue pas à la fin de chaque volume du Dodécaèdre une aventure liée à la région décrite. Je sais qu'il en publie plein en PDF gratuit, mais en mettre dans ce genre de supplément serait à mon avis une bonne valeur ajoutée.

Je vous conseille fortement de commander l'ouvrage papier en couleurs car il est très beau et prend une place de choix dans toute bibliothèque ludique.

Critique écrite en janvier 2015.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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