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Excellence is the minimum standard acceptable

Bloodlust

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Références

  • Gamme : Bloodlust
  • Sous-gamme : Bloodlust - 1re édition
  • Version : première édition, deuxième impression
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Asmodée Editions - Siroz
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1995
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 176 pages à couverture rigide.

Description

Le contenu du livre est l'exacte transcription des trois livrets de la première édition (en boîte) mais ne contient pas la carte de Tanaephis.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 22 août 2019.

Critiques

Jalaan  

Un jeu terrible où les persos ne survivent pas longtemps, mais que je ne conseille pas aux amateurs de magie. Un jeu qui dépend réellement du MJ, le seul truc réellement embêtant est le fait (à mon avis) que les races sont d'une apparence trop proche des humains.

Groumphillator  

Alors je m'explique.

J'adooooore Bloodlust. C'est un jeu que l'on peut pratiquer sous plusieurs angles différents. On peut le jouer trés calmement, même si tanaephis est plutôt un monde violent, ou évidement comme une brute.

La relation porteur/arme est une remarquable idée, et la possibilité de multiples joueurs pour incarner la même entité, c'est très très bon. Puis jouer un barbare dans la neige teintée de sang.... Métal !

Donc Bloodlust est un très bon, un exellent jeu. Pourquoi ai-je mis 3 alors ? Pour la forme, uniquement. Je n'ai jamais eu le bonheur d'avoir la première édition en boite entre les mains, mais le bouquin, pfffff. Quelle plaie de s'intégrer dans le monde en commençant par le système. La maquette est pourrie, et le monde n'est presque pas décrit. Les guildes et les sectes sont vite survolées, j'avais préférée lire le même genre de groupe dans Nightprowler.

Mais attention, je reprécise ici, Bloodlust est génial, jouissif, innovateur et c'est un bon coup dans la gueule. Reste qu'il est dur, tant par ses thèmes que par la construction insipide du bouquin, à appréhender...

Lesendar  

Bloodlust ! Un nom mythique du monde rôliste Français. Des Armes-Dieux liées à des porteurs. Des joueurs qui jouent armes et porteurs, mais surtout les armes.

Une table qui est comblée tant jouer un "humain" et l'arme d'un autre "humain" est jouissif. Chaque porteur a son caractère et son Arme-Dieu, mais chaque arme a son caractère et ses pouvoirs.

Les règles sont particulièrement bien pensées, du D100, mais du bon D100. Leur seul inconvénient est qu'il est assez lourd pour les combats et les conflits. Mais en passant outre cet aspect, on a là un système qui tourne et qui se révèle être vraiment sympa pour jouer une partie, comme une campagne (même s'il faut vraiment penser à la façon d'faire jouer les armes et les porteurs avec sa table, nous avons pris l'idée de faire jouer l'arme par le joueur à gauche du joueur du porteur, comme ça les relations "armes/porteurs" sont plus aisées et intimes).

Le monde de Taenephis, comme les peuples et l'ambiance, sont bien rendues dans le livre de base, pourtant on ne peut être objectif si on oublie de dire que le livre est un vrai foutoir. Les règles sont disséminées partout dans le livre, le background est intéressant, mais fichtrement mal rendu pour qui aime lire et faire jouer aussitôt (là ce n'est pas possible sans marque-pages et sans relecture...).

Au final, un jeu qui aurait pu mériter un 5 s'il avait été mieux rédigé, mais qui n'usurpe pas son 4, loin de là.

Petit bémol cependant, les pj sont assez faibles au départ en ce qui concerne les attaques portées, mais encaissent bien les coups. C'est un peu frustrant lorsqu'on a envie de jouer vraiment "bourrin".

Tenebrax  

Bloodlust.

Mon premier JdR, dont j'ai la quasi-totalité de la gamme y compris le sacro-saint Flocons de Sang dédicacé de Croc.

Des centaines d'heures passées à me repaître de ce jeu et ses suppléments, à imaginer des intrigues, des scènes, des rencontres.

Puis l'épreuve du feu, les joueurs et le premier scenario. Une catastrophe - jamais je n'ai pu mener à bien la moindre intrigue tellement le grosbillisme et la barbarie s'installaient à la table de jeu. Jamais les joueurs n'allaient plus loin que le point de départ pour subitement s'entretuer en emportant tout ce qui était autour d'eux.

J'ai longtemps cru que c'était lié à mon manque d'expérience en MJ, mais 5 ans, 10 ans ou 15 ans après rien n'y a fait. Un porteur d'arme interchangeable comme un slip pour une arme qui se gave de puissance par des comportements extrêmes basés sur la soif de richesse, de sexe ou de violence. Certains pouvoirs "auto-win" qui mettent à mal toute potentielle opposition, n'y cherchez pas plus loin la source du problème: le jeu récompense tout ce qui en petite dose fait le sel d'un JdR mais qui à haute dose fait un grand n'importe quoi.

Alors oui, un MJ et des joueurs tolérants, ayant signé un accord tacite de bien se tenir s'en sortiront peut être avec de belles parties. Mais je défie quiconque de faire du roleplay finement diplomate avec à ses cotés sa hache ornée d'un gros sexe à deux mains faisant des dégâts en colonne AZ avec un bruit de tronçonneuse et crachant des flammes...

Le livre est pourtant simple à lire, bien aéré et évocateur. Les règles sont simples et tournent bien (pour l'époque du moins). Les pouvoirs des armes variés et leurs manifestations ridicules à souhait. Un big secret motivant à découvrir pour voir ce qui se cache sous la surface apparemment simpliste du background.

Une des grandes déceptions de ma vie de roliste au final - une recette qui n'a pas pris avec mes joueurs. J'attends avec impatience la version Metal que j'espère un peu plus subtile.

Au final 2/5: belle réalisation mais système de règle menant le jeu à sa perte par la manière dont il récompense les comportements des joueurs.

Critique écrite en juillet 2012.

Guillaume hatt  

Je préfère la boîte au livre. Une belle boîte, avec 3 livrets et la carte du continent. Le livre est de bonne facture. Je dois avouer que le rouvrir après tant d'années, j'ai fait attention à ne pas casser la colle. Mais elle résiste bien ! 

L'ordre dans lequel les différentes parties sont présentées dans le livre est surprenant mais finalement cela reste lisible et compréhensible. Une proposition qui est logique mais qui montre un certain style de jeu : les Armes Dieux, les personnages au long cours, ne sont pas jouées par les Joueurs. Ou tout du moins est-ce la proposition dans le livre. Avec le recul, ok, c'est certainement lié d'une part au "Gros-Billisme" et d'autre part à une volonté de mettre les oppositions entre PJ et Armes-Dieux en exergue. Mais avec des joueurs matures, qui s'intéressent aux conflits et aux émotions, on peut tout à fait envisager de les faire jouer les 2 personnages en parallèle, ce qu'ils confirment par la suite d'ailleurs (ouf, je ne suis pas un vieux briscard râleur, pas que !). 

J'avoue que les différentes nouvelles nous plongent bien dans l'ambiance,  quelle violence.... punaise je me souvenais pas que c'était à ce point ! C'est d'ailleurs un point qui lorsque j'étais joueur ne m'avait pas gêné : on ne violait pas les PNJ ni les PJ d'ailleurs, et on essayait d'éviter les massacres pour les massacres. Par contre, en relisant, pas sûr que tout le monde ait eu la même approche... vive la distanciation ! 

Concernant les pouvoirs,  la liste de base est sympa et fournie mais manque un peu d'originalité.... ceci dit, c'est une remarque d'un lecteur et joueur de jdr depuis 1980.... il y a un biais comme dirait l'autre. Par ailleurs, dans mon souvenir de joueur, par contre, c'était l'éclate ! La liste est tout de même assez longue et permettra de surprendre les joueurs quelques fois je pense. Le système de jeu est assez létal pour les personnages-joueurs et les humains en général, ce qui est tout à fait dans le ton voulu :-) ! Quant au système proprement dit, ok, il fait le job et je me souviens que ça marchait pas mal à l'époque. J'aime bien les systèmes de pourcentages,  je trouve que c'est d'une lisibilité simple et aisée.

Critique écrite en février 2023.

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