Livret de 36 pages à couverture souple et en noir et blanc.
Cette campagne parue pour Bitume 2ème édition prévoit des personnages pré-tirés originaires de Strasbourg. Ils sont des membres influents des différentes tribus de la ville qui est un carrefour du commerce entre l'est et l'ouest du Rhin.
Cette campagne a également la particularité d'être peu linéaire. Elle démarre par la visite commerciale des terribles Vikings. Ceux-ci sont attaqués par un mercenaire célèbre. Aux personnages de retrouver l'agresseur afin que Strasbourg ne soit pas rasée par le grand Jarl en représaille. Cette mission les amènera à sillonner l'Europe de Strasbourg au Danemark et de Vienne à Varsovie. Ils interagiront également avec de nombreuses tribus : amazones, cosaques, punks et fourmis entre autres.
L'introduction (4 p) présente Strasbourg, ses différentes tribus et le rôle qu'y jouent les personnages.
Le Chapitre Premier (5 p) est l'événement qui démarre la campagne : la visite des vikings à Strasbourg.
Les chapitres second (13 p), troisième (6 p) et quatrième (7 p) s'articulent sur la présentation de zones géographiques où les PJs peuvent être amenés à se rendre et la description des événements clés qui s'y déroulent. Des pistes sont également données pour compliquer la tâche des personnages en les embarquant dans des intrigues secondaires.
Le Terminus Est est la conclusion de la campagne qui se déroule à Warsawa.
Viennent ensuite deux appendices sur un nouveau type de tribu (les cosaques) et sur les personnages pré-tirés. On trouve également des règles sur la création d'armes.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 29 août 2019.
Techniquement dépassé et d'une maquette appoximative, ce supplément-campagne pour bitume contient tout ce que hait Cédric Ferrand (voir son article plus haut): de l'agressivité, des vikings antipathiques, du sexe (et sans doute du hard rock énervé). Suivant les points de vue, ce scénario est donc un blockbuster de l'été (dans le genre duquel pourrait jouer Bruce Willis) ou une merde sans nom, ou peut être même les deux. Cependant, je ne remercierai jamais assez Bitume et ses suppléments de m'avoir tenu à l'écart de la gente féminine, dont on découvre toujours assez tôt l'intrisèque perfidie. Pour cette raison je remet à 'La piste des drakkars' le prix de l'excellence, c'est à dire 5.
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