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Le bon, la brute et le meneur de jeu

Terrors from Beyond

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 208 pages.

Description

Terrors From Beyond est un recueil de 6 scénarios conçus pour des personnages pré-tirés.Il débute par la page de titre, celle de l'ours incluant un H.P. Lovecraft dessiné, une table des matières (1 page), une page reprenant l'illustrtation de couverture, une page contenant cinq lignes de l'Enéide de Virgile. Ce début, dans la VO, est constitué de l'ours (2 pages), un sommaire (1 page) et un portrait de H.P. Lovecraft (1 page).

Outre ce début, les différences entre la VO et la VF ne sont que de la mise en page et des illustrations parfois différentes.

La première aventure (Une lumière fantomatique, 14 pages, en VO Ghost Light, 15 pages) est prévue pour quatre personnages. Une phare de la côte britannique est en panne, mais sans communication avec l'extérieur, il n'est pas possible de savoir ce qui s'y passe. Les PJ, trois marins volontaires et un gardien de phare remplaçant, doivent donc se rendre sur place et découvrir l'éventuel problème. Les investigateurs doivent alors trouver comment le précédent gardien du phare a permis à des créatures d'une autre dimension de venir sur terre, et dénicher un moyen de les renvoyer d'où elles viennent, sous peine de mourir.

De la suite dans la folie (A Method to Madness, 16 pages) est conçue pour six personnages. Le scénario se déroule dans un asile anglais, perdu dans la campagne, où des Mi-Go ont convaincu le directeur de les aider dans leurs expériences pour créer des hybrides humains. Les PJ sont des patients de l'asile, et doivent donc se débrouiller pour ne pas être les prochains cobayes des extraterrestres. Il est possible d'utiliser des PJ issus d'autres scénarios, envoyés là pour se reposer.

C'est à une invasion d'extra-terrestres et à un sorcier millénaire que font face les quatre investigateurs dans Mort accidentelle (26 pages, en VO Death by Misadventure, 28 pages), suite à la mort d'un de leur proches. L'exploration de l'ancienne abbaye où il habitait devrait leur permettre de fermer le portail rouvert accidentellement par feu leur connaissance.

Dans Secrets d’outre-tombe (Grave Secrets, 26 pages), les quatre investigateurs ne sont pas confrontés au Mythe, mais doivent faire la lumière sur plusieurs morts dans une communautés isolée. Deux solutions sont envisageables, l'une utilisant le clergé local, et l'autre les connaissances des derniers indiens.

Ce sont six étudiants et professeurs de la Miskatonic University qui seront les principaux protagonistes de Les Fouilles (32 pages, en VO The Dig, 37 pages). Partis pour faire un peu de recherche archéologique ou botanique, c'est sur des cultistes, des descendants des Voormis et un rejeton de dieu que tombent les personnages. Et pour couronner le tout, un ou plusieurs traîtres sont parmi eux.

Étoiles brûlantes (Burning Stars) est le dernier des scénario, avec ses 32 pages (44 en VO) pages. Il met en scène six personnages expérimentés, qui ont perdu la mémoire des derniers jours de leur existence et se retrouvent en Haïti. Ils doivent donc découvrir ce qui s'est passé, en enquêtant sur les traces d'un culte vaudou. La révélation pour les personnages du fait qu'ils sont déjà morts ou porteurs d'une entité du mythe sera probablement le point d'orgue de l'aventure.

Le reste de l'ouvrage (36 pages, 37 en VO) regroupe les aides de jeu des différents scénarios.

Cette fiche a été rédigée le 16 juillet 2009.  Dernière mise à jour le 25 décembre 2009.

Critiques

The King  

Je suis rarement amateur des scénarios one-shots, c'est-à-dire à usage unique, car je trouve que les joueurs ne réagissent pas de la même manière quand ils ont un perso récurrent ou s’il ne dure que le temps d’une session. J’ai tout de même acheté ce supplément car il bénéficiait d’une promo et, au final, je ne suis pas déçu, loin de là.

En effet, ces scénarios sont très bien écrits et très immersifs à la lecture. De plus, ce sont de véritables scénarios d’enquête. Le deuxième (A Method to Madness) est le plus faible à mon avis, mais peut-être est-ce parce qu’une aventure se passant dans un asile est loin d’être originale. Plusieurs ont, en effet, déjà été réalisées sur le sujet, dont certaines de grande qualité.

Le caractère one-shot peut en outre être compensé pour la plupart des scénarios en ce sens que l’adversité a souvent été augmentée plus que raisonnablement pour assurer une issue quasiment fatale. Il est donc assez facile de doser le final pour laisser une chance de survie. Je veux bien que l’Appel soit un jeu à la mortalité élevée, mais à quoi cela sert-il de faire des bouquins de règles de plus de 400 pages si c’est pour changer de perso aussi fréquemment (sans parler du manuel de l’investigateur). En effet, si j’étais joueur, cela me gaverait grave de jouer un personnage dans un cadre aussi immersif, de me débrouiller pour faire une bonne enquête pour finir balayé comme un fétus de paille quoi qu’il arrive et quoi qu’on fasse. Pour un scénario, je veux bien, mais six, c’est presque du temps perdu, ce qui serait franchement dommage car, comme indiqué, la plupart des scénarios sont très bons, mais débouchent tous sur un final apocalyptique.

Je ne pourrais pas terminer sans parler du sixième scénario qui est suffisamment particulier et unique pour accepter l’effet de surprise final. En le lisant, j’ai tout de suite pensé à l’excellent film d’horreur que l’on pourrait en faire, d’autant plus qu’il exploite à fond le phénomène de la folie dans le sens lovecraftien, d’autant plus qu’il fait presque penser à la nouvelle « l’Appel de Cthulhu » incluant le fameux raid de l’inspecteur Legrasse.

Malgré la qualité inférieure (selon moi) du second scénario et l’aspect one-shot qui peut être modifié dans une certaine mesure, je trouve ce recueil remarquable qui, sans pour autant renouveler le genre, hormis le dernier scénario, fait partie des meilleures productions de Chaosium. Malgré les quelques défauts évoqués, la qualité d’écriture et des intrigues compense largement et je n’ai nulle raison de faire la fine bouche.

Critique écrite en avril 2017.

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