Par Eilléa Femelle
Rubrique : Interviews
Date : 28 décembre 2012
Stéphane Gallot, présent à Octogônes sur le stand de Black Book Editions pour la V.4 de la revue Casus Belli, a accepté de répondre à quelques questions sur la revue emblématique des rôlistes, son passé, son présent, et bien entendu, son avenir.
Nous nous trouvons à l’Espace d’Or, quelle signification ce lieu a-t-il pour toi ?
C’est un très joli espace où nous [Tristan Blind se trouve à ses côtés] avons déjà eu l’occasion de présenter Casus, dès la première édition de l’événement, à l’époque où on sortait le n°2 de la V3. C’était l’occasion de rencontrer notre public. Ce sont plutôt de bons souvenirs. Et nous en avons d’autres dans les parages puisque Tristan et moi avons travaillé ensemble pendant plusieurs années dans l’immeuble juste en face. C’est d’ailleurs là qu’est né le projet Casus Belli Presse.
Peux-tu nous dire comment ça se passe pour Casus ?
Actuellement, le n°4 doit arriver incessamment sous peu en version papier [note ultérieure : il a été livré aux abonnés en version papier les 18 et 19 octobre avant de rejoindre les étals des boutiques un peu plus tard]. Il est sorti en PDF il y a plus de deux mois. Pour une fois, le décalage est dû à l’imprimeur et non à l’équipe, qui a rendu sa copie tout juste deux mois après le n°3. D’ailleurs, le n°5 sera bientôt terminé et devrait être envoyé aux abonnés dans les prochaines semaines.
Et justement, puisque tu évoques l’équipe, comment cela se déroule-t-il avec la nouvelle ?
Extrêmement bien. Il y a une belle émulation, des auteurs de toutes les générations, certains issus de la première époque du mag’, d’autres des versions suivantes, lesquels cohabitent très bien, même si ça se vanne beaucoup. C’est un plaisir de bosser avec Didier [Guiserix], qui est juste une légende du milieu.
Est-ce que le passage chez Black Book a changé des choses ?
Oui, énormément. La première c’est que je ne peux plus faire absolument n’importe quoi. Je veille régulièrement à faire valider mes décisions par le directeur de la publication. Et je n’ai pas à m’inquiéter du travail de l’imprimeur, qui n’est plus de mon ressort, ce qui me délivre de beaucoup de stress, puisque mon travail se limite au rendu du contenu.
Il y a aussi eu un changement de forme que tout le monde a remarqué. Un changement de périodicité. Et une élévation du niveau de qualité du produit final. 260 pages, tout couleur, davantage de place pour varier les contenus, et le retour de noms prestigieux.
Comment vois-tu l’avenir de Casus ?
Radieux bien entendu. Casus tourne très bien.
Question un peu plus personnelle : parler de jeux, c’est bien, mais est-ce que tu envisages de passer de l’autre côté de la plume ?
Oui. C’est d’ailleurs déjà fait, puisque j’ai participé à la rédaction des Fils d’Halfdan, le dernier supplément d’Yggdrasill, que je signe un scénario dans Les Chants du Labyrinthe, nouveau supplément de la gamme Wasteland, et que je contribue actuellement à Mournblade, qui sort mi-décembre, ainsi qu’à un projet chez les XII Singes, en attendant de présenter mon propre jeu, probablement au premier trimestre 2013. J’ai aussi la chance de signer l’un des scénarios de 6 Trésors légendaires, qui doit paraître très bientôt.
Pour conclure, as-tu d’autres projets en lien avec le JdR ?
Oui, effectivement. Quelle bonne question, merci de me l’avoir posée spontanément ! [Rires] J’anime une chronique consacrée aux jeux de plateau et aux JdR dans l’émission « + ou – geek » sur Planète + No Limit, toutes les deux semaines environ en prime time les jeudi soirs. Le show a fait ses débuts le 6 décembre avec une soirée spéciale. On peut également revoir l’émission sur Vosges TV (sur presque toutes les box ou en direct via Internet), qui rediffuse avec une semaine de décalage les mardis soir à 20h50.
Propos recueillis par Eilléa Femelle