J’ai découvert le JdR il y a plus de trente ans dans un article paru dans le n° 4 du magazine Jeux & Stratégies. Il y avait une liste de 5 ou 6 jeux et je me suis décidé pour Runequest 2 parce qu’il était indiqué comme permettant le jeu en solo, et j’y suis resté fidèle depuis. J’ai bien entendu pratiqué d’autres JdR dans ma vie ludique, mais de manière sporadique, et pas de jeux récents, à part HeroQuest 2. Glorantha m’apportait toute satisfaction malgré mon misérable niveau d’anglais de l’époque (il n’y avait de JdR que dans cette langue en ces temps antédiluviens) : c’est dire si ça me plaisait.
Une succession d'événements m’a amené à me lancer bien plus tard dans l’écriture de cadres de jeu à thème historique. Gianni Vacca, l'auteur de The Celestial Empire, a été mon aiguillon. J’ai d’abord écrit un petit complément à un charmant mini-jeu qu’il a créé : Lo Temps dels Trobadors. Puis un trek à cheval en Mongolie en 2002 m’a donné envie d’écrire une brève extension sur les nomades des steppes pour son jeu amateur Basic Chine Impériale. Ensuite vint URUK (sans « -Hai » svp), utilisant le système BRP (d100), sur le thème de Sumer au 3e millénaire. Enfin, je me suis lancé dans la rédaction de Wind on the Steppes qui a été édité début 2015 chez Alephtar Games. Wind on the Steppes a été édité en anglais afin de toucher un public plus large : je regrette que le BRP/d100 soit si peu répandu en France, hors de l’AdC.
Je ne suis pas partisan des querelles de chapelle sur la supériorité d’un système sur un autre ; chacun ses goûts, et j’ai du mal à comprendre les jugements péremptoires et excessifs contre tel ou tel système. J’utilise le BRP car je le connais et parce qu’il me convient : c’est un système universel intuitif et souple. Je le trouve en particulier bien adapté à des univers historiques (ou pseudo-), restant simulationniste sans être lourd. J’ai récemment découvert HeroQuest 2 qui propose une toute autre approche, complémentaire, plus adaptée à l’héroïque, et que je trouve très bien fait aussi. Je suis aussi avec un grand intérêt le développement de Revolution D100 qui tente de concilier les deux approches. Mais je reste persuadé que ce sont avant tout les joueurs qui font le jeu.
Mes deux univers de jeu préférés sont sans conteste Glorantha et notre propre monde historique, qui offre une diversité inégalée et réserve des surprises qu’aucun jeu de fantasy n’oserait imaginer.
Je ne suis pas écrivain de jeu professionnel, j’exerce un métier qui n’a rien à voir. J’écris à mes heures libres et l’édition n’est qu’un moyen de faire partager ma passion. C’est aussi un moyen de rester dans le JdR, alors que la vraie vie ne me permet plus que d’y jouer rarement. Je compense aussi en menant deux campagnes par blog : une sur les Nomades des Steppes et une dans Glorantha.
Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 20 novembre 2015.