Comme pour beaucoup, c’est via un ami que j’ai découvert le jeu de rôle. Bien plus enrichissant que mes (non moins fidèles) jeux vidéo d’alors, j’ai vite tourné mon attention sur cette pratique totalement inconnue dans le reste de mon entourage en faisant quelques embardées du côté du jeu de figurines (Warhammer 40000) et surtout du jeu vidéo (le plus récent et plus parlant étant The Elder Scroll V : Skyrim). Le mot d’ordre : aucune limite. C’est à cette époque que je pris d’ailleurs la décision d’écrire un roman.
A force de hanter divers forums et de participer aux discussions, j’ai eu la chance de pouvoir répondre à un appel des Editions Icare sur leur site : cherchons personne motivée pour suppléer l’auteur de Praetoria Prima qui ne peut assumer l’écriture d’un supplément. Je suis arrivé avec mes gros sabots d’historien fraîchement diplômé et de maître du jeu récemment intronisé à l’univers en question, et après quelques essais l’affaire était entendue. La rémunération était symbolique mais ce n’est pas ce que je cherchais, et les Editions Icare non plus d’ailleurs. J’ai la chance d’avoir pu donner vie à un ouvrage de jeu de rôle qui, je l’espère, satisfera les amateurs du genre.
En parallèle, je me donne corps et âme en ce moment au jeu du Trône de Fer, que je maîtrise. Mais depuis peu, mes joueurs se sont laissé tenter par le démon de la maîtrise ce qui me donne la chance de jouer également à Cthulhu, Pavillon Noir, ainsi que des moutures plus personnelles de Warhammer et Reflet d’Acier.
Nous avons un rythme assez régulier (environ 5 parties par mois) mais ce qui me passionne le plus, notamment avec mon frère de cœur Kevin (un rôliste d’un tout autre calibre que moi), c’est la conception d’univers et de systèmes de jeu. Ainsi, je participe à son projet (Les Neiges Eternelles, médiéval-fantastique) et lui au mien (L’Ultime Appel, space opera).
Mais je vois au-delà du "simple" divertissement. Futur professeur des écoles, je suis convaincu que le jeu de rôle peut apporter énormément à notre société, d’un point de vue collectif ou individuel. J’aimerais, un jour, rejoindre ou élever une structure qui encourage et soutienne cette pratique, et, bien sûr, j’espère avoir toujours la chance de travailler en collaboration avec des maisons d’édition impliquées et passionnées comme les Editions Icare.
Deux citations pour finir :
Cette bio a été rédigée le 17 août 2013. Dernière mise à jour le 2 novembre 2013.