Fully loaded, safety off. This here’s a recipe for unpleasantness
La bonne rencontre,
C'est en 5éme de l'an de grâce 1984 que tout a commencé, notre prof de français venait de nous demander d'ouvrir le dernier livre qu'elle souhaitait nous voir étudier en classe: "Le marais au scorpion", un LDV. Je venais de tomber dans la marmite du jdr.
Quelques semaines plus tard, je m'achetais le JDP "le sorcier de la montagne de feu" et à partir du jeu, je réinventais le JDR avec Zool, Carpet, Simon, Momo. Ensuite, mon ami Simon exhumait de ses cartons une étrange boîte rouge avec un dragon dessus, accompagnée d'un scénario "L'horreur sur la colline". Son frère lui avait offert pour son anniversaire.
Première aventure, premier mort: mon mage tué par une guêpe géante. A partir de là, tout c'est enchaîné. De joueur, je suis devenu maître de jeu. Avec notre bande d'amis, on a du jouer à tous les jeux de l'époque des Divisions de l'ombre à Trauma en passant par warhammer, James Bond et Tchulhu. Personnellement, j'ai masterisé Stormbringer, D&D, ADD, Hawkmoon, Star-wars, Trauma, Mutant Chronicles et aujourd'hui DD3.5, Dark Heresie et toujours star-wars. Le seul jeu qui n'a pas rencontré notre adhésion fut Vampire.
On est toujours la même bandes d'amis pour ainsi dire. Le jeu de rôle a évolué, le public aussi . Par contre, on nous regarde moins bizarrement qu'à l'époque. On ne nous prend plus pour des diabolistes où pire encore. Avec la vie de famille, il est plus difficile de s'organiser de longues séances mais on y arrive encore.
Tout cela pour dire que le jeu de rôle fait partie de ma vie de tous les jours et je ne tiens pas à ce que cela change. Dans le monde de fou qui est le nôtre, le jdr apporte la part de rêve nécessaire à chacun.
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