Né en 1978, j'ai dû attendre d'avoir une dizaine d'années pour connaître une première approche du monde du jeu de rôle. C'était avec les fameux "livres ont vous êtes le héros" et plus particulièrement la série "Défis Fantastiques". Mon premier roman fut, vers le même âge, Bilbo le Hobbit, d'un certain J.R.R Tolkien. Mon frère aîné m'a fait découvrir le jeu de rôle via son groupe d'amis. C'était AD&D... En quelques mois, tout était en place pour que je devienne un addict des univers fantastiques et imaginaires et du jeu de rôle en particulier.
Le premier livre de JDR en ma possession était un JDRA de ma plume, rédigé à la main dans un cahier. On y jouait des orques, des elfes et des skavens dans un monde cyberpunk. Quelques mois plus tard, je lisais la critique de Shadowrun dans un Casus Belli. Ma véritable collection de jeux de rôle a démarré avec Stormbringer, Berlin XVIII, Rolemaster et Bloodlust, mais elle n'a cessé de croître et de nos jours, les espaces de rangement manquent entre les romans, les BDs et les bouquins de règles.
Pendant tout ce temps, j'ai continué à rédiger des jeux de rôle à titre amateur. Avec ma compréhension grandissante de l'outil informatique, j'ai quitté les cahiers et les bics de couleur pour entrer dans le monde de l'auto-édition sur Internet. A la clé, quelques jeux complets dont je ne suis pas mécontent, dont une adaptation non-officielle des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett ou des jeux basés sur un système générique de mon cru (le système Rapide, Petit et Générique) comme Skoryn (médiéval-fantastique), Teen Horror RPG, Star Wars RPG, Conan RPG ou encore Stargate RPG). De nouvelles éditions de certains de ces jeux ont été affinées au fil des années pour devenir de vrais livres de JDR - toujours publiés à titre amateur sur le web et gratuits - comme Lanfeust RPG ou Harry Potter RPG.
C'est en remportant un concours organisé par le Studio 09 (D6 Intégral) que j'ai eu la chance de me faire remarquer par le milieu "semi-pro" du JDR. Il me fut alors proposé de participer aux gammes Campus ou Tecumah Gulch. D'autres projets suivirent comme Altro Mondo. Pendant ce temps, je continuais à relire les épreuves de certains suppléments des Ombres d'Esteren et de peaufiner certains projets dont il n'est pas impossible qu'ils aboutissent un jour dans les étagères des commerces. Mais pour moi, l'essentiel d'un JDR se passe toujours autour de la table.
Mon club de jeux, les Forgeurs de Rêves (Mons, Belgique), me permet de jouer souvent et à beaucoup de jeux différents. J'y maîtrise régulièrement Warhammer (la campagne de l'Ennemi Intérieur), l'Appel de Cthulhu, D&D, INS/MV, Star Wars ainsi que de nombreux "one-shots" - et bien entendu, mes JDRA. Plus souvent meneur que joueur, j'essaie de ne pas trop m'attacher aux règles en tant que MJ pour favoriser l'histoire et laisser de la place à l'interprétation des personnages.
Retrouvez mon activité ludique sur mon blog : www.jdra.eklablog.net !
Sens Renaissance Un jeu de rôle basé sur les grandes thèses philosophiques ? Voilà qui méritait que je m'y arrête. Las, quelle déception. Tout d'abord parce qu'en lieu et place de philosophies, l'auteur ne nous parle que de Witgenstein au mépris d'un bon millier d'autres philosophes et ensuite parce qu'il s'agit plus de religion que de philosophie, deux choses qui, au fil de la tyrannie intellectuelle du judéo-christianisme, se sont peu à peu confondues. |