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Naval Adventure 4 : Enemy of my Enemy

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Références

  • Gamme : Traveller
  • Sous-gamme : Licence Mongoose 2ème édition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Mongoose Publishing
  • Langue : anglais
  • Date de publication : juin 2021
  • EAN/ISBN : 978-1-913076-40-5
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 48 pages en quadrichromie à couverture souple, dos carré collé.

Description

Cette aventure, comme toutes celles sous-titrées Naval Adventure, se distingue des autres en ce sens que les Voyageurs n’ont pas terminé leur carrière pour voguer en indépendants : ils sont engagés dans la Marine Impériale, généralement des officiers à bord d’un croiseur. Dans le cas présent, ils sont envoyés dans un sous-secteur à la frontière de l’Impérium pour assister une planète alliée dans une lutte contre des pirates insaisissables.

L’ouvrage commence par une page regroupant les Crédits et la Table des matières, laquelle est suivie d’une Introduction (2 pages) qui présente le contexte : une région que l’Imperium espère annexer à plus ou moins long terme, au sein de laquelle sont regroupés des mondes neutres, hostiles et alliés.

Referee’s Information (4 pages) fait état d’une guerre larvée entre deux systèmes, l’un allié, l’autre hostile, et des diverses factions au sein de l’Imperium qui sont favorables à une annexion rapide. Mille Falcs: Frontier Fortress (4 pages) est consacré au seul système du sous-secteur qui appartient à l’Imperium : il s’agit en fait d’une base avancée pour la marine et les éclaireurs. The Mission (6 pages) la mission et les 5 critères sur lesquels seront basée sa réussite. Les Voyageurs doivent notamment jouer un rôle de diplomate et d’observateur et éviter à tout prix d’être impliqués dans la guerre que se livre leur allié.

Collace (5 pages) traite de la planète alliée et Joint Exercises (7 pages) de la première mission jointe dans la lutte contre la piraterie. Dans The Tangled Web (4 pages), un officier de liaison, et son état-major de la planète alliée, est affecté au croiseur des PJ. Ses convictions et son sens poussé de l’initiative demanderont beaucoup de tact pour ne pas être entraîné dans une guerre contre l’ennemi héréditaire.

Si les PJ mènent convenablement leurs investigations dans le sous-secteur, ils découvriront la base arrière des pirates, Inchin (7 pages). Return To Mille Falcs (1 page) clôt l’aventure avec le retour à la base impériale et le débriefing de la mission.

Allies And Opposition (2 pages) présent 2 PNJ majeurs, Susag Stealth Courier (2 pages) un vaisseau spatial furtif et Susag 9 Crossbones (3 pages) la base des pirates.

Cette fiche a été rédigée le 24 juillet 2022.  Dernière mise à jour le 21 août 2024.

Critiques

The King  

Je suis sous le charme de Traveller depuis environ un an et chaque supplément que je lis m’encourage à continuer, en attendant de pouvoir maîtriser. Le système de jeu est des plus simples (résolution avec 2d6 en général) et le thème est véritablement l’Aventure, avec de l’action mais des combats restreints (de toute façon, les combats s’avèrent vite mortels). Firefly constitue une assez bonne comparaison.
Dans les Naval Adventures (jusque-là 4 livrets de scénario publiés), les PJ dirigent un vaisseau spatial puissant, généralement un croiseur lourd d’environ 50.000 tonnes, alors qu’un vaisseau d’un indépendant fait généralement 200 tonnes, et reçoivent différentes missions qui ont toutes des critères de réussite, avec un barème de points qui peut s’avérer très pratique pour simuler les promotions. Qui plus est, l’Impérium possède la technologie la plus avancée de la région, les menaces sont donc rarement d’ordre militaire.
Ici, l’ambiance est très Star Trek, l’Impérium laissant une grande autonomie aux diverses planètes situées sous son contrôle et pratiquant une politique ethnique très conviviale (protection des races menacées). Les joueurs sont plus dans la peau d’un Benjamin Sisko, avec un rôle de négociateur, diplomate et commandant. L’impérium est globalement bienveillant, mais veut aussi se faire respecter.
Dans le présent scénario, les alliés sont même souvent plus dangereux que les ennemis potentiels. Les PJ embarquent par exemple un commandant d’une planète alliée à titre de bonne volonté, mais celui-ci poussera sans cesse à engager le vaisseau contre les forces d’une planète rivale.  Que choisir : suivre ses conseils et se mettre à dos la planète adverse quand l’Impérium préférerait un statu quo sans belligérance, ou bien ne pas écouter le conseiller et risquer la désapprobation des gouvernants de sa planète.
Et c’est là toute la qualité de ses Naval Adventures : les combats sont envisageables, mais doivent toujours être la conséquence d’une réflexion, sachant que d’autres options sont souvent possibles. D’où ce fameux barème de réussite. Une grande réussite ludique. Le seul hic étant qu’il faut se procurer impérativement la boîte Element-Class Cruisers, qui contient non seulement les plans détaillés des croiseurs de cette classe, mais aussi le Guide de campagne naval, avec ses règles sur la gestion de l’équipage (moral, recrutement, etc.), ainsi que les règles d’interprétation des missions. D’un autre côté, ce n’est pas vraiment un défaut, sinon il aurait fallu intégrer à chaque fois ses passages dans les livrets de scénario (qui ne font à la base que 32 à 50 pages)
Enfin, je noterais une très belle mise en page, avec de nombreux chapitres pour aborder les différents sujets complexes, sans nuire à la compréhension ou à la gestion par le MJ.

Critique écrite en mars 2023.

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Mots des auteurs

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