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Ah, the pitter patter of tiny feet in huge combat boots

Puppetland / Power Kill

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Références

  • Gamme : Puppetland
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Hogshead Publishing
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1999
  • EAN/ISBN : 1-899749-20-9
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 24 pages.

Description

Puppetland est contenu dans le même livre que Power Kill ; il fait 21 pages sur les 24.

Puppetland se divise en courts chapitres :
- "Introduction" résume le background
- "The Game of Puppetland" explique les principes du jeu (dont les 3 règles principales)
- "The Types of Puppets" présente les 4 types de marionnettes que l'on peut jouer
- "The Puppetsheet" explique le fonctionnement de la feuille de personnage
- "Creating a puppet" donne les règles de création de personnage
- "Playing a puppet" donne les règles de résolution d'action
- "Puppetmastering" est un ensemble de conseils au Marionnettiste (chapitre long, faisant plus de 2 pages)
- "Puppetmaster Puppets" donne les PNJs principaux : Punch et ses affreux camarades Spite, Haunt, Grief, Vengeance, Mayhem et Stealth (doté de pouvoirs en revêtant la peau du Fabricant assassiné) ; les Nutcrackers (un peu comme les gendarmes dans "Guignol", en plus méchants) ; Judy (ex-fiancée de Punch, aujourd'hui son principal opposant).
- "Maker's Land" décrit Puppetland : le ciel (de la toile peinte), Puppettown, le Château de Punch, le Lac de Lait et de Cookies, la ville de Respite, la Caverne en sucre...
- "About Tales" présente des synopsis d'aventures
- "Conclusion" épilogue sur les sujets développés dans le jeu (perte de l'innocence, etc.)
Le jeu se termine par une feuille de personnage.

Par rapport à la version qui était parue dans le magazine "Arcane", et qui est sur le site web de John Tynes, ce qui a été ajouté est (outre les illustrations de Raven Mimura) principalement la description géographique de Puppetland.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 28 janvier 2012.

Critiques

François '6PO'  

Ce jeu est un enchantement. Il est parfait pour un groupe de joueurs plutôt orientés roleplay que bourrinage et qui n'auraient pas beaucoup de temps à consacrer à chaque séance.

Puppetland a de quoi plaire par un style qui confronte des personnages fondamentalement gentils (des marionnettes) à la dureté d'une réalité qui a perdu ses repères.

Un jeu plein de poésie a essayer d'urgence, d'autant plus facilement que l'investissement est minime.

alexandre  

J'espère pouvoir noter ce que je pense être le meilleur JDR (il n'y a pas de 6?).

Il est difficile de ne pas se perdre en conjecture lorsque l'on aborde un tel jeu.
Je vais donc d'abord vous parler de POWERKILL : l'impression qu'il laisse est très bonne. Ce jeu ressemble un peu au killer, génial à lire mais vraiment difficile à jouer. Il faut savoir que c'est un jeu empiétant sur la partie de JDR et que si l'on en fait pas régulièrement (une fois par semaine), on prefère jouer à son JDR habituel plutôt que de perdre 15 min avant et après. Il me semble toutefois important de le lire et de faire au moins deux parties car J Tynes (l'auteur) se donne pour but de changer notre manière de jouer et de voir une partie de JDR ... et il y arrive

Puppetland lui ne souffre que d'un seul défaut, il est assez difficile de maîtriser une partie. Le reste ne serait que redite de ce qu'à pu marquer François. Mais ne vous y trompez pas, s'il n'est pas pour débutant, Puppetland bénéficie d'un formidable background (c'est sérieux), d'une réelle profondeur, et d'un système de règle très avant gardiste.

Ainarick  

Puppetland est d'abord et avant tout un superbe exercice de style. Plutôt que de proposer un nouveau monde de jdr, ou une nouvelle ambiance pour nos parties, il propose une nouvelle façon de jouer. Très poétique, avec un quelque chose de dérangeant, en si peu de pages, c'est du concentré de bonheur.
Quand à Powerkill? Il paraît qu'il aura bientôt sa fiche, alors...

Xavier Spinat  

Intéressant, ce livret l'est, c'est indéniable. Génial? Je n'en suis pas persuadé. Comme tous les livrets de sa collection (Panthéon, Munchausen, De profundis), son plus grand mérite est de "donner à penser". Le lire est non seulement intéressant, mais tout MJ ayant un sens critique supérieur à celui d'un enfant de trois ans trouvera là de quoi se poser des questions sur comment jouer, comment mieux jouer, comment jouer différemment et puis qu'est-ce qu'il attend du jeu, qu'est-ce que ses joueurs en attendent... Bref, ça c'est déjà bien.

Mais en plus de cet exercice de style, on a effectivement des idées poétiques, des pistes de jeu, des ouvertures... Réflexion, imagination... en si peu de pages, c'est énorme.

Mais bon, est-ce que ce jeu est devenu mon livre de chevet? Non. Est-ce que je m'y replonge ardemment avec régularité? Non. Alors les MJs tendance "élite" ou "intello" (ce n'est pas une critique puisque c'est mon cas) qui aiment se faire une idée de ce que les créateurs de jdr peuvent imaginer en "avant-garde", peuvent acheter ce livre les yeux fermés. Avec un peu de chance, ils trouveront même peut-être des joueurs assez motivés pour les accompagner dans des parties "expérimentales".

Ceux pour qui le mot divertissement n'a jamais rimé avec art et essai peuvent s'en passer : on est loin des blockbusters du RPG.

Erick N. Bouchard (Baron Samedi)  

Puppetland est un ouvrage intéressant, fait pour être lu plutôt qu'être joué plus de quelques reprises. Charmant, original, sinistre, un peu inquiétant, il fait volontiers penser à "Nightmare before Christmas" de Burton, l'humour en moins.

C'est certainement quelque chose à lire, mais il est moins dans l'ordre du jeu de rôle que de l'essai ou l'article sur ce que le jeu de rôle peut être, ne serait-ce que parce qu'il est trop court et peu varié en genre pour supporter une campagne.

Agent  

Largement inspiré des films gore Puppet Master (si on connaît la série le background est à 90% familier), ce jeu troque le côté horreur par de la poésie digne de l'étrange Noël de Mr Jack.

Incarner des jouets dans un monde à la Chantal Goya ou à la Peyo revisité par la dictature locale est un challenge, un pur moment de roleplay. Idéal pour un one shot ou quelques aventures avec des joueurs et surtout un MJ confirmé.

A contre emploi, ce peut être un excellent vecteur d'initiation de nouveaux joueurs si le MJ a de la bouteille, car ce monde en sucre d'orge a une puissance évocatrice de l'enfance, et qui n'aime pas s'y replonger pour une partie ? A ce titre, il constitue un bon supplément pour Little Fears. Une version gratuite était à une époque téléchargeable sur le site de l'auteur (elle y est peut être encore...).

A découvrir pour changer des donjons et des complots de vampires néphilimesques.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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