Thème(s) : Humoristique
Privilèges - le jeu qui rétablit enfin l'égalité sociale... ou presque. Dans un avenir pas si lointain (2005), l'explosion sociale a eu lieu. Les cris "Chômeur, t'es foutu, la France qui gagne est dans la rue" lancés par d'obscurs étudiants en hautes études étaient de trop, et ce fut le chaos. Une guerre civile où tous les excès furent, sinon permis, du moins perpétrés. Tous les "inadaptés sociaux", étiquetés ainsi par des politiciens sans scrupules, commirent actes de révolte et de défoulement. Mais la Grande Insatisfaction de 2005 fut vite calmée à grands coups de cars de CRS.
En 2006, certains dirigeants des émeutes, réfugiés en Suisse, eurent l'idée de fonder un club en recrutant tous les rescapés de la crise. Le Club PRIVILEGES devint rapidement une organisation terroriste destinée à frapper tous les privilégiés du monde (avec l'idée que faire main basse sur leurs biens servira beaucoup plus à cette noble cause humanitaire).
Les joueurs interprètent des recrues de cette splendide association, envoyés aux quatre coins du globe pour défendre l'image et la réputation du Club. Hélas, comme tous les membres du Club, ils sont un peu tarés, emplis de petites haines qui leur pourrissent la vie et prompts à péter les plombs. De plus, ils ne se rendent pas réellement compte qu'ils sont manipulés honteusement par leurs dirigeants.
Privilèges est donc un jeu très second degré, prétexte à toutes les critiques sur la société, et à toutes les caricatures sur notre façon de vivre au quotidien les petites misères de la vie.
Le système de jeu, voulu simple et peu réaliste, est basé sur la combinaison de caractéristiques (Force, Intelligence, Réflexes, Sens et Zen) et de compétences notées sur 10. La combinaison des deux donne un pourcentage à battre avec un D100. L'originalité vient ici de la gestion de points de Stress, qui s'accumulent durant la partie et peuvent faire exploser le personnage, en particulier lorsqu'il se trouve confronté à une de ses haines. Le jeu tourne alors en jeu de massacre défoulatoire, parfaitement voulu par le système. Une fois la crise passée, le personnage retrouve une sérénité toute relative. Les haines peuvent aller des adeptes du portable jusqu'aux gens qui ont plein d'amis.
Le jeu est suffisamment peu réaliste pour permettre malgré tout la longévité du personnage (qui bénéficie d'ailleurs d'un bonus automatique de +35 à toute action nécessaire à sa survie).
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 18 mars 2010.
Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !