Contenu | Menu | Recherche

Excellence is the minimum standard acceptable

Raptus Alpha

.

Références

  • Gamme : Dernier Outrage (Le)
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Kit de démo
  • Editeur : Obhéa Editions
  • Langue : français
  • Date de publication : septembre 2023
  • EAN/ISBN : 9782494741096
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 52 pages couleur au format 16 x 25 cm.

Description

Raptus α est le kit d'introduction du jeu Vers Le Dernier Outrage. Il s'ouvre sur le titre, les crédits et une note de l'éditeur (3 pages). Puis vient un Avertissement, un texte d'ambiance décrivant le contexte du jeu (2 pages), suivi par le sommaire (2 pages dont une illustration).

Trois Influences (2 pages) revient sur les thèmes du jeu, la façon de l'aborder, avec une brève histoire de la surhumanité, l'absorption par les médias et corporations, et les dessous possibles de leur essor.

Un Monde de Géants à Genoux (8 pages) développe certains aspects suggérés dans le chapitre précédent, avec une chronologie des événements marquants du phénomène surhumanité de 1897 à 2017 (6 pages), et la présence du Mythe derrière celui-ci (2 pages).

Bibliothèque Interdite (2 pages) liste avec un bref commentaire pour chaque, une douzaine d'ouvrages intradiégétiques, historiques ou philosophiques, liés au sujet de la surhumanité.

Actions et Vérités (10 pages) présente la partie mécanique du jeu, avec d'abord un survol de la création des personnages et le découpage du temps en phases et en Actions (3 pages), les principes gérant la résolution des actions dans le jeu, avec l'utilisation des Vérités au fil des phases et actions, et les conséquences de celle-ci (5 pages), pour finir avec quelques conseils (2 pages)

Tranche de Vie (2 pages) présente un exemple de personnage avec ses Vérités, depuis le jour où elle assiste au meurtre d'un super et décide de comprendre pourquoi.

Ce Que Malin Veut (16 pages) est un scénario plaçant les joueurs dans la peau de résidents d'un camp de sans-abris d'une ville texane, Bottomcity, une excroissance de Retrodistrict frappée récemment par une catastrophe lorsque toutes les personnes présentes sur le parking d'un centre commercial furent prises de folie et s'entretuèrent, avec un super au milieu d'eux qui contribua lourdement au bilan final. Les PJ pourraient se retrouver en situation de découvrir l'origine de cette hystérie collective.

Le livret s'achève sur un Glossaire (2 pages), des Remerciements (1 page), et deux pages vides.

Cette fiche a été rédigée le 18 novembre 2023.  Dernière mise à jour le 24 août 2024.

Critiques

Guliver  

Ce kit présente l'univers du Dernier Outrage, un JDR plutôt sombre, contemporain, dans lequel l'Humanité a vécu l'apparition de super-héros au siècle dernier et qui vit maintenant avec des super-humains en son sein. Sauf que tout n'est pas rose car les justiciers ont oublié qu'ils devaient défendre la veuve et l'orphelin, se vautrant maintenant dans le luxe, la politique ou le show-business. Le Dernier Outrage propose donc d'incarner des gens du commun qui veulent faire changer les choses et qui en ont marre de voir la misère, la pauvreté et la violence gangrener leur ville.

Le synopsis est alléchant et la maquette du JDR, orange et noire, intrigue. Elle est très largement pompée sur la maquette de MÖRK BORG, mais ça reste assez rare dans le paysage français pour ne pas le noter. L'idée de jouer dans un monde où les super-héros sont devenus des Instagrameurs, YouTubeurs et des influenceurs est très chouette, il y a du gros potentiel. Critiquer la société par ce prisme, voilà qui est unique.

Hélas le livret n'arrive pas à donner envie de jouer à ce JDR. Déjà, mais c'est personnel, le texte tutoie le lecteur, ce que je déteste profondément. C'est faussement subversif, maladroit et ça fait sortir de la diégèse du jeu puisque ça brise le 4ème mur. Mais ce n'est pas seulement ce qui me gêne. Les règles sont floues et, même si elles n’utilisent pas de dés mais du "pierre-papier-ciseaux", elles ne sont pas simples. L'exemple donné ajoute à la confusion (le truc de "puiser des vérités" est incompréhensible). Ajoutons que le texte utilise des acronymes jamais définis, sauf dans le glossaire, à la toute fin (PaT ??) et que le scénario de fin n'en est pas un, c'est un fil rouge autour duquel le maître de jeu devra broder pour fabriquer quelque chose. 

Je pense que l'erreur la plus flagrante de ce JDR est la volonté de mixer critique sociale, super-héros et ... Lovecraft. Oui, vous avez bien lu, Cthulhu est de la partie. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça apporte ? Rien du tout. Les super-héros sont déjà extraordinaires en soi, alors pourquoi vouloir ajouter des horreurs intersidérales en plus ? Qu'est-ce qui va différencier un super-méchant d'une entité astrale, vu qu'ils ont tous les deux des pouvoirs surhumains ? C'est là le défaut de l'immense majorité des JDR actuels qui ajoutent du Mythe Lovecraftien n'importe où et n'importe comment. C'est lassant. C'est commun. C'est cliché.

Critique écrite en octobre 2024.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques