Livre de 48 pages à couverture souple contenant une carte en couleurs.
"Scarred Lands Gazetteer : Termana" décrit le second grand continent du monde de Scarn. L'ouvrage est construit sur le même modèle que l'Atlas de Ghelspad. Après une courte introduction posant l'ambiance, on découvre l'histoire, les principales nations et les particularités géographiques de ce nouveau continent. Un appendice décrivant les nouvelles races jouables complète le tout. Au niveau de la forme, la plupart des éléments de contexte sont présentés sous la forme des témoignages de deux voyageurs qui ont exploré le continent.
Le chapitre 1 aborde l'histoire de Termana, et donc par la même occasion l'histoire des deux principales races qui y résident, les elfes abandonnés et les chardounis. En effet, les deux plus grandes puissances de Termana ne sont pas humaines. On en apprend enfin plus sur l'histoire des hauts-elfes et de l'empire chardouni avant la guerre des dieux. Histoire qui se résume aux conquêtes des chardounis et à la résistance des elfes et des humains. Après la guerre l'empire chardouni s'effondra, comme celui des elfes... Et chacun panse ses blessures en attendant le prochain grand conflit. Ajoutez à cela l'émergence d'un royaume mort-vivant et la création d'un ordre de paladin de Madriel, et le plus important est dit.
Le chapitre 2 présente les principales nations de Termana. On peut facilement couper le continent en deux : le nord civilisé qui contient les principales nations et le sud sauvage, constitué d'une jungle impénétrable et de terres désertiques... Les deux plus puissantes nations de Termana sont, bien sûr, les elfes abandonnés, qui ont morcelé leur royaume pour mieux se défendre après les grandes pertes de la guerre des dieux, et l'empire chardouni, qui peu à peu reprend des forces et prépare ses futures conquêtes. Les autres nations de Termana sont principalement un groupe de petits royaumes humains ayant bien peu de pouvoir ou d'influence. Seul deux autres nations se détachent du lot : la Promesse de Virdouk, une colonie calastienne et bien sûr le fameux Bayou Sanglant, dont on avait découvert le maître, Jack-aux-larmes, dans l'Encyclopédie Monstrueuse.
Le chapitre 3 décrit quant à lui les lieux importants du continent. De cette collection de plaines, marais, montagnes et rivières on retiendra surtout la forêt tropicale de Gamulmanjus et ses tribus de gnomes et de teralis (des hommes léopards), la plaine des centaures ou encore le désert de fer non loin des montagnes qui sont sensées abriter les forges du Titan Gholthagga...
L'annexe propose les règles de création de personnage pour des nouvelles races de Termana : humain, gnome, terali et gnoll.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 21 mai 2014.
Côté rédaction, ce gazetteer est plus sympa que celui de Ghelspad parce que la plupart des paragraphes sont rédigés à la première personne par deux membres d'une équipe d'exploration venue de l'autre continent. Les différentes nations de Termana nous sont donc racontées à travers les yeux d'un étranger et au travers d'aventures ou d'anecdotes. Sympa à lire.
Côté univers, je dirais que la plupart des éléments nous avaient été annoncés dans de précédentes publications : on retrouve sans surprise les nations des elfes abandonnés et les chardounis. C'est tout de même bien d'avoir un atlas de leurs territoires. Il reste quelques surprises comme l'ile des morts vivants ou la bulle où de puissants mages affrontent des démons depuis une éternité. Et surtout une évocation plus détaillée (en attendant la sortie de Blood Bayou) de la politique du carnaval sanglant. Y a de quoi faire des campagnes ou on se ballade de lieu mythique et dangereux en lieu dangereux et mythique. Termana me semble plus dangereux encore que Ghelspad et contenir des lieux tout aussi mythiques et encore inexplorés depuis la guerre des titans. Le format de Gazetteer est sympa car il évoque l'univers en laissant les mains libres au maitre de jeu pour décrire le reste. Dès qu'on rentre dans plus de détails, c'est vite rasoir et ça tue l'imagination. Donc vive le gazetteer!
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