Livre à couverture souple de 48 pages.
Ce livret Media Junkie : final cut est la seconde et dernière partie d'un recueil de petits scénarios où un employeur veut récupérer les bandes originales de certains films du XXème siècle. Il fait suite à Media Junkie : take one et cette fois encore, le parcours des PJ pour retrouver ces films ressemblera étrangement au scénario de ces derniers.
Ce volume contient six aventures basées sur les films :
Dans ces scénarios, on oscille entre une atmosphère ambigüe et le surnaturel. Ce recueil peut être joué comme une grande campagne, ou comme plusieurs petites histoires séparées comme le suggère l'auteur. Les personnages pourront peut être même apprendre la véritable identité de leur mystérieur commanditaire, le "magnat".
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 15 avril 2013.
Dans ces scénarios, on oscille entre une atmosphère ambigüe et le surnaturel (bonjour monsieur le loup-garou) pur et dur. Les MJ feront le tri, pour ma part je me serai bien passé des garous par exemple.
L'avantage de la structure de ce scénario, c'est qu'il peut être joué comme une grande campagne, ou comme plusieurs petites histoires séparées.
Original.C'est ce qui compte nan?
Très original dans la forme mais beaucoup moins dans le fond puisque l'auteur s'inspire ouvertement de films déja réalisés. Conséquence: les faire jouer les uns après les autres est une erreur. Les joueurs vont vite comprendre que leurs aventures vont ressembler à celles du film qu'ils doivent récuperer....
Media Junkie Take One en très mauvais. Les scénarios sont assez médiocres, souvent capillotractés, poussifs et encore plus courts que ceux du livret précédent. Dans ce dernier, les aventures avaient un caractère original, certes lié au film recherché, mais plus dans l’esprit que dans la forme (par exemple le scénario M est en corrélation avec la disparition d’enfants mais qui n’ont rien à voir avec le film). Ici, c’est quasiment l’inverse. Pour la recherche de Cat People, on se retrouve avec des panthères-garous. Simplement, si les PJ ne sont pas des vampires, les adversaires sont pris en chasse par un loup-garou qui pourra les épauler afin d’équilibrer la donne.
Dans Nosferatu, ils auront affaire à un vrai vampire, sacrément costaud, dans une même ambiance sombre.
Dans Alien, ils sont confrontés à des monstres créés par un techie en manque de reconnaissance patronale. Du coup, il les a planqués dans les égouts et ceux-ci interviendront juste au moment de l’arrivée des PJ pour détruire un mur et piquer leur film. C’est déjà difficile à avaler, mais il est indiqué que l’entreprise est hypersécurisée avec un maximum de caméras de surveillance. Du coup, on se demande comme un techie, qui n’est donc pas un hacker, a pu faire passer ses bestiaux chéris du labo aux égouts sans casse et en toute discrétion.
Couplé à la petite taille des scénarios, soit 5 ou 6 pages dont au moins 2 consacrés aux PNJ, je trouve que ce livret gâche la campagne dans son ensemble, à moins de les retravailler en profondeur et finalement, j’aurais préféré une campagne axée sur un seul film, comme dans La Fin absolue du monde (Cigarette Burns) de John Carpenter, plutôt que 9 petites aventures dénuées de suspense et, parfois, d’imagination et/ou de logique.
Critique écrite en août 2021.
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