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Le bon, la brute et le meneur de jeu

Chevalerie & Sodomie

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Références

  • Gamme : Chevalerie & Sodomie
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Le Marquis
  • Langue : français
  • Date de publication : décembre 2015
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 132 pages couleurs à couverture souple au format 15x21 cm.

Description

Le livre s'ouvre sur 5 pages regroupant titre, crédits, sommaire, une illustration pleine page et un court texte d'ambiance.

Le Livre Un : Chevaliers & Sodomites (18 pages) présente ensuite le thème du jeu et le monde dans lequel il prend place (8 pages) et la façon dont se déroule une partie, avec un exemple, sur 10 pages.

Le Livre Deux : L'Enfantement des Misérables (12 pages) est consacré à la création des personnages. Les tables de création de personnages occupent l'essentiel du chapitre, ainsi que des discussions sur des cas particuliers. A la suite de quoi, le Livre Trois : La Loi du Marquis (10 pages) expose le système de résolution ainsi que les cas spécifiques des actions concertées et du combat.

Les chapitres suivants présentent ensuite la campagne du jeu.

Livre Quatre : Mein Land (41 pages) décrit la traversée de la Contrée jusqu'à la montagne du Destin où vit le Marquis. Le chapitre commence par proposer quelques pistes sur les moyens que peuvent avoir les Chevaliers pour vaincre leur ennemi, puis 37 pages sont consacrées à la description des divers endroits où les PJ peuvent passer sur leur périple.

Le voyage se poursuit avec le Livre Cinq : L'Ascension (4 pages) qui donne les tables indiquant quelles péripéties peuvent rythmer celle-ci.

Enfin l'arrivée à la forteresse du Marquis est l'objet du Livre Six : La Sodomie dans le Boudoir (10 pages) qui décrit les diverses pièces des couloirs menant au repaire du Marquis, tandis que le Livre Sept : Le Hall de Sodome et la Mort du Marquis (12 pages) précise ce qui peut se passer lors de leur arrivée face à celui-ci, tant au niveau des règles guidant le MJ qu'en ce qui concerne le contenu du repaire.

Une série d'Appendices (26 pages) arrive enfin :

  • La Table de la Ségrégation (4 pages) présente les réactions et préjudices de chacune des races proposées vis-à-vis des autres.
  • L'Alphabet du Diable (9 pages) présente en 35 rubriques, différents aspects des Contrées du Mal, de Abomination (une prophétesse hybride elfe/homme-porc) à Walpurgis (la nuit du même nom), pour détailler un peu plus le cadre.
  • Les Lettres de Mon Marquis (10 pages), une version épistolaire du jeu pour un meneur et un joueur, à dérouler normalement au rythme d'une lettre hebdomadaire dans chaque sens.

L'ouvrage se termine sur trois pages dont deux d'ambiance et une présentant une feuille de personnage vierge.

Cet ouvrage a été tiré à 69 exemplaires, et très vite épuisé.

Cette fiche a été rédigée le 28 décembre 2015.  Dernière mise à jour le 17 mai 2016.

Critiques

Steve J  

En achetant un jeu dont le titre est "Chevalerie & Sodomie" et dont la couverture propose un dessin pornographique (mais intrigant) on croit à la blague potache. L'impression disparait certes quelque peu en feuilletant l'ouvrage dont les illustrations dessinent un univers grotesque mais sérieux, obscène mais radicalement horrifique. Pas sûr qu'on l'expose dans les rayons les plus visibles de sa ludothèque mais le livre est, à sa façon, un bel objet.

 

La première impression de feuilletage était la bonne : le jeu propose bien un univers extrême mais cohérent, radical mais réfléchi. Le cadre de jeu est une relecture de Ravenloft qui aurait poussé à leurs limites tous les curseurs horrifiques et qui s'inspire de Sade. Il faut préciser l'inspiration : la lecture que l'auteur du jeu fait de Sade est la même que dans le Salo de Passolini, celle d'un tortionnaire froid, utilisant la torture sexuelle et déshumanisant ses victimes.
Cette opposition est articulée autour d'un discours sur la libération sexuelle, les PJs sont opprimés par un aristocratie perverse et leur sexualité ne peut s'exercer que comme résistance à l'ordre établi. Le discours du jeu fait passer brutalement un message ce qui colle finalement bien avec la radicalité de l'ambiance. Cohérent qu'on vous dit !
Le jeu est pensé pour être masterisé comme une fuite en avant (sauf dans sa variante épistolaire plus littéraire), le jeu conseille de jouer avec plus de 8 joueurs, tous debout, le MJ devant constamment jongler entre eux, en se montrant sans pitié avec leurs personnages et en improvisant constamment (à partir d'une carte quadrillée et d'une description succincte de ce que peuvent trouver les PJs dans chaque hexagone). Les parties sont pensées pour être courtes et elles sont sans doute exténuantes pour tout le monde. La proposition de jeu est là encore radicale mais on sent à la lecture que l'auteur sait où il va.

 

En refermant l'ouvrage on prend conscience du fait que l'on vient de lire un jeu intimidant mais impressionnant. Il n'est pas dit que j'y joue (mais je l'envisage sérieusement) mais Chevalerie et Sodomie sera assurement une inspiration durable, esthétiquement comme ludiquement.

Critique écrite en mai 2016.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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