Livre à couverture souple de 96 pages.
Redonner de la noblesse et de la prestance aux Pookas, prouver que ce ne sont pas de gentilles peluches, tel semble l'objectif premier de ce supplément. La nouvelle d'introduction raconte les aventures de 2 Pookas, lion et souris, si valeureux qu'ils mériteraient d'être des trolls.
Le chapitre historique n'est pas en reste : les Pookas étaient des dieux chez les égyptiens et savaient se faire respecter. Les Pookas gentils et douillets (lapins, chats) que l'ont voit partout ne sont que la fragile avant-garde de Pookas bien plus exotiques et terrifiants qui pourraient bien revenir des terriers où ils se sont réfugiés pendant l'éclatement. On craint même une conspiration...
Des règles sont fournies pour incarner des Pookas liés à des animaux plus exotiques en fonction de leur degré de rareté.
5 pages sont consacrées aux différentes façons de mentir des Pookas avec la même conversation reprise différemment selon la stratégie du Pooka. Puis pour montrer que les Pookas sont comme vous et moi, quatre pages sur leur séduction, leur sexualité et leur reproduction.
Le chapitre 4 parle de la vision du monde des Pookas, leur passage de gamin à vaurien puis à grincheux, leur façon de marquer leur territoire, c'est à dire leur façon d'être Seelie ou Unseelie, 6 sociétés secrètes, et leur compréhension des autres créatures du monde des ténèbres, même les humains !
Le chapitre 5 nous donne des Pookas renommés : un paon, un caméléon, une araignée, un alligator, un coyote, un papillon (fort peu apprécié quand il était pooka-chenille), un ours polaire très unseelie.
5 personnages pré-tirés nous donnent une assez bonne idée de la variété de caractères de Pookas.
Le dernier chapitre donne des qualités/défauts qui permettent de prendre en compte les particularités de l'affinité animale du Pooka (par exemple le venin) et des trésors adaptés.
Une fiche de personnage en 4 pages adaptée aux Pookas (une toute petite place pour les propriétés de la forme animale) complète l'ouvrage.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 25 août 2018.
La raison de cette mauvaise critique : les informations que donnent ce complément contredisent allègrement celles donnée par le livre de base. Alors que seul des animaux pas trop "exotiques" ni "prédateur à outrance" sont permis aux joueurs, voila que le kithbook nous sort des pooka-reptiles, des pooka-insectes... à quand le pooka-godzilla ? C'est sympa pour le joueur ou le mj qui suis pas la gamme au plus près ! Et sutrout particulièrement déstabilisant ; les infos données dans tel ouvrage sont immédiatement contredites dans l'ouvrage suivant... De la tête de qui se moque-t-on ?
De plus, j'ai comme la petite impression qu'on tente de faire entrer dans la quatégorie "pooka" tout ce qui fut, pourvu que ça ait une apparnce mi-homme mi-animal. Et tant pis si ça entre en contradiction avec d'autres ouvrages du la ligne. Là, les cross-over sont définitivement rendus impossibles. Mais surtout, tant pis si le caractère de la créature colle pas vraiment avec celui du kith. Je vois très mal Horus sous les traits d'un menteur fabuleux...
Un ouvrage correct mais pas enthousiasmant, voilà comment je résumerai mon opinion. Dans les déceptions, outre le fait que comme les derniers ouvrages de cette série, il n'y a plus d'illustrations intérieures en couleur, les pleines pages qui ouvrent chaque chapitre sont assez paresseuses et donnent vraiment une impression de bâclé. Dans une gamme très graphique, et avec une superbe couverture de Di Terlizzi, ça fait tache.
Sur le fond, c'est souvent très attendu, des passages obligés, traités correctement mais sans surprise, sans originalité : la partie sur les effets de leur lien avec les animaux est typique de ce coté « OK sans plus ». Idem sur l'historique ou les relations avec les autres changelins et le reste du monde des ténèbres : on n'apprend pas grand chose.
Par contre, j'ai bien apprécié la partie sur les façons et les raisons de ne pas dire la vérité, et les multiples conséquences que cela implique, en particulier pour les relations avec les sidhes. C'est assez approfondi, et tout à fait utile. Et surtout, ça promet beaucoup d'amusement autour de la table !
De même l'idée de le relier aux dieux à tête d'animaux des égyptiens est marrante, même si elle n'a guère d'effet sur le jeu. Et certains personnages pré-tirés sont sympas, comme celui qui s'est fait adopter comme chien d'une famille.
Critique écrite en août 2010.
Une bonne lecture mais pas assez pensée par endroits. Pour équilibrer les choix d'affinité animale, je prendrais le critère de la puissance de l'animal plutôt que sa rareté sur terre (un concept bien banal).
Sous leur forme animale, je ne changerais pas les points de compétence (ce livre propose de réduire le score de discrétion du pooka éléphant) mais plutôt le niveau de difficulté de l'action : l'animal furtif aura un seuil de discrétion plus bas que l'animal pataud mais le pooka garde sa compétence en discrétion puisqu'il garde ses aptitudes intellectuelles.
Les illustrations ne sont pas aussi belles que dans les autres Kithbook, ne parlons pas du pooka sado-maso qui n'a rien à faire ici (on a suffisament compris que les Pooka n'étaient pas de gentilles peluches).
Une des joies que l'on a à incarner un pooka, c'est la candeur et la fraicheur de certains pookas gamins. Cette candeur et cette fraicheur manquent un peu dans ce supplément qui se veut parfois trop mature.
Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !
Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.