Document de 23 pages, ou carnet demi-format de 44 pages.
Le livre est numéroté par demi-page, ce qui donne un ouvrage de 44 pages, tenant sur 23 pages réelles. Les numérotations de pages ici sont faites en pages réelles. Il débute par une nouvelle d'introduction I know I'm dreaming... (2 pages) où un homme fait connaissance avec son chat dans le monde des rêves, qui lui fait des révélation sur l'ordre naturel des choses.
Cat Characters (4 pages) contient les explications nécessaires à la création d'un personnage ainsi que les règles de jeu et de combat.
Storytelling (13 pages) propose quelques options de jeu et conseils au meneur de jeu. Mais surtout, ce chapitre décrit le royaume des rêves et fournit des idées d'aventure, ainsi que des idées pour mélanger Cat à un autre jeu. Enfin, le chapitre présente les ennemis naturels des chats : les chiens, les rats, les gens cruels et cinq types de Boggins. Chacun est décrit en détail, avec un profil chiffré. Enfin, le chapitre se termine par une longue discussion entre un homme et son chat, au sujet des vérités et éléments de folklore concernant les chats.
L'ouvrage se termine par une demi-page de feuille de personnage.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 17 mai 2010.
C'est drôle, mais à force de lire des jeux de rôles et de les critiquer, on finit par se blaser. On a déjà tout vu. Les mêmes concepts sont recyclés, déclinés à outrance. Oh oui, parlez-moi encore d'un nouveau med-fan révolutionnaire.
Mais là... là, je suis étonné. Je ne suis pourtant pas un amoureux des félins, mais le concept de ce jeu m'a fait sourire jusqu'aux oreilles. C'est simple, concis, et merveilleusement naïf. Le système est du même acabit : simple et élégant. Le style rédactionnel arrive à distiller un maximum d'information en un minimum de texte avec une clareté et une organisation qu'on trouve rarement en jdr.
En fait, ce jeu représente tout ce que j'espérais trouver dans Little Fears. Un mélange d'onirisme et de simplicité, idéal pour faire jouer des enfants ou mettre en place une partie en un claquement de doigt. Tout le monde connaît les chats. Tout le monde connaît le folklore qui leur est associé. Alors place au jeu et aux aventures merveilleuses de ces petits héros.
J'ai néanmoins quelques bémols à distribuer. J'aurais vraiment apprécié un scénario d'introduction. Même court. Un scénario complet pour jouer là, maintenant, tout de suite. Toujours au chapitre des doléances, le prix est assez élevé. $8.00 pour un PDF de 23 pages, c'est pas donné. Il vaut mieux en profiter tant que l'euro est fort. Pour le printing, ce sera carrément $15.00 pour un carnet demi format de 44 pages. A croire que l'auteur sait qu'il a fait un excellent jeu.
Suite à la précédente critique et à un petit tour sur le site de l'éditeur, j'ai acquis cette toute petite perle qu'est Cat.
En ce qui concerne le prix, perso, 8$ pour un PDF, c'est relativement démocratique, surtout quand on fait l'équivalence en euros : 6,24 €.
D'abord intriguée, j'ai fini par dévorer les 23 pages du PDF en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Tout est fluide dans ce jeu, plein de naïveté (la malédiction du chien-sorcier, par exemple), un brin de malice, une vision originale du monde des chats et pas mal d'imagination. Le système de règles est ultra-simpliste, la création de perso presque immédiate et tout est axé sur le joueur et sa perception du monde pour en tirer des avantages et réaliser ses actions (comme un chat le ferait).
Evidemment, si vous aimez vous entourer d'un bardas d'armes légendaires ou du dernier cri en matière de cybernétique, laissez tomber car ici les combats ne se font qu'à coup de griffes et de crocs... et où les neuf vies (ben voui, on est un chat ou on ne l'est pas!) ne semblent pas superflues. Inutile de jouer au tank donc car votre fourrure n'est pas blindée.
J'avais un peu peur pour les scénars mais Cat, c'est un petit conte de fées à portée de moustaches , avec "Cats" en fond sonore... et tout ce qu'on peut trouver dans little fears en mettant de côté l'aspect parfois malsain de ce dernier jeu. De même, avec un tout petit peu d'imagination, on a vite une foule d'idées de scénars.
Je suis sortie du bouquin de règles avec un autre regard sur mes chats (chuis persuadée qu'ils montent la garde, d'ailleurs j'ai cru voir passer un boggin près de la télé), des étincelles plein les yeux et une folle envie de jouer. Seul bémol : je crois que j'aurais quand même préféré le découvrir en tant que joueuse et pas MJ.
En bref, un bel OVNI dans le monde des jeux de rôles. De quoi réaliser un joli one-shot et sortir un peu de l'ordinaire.
"Notez le à sa juste valeur" ... et bien sans hésitation, 5 ! Un point pour l'idée, l'ambiance, et l'histoire. En une vingtaine de pages, ce jeu étrangle les éléphants du JDR par son originalité ! Je suis pourtant le premier à dévorer les "grosses productions" du jeu.
Un point pour le système de règles, avec une mention spéciale pour la magie des chats. Il sert parfaitement l'ambiance générale du jeu, offrant une grande marge de manoeuvre et beaucoup de souffle.
Un point pour les protagonistes. Ces chiens qu'on ne saurait souffrir, ces pauvres rats obligés de se dépêtrer avec leur queue, les benêts humains.
Un point pour les vilains de l'histoire, vampirisant l'humanité, se nourrissant de la peur, de la paresse...
Et bien sûr, un point pour les chats ! On regrettera tout de même la mise en page façon préhistoire de l'informatique qui ne reflète pas la profondeur du jeu...
Excellent ! C'est vraiment l'appréciation que mérite ce jeu, pour son originalité, autant au niveau des règles que de l'univers. Un mot d'ordre pour ce jeu : la créativité. Les règles sont très simples et évitent des prises de tête là dessus : 30 min seront suffisantes pour toutes les assimiler, et encore moins pour les expliquer aux joueurs.
La description prend une part très importante dans le jeu, et les joueurs se retrouvent eux aussi narrateurs, au même titre que le "maître". Le principe est de laisser les joueurs inventer leur univers, au fur et à mesure, le rôle du maître étant d'évaluer leurs descriptions, de donner des grandes lignes directrices et de gérer le rythme de la partie. Il m'est arrivé plusieurs fois de laisser les joueurs seuls pendant des dizaines de minutes, me permettant de mieux gérer le rythme et d'adapter le scénario au fur et à mesure. Reposant non ? Et pourtant mon équipe était composée de débutants et d'un néophyte parfait...
Tout aussi important : l'univers, très original (des chats qui font de la magie, des méchants boggins, des humains pas très malins...) tout en laissant une grande liberté d'invention aux joueurs. Mention spéciale aux rêves, qui permettent de débrider totalement l'imagination. Peut cependant se révéler difficile à gérer tant les possibilités sont nombreuses.
Le fait qu'il n'y ait pas de scénario d'introduction, bien que frustrant à priori, est très compréhensible, et même bénéfique, puisque ce sont les joueurs qui vont le créer ! Seules quelques grandes lignes, dont on peut trouver des exemples dans le livre, suffiront à remplir une soirée.
Pour moi l'intérêt principal du jeu de rôle par rapport à d'autres jeux est la créativité et l'imagination. Je crois qu'ici c'est difficile de faire mieux. Voilà donc un jeu léger et novateur, dont les maîtres mots sont définitivement la créativité et l'imagination
Cat est vraiment un petit jeu formidable. Pas mal a été dit déjà, donc voila ce qui m'a marqué.
Déjà, comme cela a été dit, c'est original, une bouffée d'air frais. Oui le JdR évolue, en voici une preuve. Univers et règles très accessibles, qui en font un jeu très adapté à des néophytes ou des enfants. Mais système de jeu très riche, avec une importance descriptive et un aspect "panache", qui font que des joueurs expérimentés pourront trouver leur bonheur aussi. Les amateurs d'Ambre apprécieront.
Et puis le système est parfait pour des petites séances improvisées, avec création de personnages rapide. Moi qui ai la hantise des one-shot, je n'hésiterai pas à faire un "Cat" vite fait, c'est fait pour ça. En plus j'adore les chats, et là c'est vraiment la totale....
Dans le monde des "petits jeux", Cat mérite sans aucun doute la palme. Les joueurs incarnent des chats vivant dans notre monde. Entre deux soucoupes de lait et trois siestes, les minets passent leurs nuits à protéger des mauvais esprits les humains qui, évidemment, ne se doutent de rien. Dire que ce chef d’oeuvre d’originalité tient sur 22 pages A4.
Seul regret. On aurait aimé des règles pour aider au roleplay (un peu comme le système traits/passions de Pendragon) et donner à ces mystérieux matous un peu plus de densité.
William "1496" Blanc
Présences d'Esprits n°52.
Critique écrite en mai 2010.
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