Livre de 80 pages au format A5 en noir et blanc.
Document de 80 pages.
Cette édition de Café Noir est nommée "édition Ristretto".
Après la page de couverture, l'ouvrage s'ouvre sur 1 page de liens Internet, un Avant-propos (2 pages), la Table des matières (1 page), et 2 pages à destination des lecteurs qui connaissent déjà Macchiato Monsters afin de leur exposer les principaux changements de règles. Cependant, Café Noir se suffit à lui-même et contient toutes les règles nécessaires pour être joué.
Glossaire (6 pages) reprend les principaux termes que le lecteur rencontrera dans le jeu.
Création de personnage (19 pages) commence avec un résumé de création d'un personnage, puis détaille les différentes étapes : Les Caractéristiques, Les Traits, Les Entraînements, Les équipements des personnages (armes de mêlée, armes à feu, matériels divers), Les Ancres (les seconds rôles proches des personnages), Les Dettes (PNJ liés aux personnages par des services rendus) et La création du setting commun qui permet de réunir les personnages dans un quartier commun.
Mécaniques de jeu (14 pages). La sous-partie Principes explique le processus des jets de dés avec les réussites et échecs critiques et la possibilité de "passer à la caisse" pour éviter un échec ou d'utiliser une dette pour bénéficier de l'aide d'un second rôle. Dans Enquêtes, l'auteur expose comment se servir du dé d'usage correspondant. Viennent ensuite les explications pour gérer les Conflits physiques et les Scènes de tension, puis la Progression des personnages.
Aides pour le narrateur (22 pages). Cette partie est principalement adressée au narrateur pour lui donner les conseils et les outils nécessaires dans l'élaboration de ses scénarios, à l'aide notamment de tirages sur des tables pour déterminer les éléments tels l'intrigue, les personnages non joueurs, un lieu clé, des idées de noms et prénoms ou encore la météo. Le reste du chapitre accompagne le narrateur pour gérer l'ambiance, les antagonistes, le principe du "passer à la caisse" et des dettes, propose des figurants et expose comment gérer l'ambiance particulière du genre "Noir" avec ses joueurs.
Exemple de partie (8 pages). Ici, l'auteur reprend le principe de création d'un scénario expliqué dans le chapitre précédent avec un exemple de tirages qu'il développe sous forme littérale : L'histoire selon Collen.
L'ouvrage se conclut sur la fiche de personnage (1 page), la fiche de narrateur (1 page), les remerciements et informations complémentaires (1 page), les crédits (1 page) et 1 page de publicité pour Macchiato Monsters Zero.
Cette fiche a été rédigée le 31 mai 2019. Dernière mise à jour le 7 mars 2021.
En fait, j'ai lu la nouvelle "édition Venti" qui est une version étendue de Café Noir édition Ristretto, mais le cœur est le même. Les différences portent sur une maquette plus élaborée, des précisions sur les règles ainsi que des options complémentaires.
Fan du noir, du hardboiled canal historique jusqu’à ses ramifications modernes dans le monde entier (de son lieu de naissance à notre Hexagone en passant par l’Italie des années 70’s et HK jusqu’à ses dernières pousses, l’Iran –le très bon La Loi de Téhéran –et le dark dark Kazakhstan). Je l’aime sous toutes ses formes –romans, films, BD...– mais curieusement, je ne l’ai jamais abordé en JDR ! Il faut dire que depuis ma renaissance à ce fabuleux hobby, ma pratique est en-deçà de ce que je voudrais.
Ce qui explique que je ne me suis intéressé au mouvement OSR que récemment. Ce n’est qu’au moment où je terminais la lecture de Macchioto Monsters –avec notamment son usage des dés de risque étendu qui m’a particulièrement botté– que j’ai découvert l’existence de Café Noir. J’étais curieux de voir ce qui était né du mix OSR/Noir, sachant que le mariage de la carpe et du lapin pouvait donner de beaux bambins à l’instar d’Exploirateurs de bruines.
Je mets fin direct au suspens en disant que je n’ai pas été déçu, tout au contraire !
J’ai apprécié les outils qui permettent de fluidifier l’enquête (dé d’enquête que l’on lance après une réussite à un test lié à l’enquête, une fois que les points d’enquête sont égaux au score du mystère, celui-ce est révélé), comme l’auteur le dit bien, on n'est pas dans du Whodunit, ce qui est important, c'est de mettre à la lumière ce qui se complaît dans l’ombre. Et comme il n’aspire qu’à y retourner, les personnages risquent d’en payer l’addition. Et là, l’usage de l’aléatoire couplé à celui des dés de menace, de risque, dés d’usage également pour les dettes, les ancres (persos soutiens aux PJ) servent parfaitement le propos : un ciel imparfaitement bleu peut s’assombrir brusquement et les nuages menaçant d’orages ne vont alors pas tarder à péter à la gueule des PJ.
Comme dans tout bon OSR, on a des tables bien à propos pour construire ses propres bacs à sable noirs : quartier, ville, PNJ, scénars... qui permettent des créations de cadres de jeu rapides et collectifs. Et ça, c'est un gros plus à mon âge où le temps est une denrée rare, et cela correspond par ailleurs à mes aspirations ludiques.
Bref, l’auteur a parfaitement adapté au genre les mécaniques élégantes de Macchiato tout en l’enrichissant d’apports fort à propos. La machine à café semble fonctionner parfaitement pour préparer des cafés bien noirs !
C’est un jeu qui permet de jouer du Noir sous toutes ces formes, même si le setting par défaut est urbain, contemporain, étatsuniens, mais il est aisément adaptable à d’autres cadres. J’attends néanmoins avec hâte les suppléments qui donneront des outils pour explorer l’obscurité dans d’autres zones géographiques et dans d’autres temps. À noter qu’il existe déjà Country Noir (chez nos amis Redneck et autres Hillbillies) et Lex sanguinis (pour la Rome du Ier siècle).
J’espère trouver le temps et des joueurs motivés pour l’expérimenter d’ici peu.
Critique écrite en mars 2023.
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