Livret à couverture souple de 44 pages.
Ce premier supplément de 44 pages pour Brain Soda aborde le thème des films à petits budgets surfant, dans les années 60, sur la vague des péplums.
Après une page de titre, une de mention légales, une de crédits et un sommaire, Présentation et contexte (1 page) commence l'ouvrage en rappelant l'origine de films produits en séries dans les années 60 par les studios italiens bas de gamme. Puis Les ficelles du Peplum (2 pages) donne une présentation succincte des caractéristiques de ces films produits sans grande imagination : une précision historique toute relative voire inexistante en fait, la démesure desservie par un budget au ras des paquerettes, des effets spéciaux de créatures piochés dans les stock shots animaliers ou des animations images par images, un jeu d'acteur surjoué, des gentils beaux, des méchants moches et des femmes toutes superbes sans exception.
Les classes de personnages (11 pages) fournit douze nouvelles classes de personnage. Chacune reprend une description du rôle, les goofies et baddies typiques, les restrictions en termes de caractéristiques et des exemples de compétences usuelles. Ces classes sont :
Des précisions sur la manière de mettre en scène la magie dans ce type de film sont incluses dans La magie dans le Peplum (1 page), alors que quatre exemples de PNJ qu'il est possible d'y rencontrer sont décrits dans Les figurants (1 page) : l'esclave, la danseuse exotique, le garde et le prisonnier. Chacun est présenté du point vue de la mise en scène, sans caractéristiques techniques.
Une proposition de variante sur ce thème avec les éléments typiques de description à utiliser est donnée en exemple dans Les films de pharaon : cas particulier (1 page). Clichés propres au Peplum (1 page) présente
quatre nouveaux clichés pour renforcer la couleur Péplum des scénarios.
La mythologie avec un grand Z (5 pages) présente les différentes oppositions que pourront rencontrer les personnages. Chaque description reprend le nombre de points de création (caractéristiques et compétences), les phrases clés de la créature, les avantages et désavantages (équivalents des goodies et baddies des PJ) ainsi que des exemples de compétences typiques. Ces créatures sont la pythie, la harpie, la méduse, le cerbère, le minotaure, le cyclope et l'hydre.
Hercule contre Minablos : Scénario (4 pages) est un premier scénario qui confronte les PJ aux manipulations de Malpura, ce dernier cherchant à éliminer le roi Créosote. C'est l'occasion pour les PJ de rencontrer le célèbre Hercule. Dans Hercule VS Godzilla : Les avants derniers jours de Pompéi (7 pages), le genre Peplum rencontre la culture des monstres géants nippons.
Enfin Filmographie (4 pages) est une liste d'inspirations cinématographiques reprenant aussi bien les classiques du genre que les nanars les plus improbables. Le supplément se termine sur les remerciements de l'auteur et une fiche de personnage dédiée au genre Péplum.
Cette fiche a été rédigée le 25 septembre 2011. Dernière mise à jour le 31 août 2019.
Ce petit supplément donne vraiment envie de jouer.
Le livret n'est pas très épais, mais presque à chaque page vient en tête des idées de scénario et on imagine immédiatement les soirées fun et sans prisees de tête que l'on va pouvoir passer à y jouer.
Les illustrations parcicipe pour beaucoup à l'ambiance ressentie au cours de la lecture, mais le texte lui-même nous plonge bien dans cet univers très particulier des peplums de série B.
Mêmes les coquilles et autres fautes (nombreuses) semble cadrer avec le thème volontairement calamiteux. ;-)
Critique écrite en mai 2012.
Un petit livret court. Mais vous avez tout pour faire jouer une herculerie ou macisterie . De nouveaux archétypes, des explication de la mécanisme d'un nanar péplum. Ajoutez quelques visionnages de l'émission "Escale à nanarland" et vous voilà paré pour des dizaines de parties.
Bien sûr nous sommes plutôt dans des parties de type apéro mais un MJ pourra vous faire jouer des trilogies (Hercule contre Dracula, Hercule contre les chinois, Hercule dans l'espace) ou des campagnes, le genre permettant un plus grand renouvellement que le slasher.
Il n'y aucun remplissage, les illustrations sont dans le ton et surtout la lecture est très agréable, drôle et enlevée.
Un excellent supplément.
Critique écrite en novembre 2012.
Peplum soda est donc un très court (48 pages) supplément marrant à lire permettant de jouer de façon parodique les pires péplums de série Z italiens ou américains. Le supplément se concentre sur les péplums tournés à Cinecitta dans les années 1960, de sorte qu'aux multiples autres motifs de ridicule du résultat s'ajoute la morale et l'autocensure "à la papa" propre aux films de cette période (exemple : les danseuses nues sont en réalité "nues mais pas trop").
Sous une couverture génialissime qui installe tout de suite l'ambiance, on découvre une introduction présentant les ficelles courantes des mauvais péplums à bas budget scénarisés par des neurones rares, puis la liste des archétypes de personnages, du "colosse en slip" à "l'indigène zarbi" en passant des incontournables tels que la "chaste et pure jeune fille", la grande prêtresse maléfique ou le gladiateur, mais aussi des gens plus inattendus quoique caractéristiques du genre, tels que le comique à la sauce péplum ou le sarrasin (si, si). En quelques pages, le supplément décrit l'essentiel des clichés du genre en faisant très souvent mouche, le tout avec un humour très bienvenu qui met tout de suite dans le ton.
Suit une page sur "La magie dans le péplum", qui indique les scènes typiques et la mise en scène habituelles pour les sortilèges, puis une autre page sur les figurants typiques (esclaves, danseuses exotiques, gardes et prisonniers) et une page sur les films de pharaons. Cette dernière est celle qui m'a le plus plu, les deux précédentes m'ayant un peu laissé sur ma faim (la magie pouvait être un chouia approfondie et les figurants sont parfois redondants et leurs descriptions un brin trop sages).
La page de "clichés propres au peplum" est bien drôle, davantage que le bestiaire qui suit et qui m'a moins inspiré (l'humour n'est pas toujours assez ancré dans les vrais clichés du genre à mon goût). Je n'ai pas encore lu en détail les deux scénarios, "Hercule contre Minablos" et "Hercule contre Godzilla. Les avant-derniers jours de Pompéi", qui semblent toutefois prometteurs. La riche filmographie qui clôt le supplément couvre efficacement les principaux représentants du genre et montre (mais il était difficile d'en douter à ce stade de la lecture) que les auteurs ont réellement une bonne connaissance des nanars en question.
Que dire au chapitre des défauts ?
Aucun de ces défauts n'est rédhibitoire, et certains sont plus des partis pris, qu'il s'agisse du style des illustrations ou du choix de publier un supplément court, donc vite lu et vite utilisé en jeu (ce qui est très agréable aussi). Seule la typographie et l'orthographe me chagrinent un peu et peuvent s'avérer gênants pour l'utilisation du supplément dans deux ou trois cas. Mais cela ne devrait pas arrêter les heureux et heureuses propriétaires du livre de base du jeu, qui trouveront avec ce supplément de nouveaux cadres de jeu, personnages et ficelles qui multiplient les possiiblités de scénarios (surtout si on commence à croiser les genres).
Critique écrite en octobre 2015.
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