L'écran de jeu d'Argyropée est un écran à trois volets format paysage, proposant du côté MJ, de gauche à droite :
L'écran est accompagné d'un livret de 40 pages, Anarchitectures, proposant un scénario et s'ouvrant sur deux pages pour une présentation de l'ensemble, les crédits et le sommaire. Puis Esquisse d’Ensemble (1 page) présente la trame du scénario qui suit. Celle-ci met en scène un groupe d'avatars décidés à obtenir une petite vengeance en allant perturber une fête donnée par un architecte. Ce dernier ayant provoqué un accident par son travail bâclé, même si une cause naturelle a été retenue par la justice.
Feuilles de Personnage (13 pages) après une présentation des pages suivantes, propose 5 fiches de personnage en partie remplies (il manque les noms et les cercles de relations) et une fiche vierge (12 pages pour le tout).
Le livret s'achève avec 2 pages pour des notes et une page blanche avec indications d'imprimerie.
Cette fiche a été rédigée le 27 décembre 2022. Dernière mise à jour le 4 mars 2023.
Pour être tout à fait honnête, cet écran de MJ est magnifique :
Tout de carton glacé vêtu, il arbore un paysage d'Argyropée aux mille couleurs, invitant le joueur à s'imprégner de l'air et de la beauté de la cité.
En trois volets, les informations disponibles sont aérées, agréables à lire et tout à fait en adéquation avec le style de jeu vers lequel tend Argyropée : aventure et enquête en milieu urbain.
L'écran est livré avec un livret-scénario d'une quarantaine de pages, une entrée courte mais intense dans l'univers du jeu.
Avant toute chose, je préconise de débuter avec le scénario premiers pas qui est certes plus long (une 15aine d'heures environ) mais qui amène pas à pas dans l'univers du jeu, les joueurs et le meneur du jeu.
Concernant Anarchitecture, l'accroche est savoureuse, une fête privée chez de riches personnes, l'occasion de la gâcher en grande pompe pour se venger est plaisante. Les environnements ainsi que les possibilités d'actions des joueurs sont parfaitement décrits, permettant à un nouveau venu dans le jeu de rôle de profiter avec une bande de potes d'une bonne soirée de rigolade. Pour des joueurs et un meneur plus confirmés, prendre tous les éléments de l'intrigue pour laisser libre cours à l'imagination et sortir du cadre de l'auteur, permet d'y prendre autant de plaisir. Dès le départ, il y a plusieurs manières de commencer, ce qui aura un impact différent dans la manière d'appréhender l'aventure pour les joueurs, ce qui peut être très intéressant pour un meneur de jeu ayant beaucoup de connaissances rôlistes. Le reste de l'aventure s'inscrit dans ce que le jdr Argyropée a pour but d'être et après avoir lu les deux livres de la gamme, c'est très agréable de pouvoir fouler de cette manière les pavés prometteurs de la ville.
Il faut bien avouer qu'avoir en plus d'un écran de MJ,un scénario solide, parfait pour débuter dans la cité et loin d'être avare en action, le tout pour une durée variant entre 3 et 5h, eh bien... C'est très satisfaisant et je vous le conseille donc fortement.
Critique écrite en décembre 2023.
On va commencer par parler du scénario parce que j'ai été joueuse dessus. C'est une petite intrigue jouissive où l'on vient foutre le boxon dans une réception de bourges car le patron nous a fait une crasse. C'est un peu un scénario de lutte des classes, avec un petit twist politique inattendu en milieu de jeu, sans pour autant être chiant ou moralisateur. En fait, il y a tellement d'options pour arriver à nos fins dès la première seconde de jeu que dix équipes auront dix déroulés différents, j'en suis certaine. Bref, autant dire que j'ai beaucoup aimé le ton et la liberté d'action. Ça nous a occupé une grosse aprem et on a tous bien aimé.
Après y a l'écran et franchement, c'est méga la classe. Magnifique paysage urbain, ça met dans le jus de suite. Carton épais, glacé, du travail de pro. Le derrière de l'écran est juste comme je les aime. Pas de table débile de noms, pas de rappels de règles, que des infos utiles sur l'univers de jeu, sous la forme de plans et d'organigrammes. Lisible, propre, franchement, que demander de plus ?
Critique écrite en août 2024.
Ayant commandé la gamme en version numérique, je ne peux pas me prononcer sur l’écran physique. Cela dit, son illustration est déjà superbe en format numérique, et la face MJ me semble à la fois très claire et très utile.
Mais ce dont j’aimerais parler ici, c’est du scénario Anarchitectures qui accompagne cet écran. Je l’ai maintenant joué deux fois avec deux groupes différents, et nous avons tous les cinq adoré ! J’ai de plus été (très) agréablement surprise par la flexibilité de ce scénario, qui convient aussi bien à des joueurs novices que plus expérimentés.
Le premier groupe était composé de deux joueurs entièrement novices n’ayant encore jamais fait de jdr. Ils découvraient donc tout sur le tas : univers, mécaniques de jeu, fiches de personnage… Ce scénario était parfait pour eux, car il présente tout ce qu’il faut pour une immersion rapide, sans rajouter de détails perturbants et superflus. Les joueurs se sont énormément amusés à mettre le bazar chez l’architecte (et un peu moins intéressés à la partie enquête) et ont passé un excellent moment ! Je pense bientôt leur proposer de jouer le scénario Fripouilles, où jouer des gremlins saboteurs de courses devrait bien les amuser aussi.
J’étais un peu hésitante à proposer Anarchitectures au second groupe, lui aussi composé de deux joueurs, mais expérimentés cette fois. Les connaissant, je savais qu’ils auraient tendance à partir dans des directions inattendues mais justifiables rp parlant et je craignais que ce scénario, avec sa progression logique et presque inéluctable de A à B ne soit trop rigide et ne les bride trop. Une crainte qui s’est avérée sans fondement : si la progression d’une scène à l’autre est relativement inéluctable, les joueurs disposent d’énormément de liberté et de possibilités au sein de chaque scène. Et oui, comme je m’y attendais, ce groupe-ci est sorti du cadre explicitement prévu par le scénario, mais ça n’a fait qu’enrichir encore la partie en donnant du relief à leurs personnages ainsi qu’à certains PNJs (j’en viens presque à espérer que certains n’interviennent pas dans des scénarios futurs de la gamme tant ils ont pris une vie propre certainement fort différente du « canon »). À la fin du scénario, ces joueurs-ci étaient également trèèès enthousiastes. Connaissant leur amour pour l’astronomie et le développement de personnage (et sachant que l’un de leurs personnages a amorcé une idylle avec un des musiciens PNJ d’Anarchitectures), j’ai très hâte de leur faire jouer Clair de Lune, qui est mon coup de cœur parmi les scénarios de la gamme que j’ai déjà eu le plaisir de lire.
Critique écrite en décembre 2024.
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