Quand j'étais petit, je voulais dessiner comme ma mère, qui était dessinatrice. Je faisais des paysages au crayon et je les ai gardés dans un vieux portfolio. Après l'âge de douze ans, je n'ai pas beaucoup dessiné jusqu'à ce que je prenne un cours de dessin en terminale, au lycée. Après avoir changé plusieurs fois de matière principale à l'université, je me suis fixé sur les arts visuels. Dans les cours de base de dessin à l'université nous devions remplir des carnets à croquis de dessins au crayon ou à l'encre et c'est alors que je suis tombé amoureux du dessin à la plume. C'est une discipline pleine de richesse. J'ai passé la moitié d'une vie à explorer la beauté de l'encre.
Enfant, j'avais l'habitude de faire des vues aériennes de fermes avec des routes qui disparaissaient dans les montagnes. J'étais très intéressé par la perspective. Tous mes arbres étaient dépourvus de feuilles - j'étais plus intéressé par la structure de l'arbre ou peut-être était-ce parce que les arbres feuillés sont difficiles à dessiner. Ma mère eut beaucoup d'influence sur nous tous. Chaque fois que nous ramenions un projet à faire pour l'école, nous débarrassions la table de la cuisine de tout ce qui s'y trouvait et nous nous mettions au travail. C'était super d'avoir son aide pour une carte, un poster, un diagramme ou dessin. Elle voulait toujours que nous ayons une démarche très ambitieuse. Elle aurait tout aussi bien pu nous dire : "Okay. Maintenant. Voyons. Comment est-ce que De Vinci aurait abordé la chose ?".
Je descends d'une lignée de dessinateurs Canadiens-Français. Ma mère, Joan Lavigueur Geyer, a exposé au Smithsonian et au muséum d'art moderne de la ville de New York. Mon grand-père maternel, Roch Oliver Joseph DeLage deLavigueur, était un dessinateur de paysage et d'architecture. Le père de Roch gagnait sa vie en créant des papiers peints.
Après avoir reçu ma licence des beaux-arts en arts visuels à l'université d'état de Floride en 1979, j'ai passé de nombreuses années à faire du rendu architectural en utilisant la géométrie projective : je montrais à quoi ressemblerait un bâtiment une fois construit. Lorsque j'ai percé sur le marché de l'édition, j'ai commencé à illustrer des romans d'horreur. Je suis surtout connu comme l'illustrateur de Rose Madder et de La Ligne Verte de Stephen King. A présent je fais des illustrations de littérature jeunesse. Je travaille sur deux séries jeunesse : The Inquisitor’s Apprentice et sa suite et The Shakespeare Mysteries. The Inquisitor's Apprentice a fait partie de la liste Kirkus des meilleures bandes dessinées et livres illustrés 2011. Il a reçu des critiques brillantes de Kirkus et Publisher's Weekly. Le site Book Page écrit : "les illustrations de Mark Edward Geyer sont magnifiques et ajoutent encore davantage de profondeur à l'histoire". J'illustre des numéros choisis des livres Who Was? pour Grosset & Dunlap : Who Was Ulysses S. Grant? (24 juin 2014) et Who Was Charles Dickens? (4 décembre 2014). Mes dessins font partie de la collection permanente du muséum national d'illustration américaine de Newport (Rhode Island). J'enseigne l'illustration au Rocky Mountain College of Art & Design de Denver.
Je suis fier d'être un ambassadeur de Rotring pens and pencils à Hambourg, en Allemagne.
Clients : Doubleday, Grosset & Dunlap, Scribner, Viking Penguin, Dutton Signet, Harcourt Children’s Books, Houghton Mifflin Books for Children, Conde' Nast, Time Warner, Hallmark Cards, Advertising Age, Chicago Tribune, Consumers Digest, Wilhelm Heyne Verlag (Munich), Cemetery Dance Publications, Subterranean Press, White Wolf Publishing, AST Publishers (Moscow), PS Publishing (UK), Pizza Hut, Inc., et Chick-fil-A.
Traduit (mars 2015) d'après le site de l'auteur, avec son aimable autorisation.
Cette bio a été rédigée le 27 janvier 2015. Dernière mise à jour le 25 mars 2015.