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No power in the verse can stop us

Belial's Brood

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Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 160 pages à couverture rigide.

Description

Belial's Brood décrit la Ligue antagoniste et extrémiste de la société vampirique. Elle vénère un démon, Belial. Sa philosophie : le vampirisme a été créé par le Diable en personne et il faut donc se comporter comme tel ! Le livre n'est pas destiné aux joueurs mais bien aux meneurs, afin de leur permettre d'approfondir cette organisation et de créer des vampires satanistes étoffés. Chaque chapitre débute par une illustration pleine page et une page de titre avec une citation.

Après une nouvelle de 6 pages, Rough Trade, une page de titre intérieur, une page de crédits et une page de sommaire, l'Introduction (4 pages) explique le contenu du livre, le vocabulaire spécifique et son objectif : développer et rendre crédible une faction extrême de la Danse Macabre. Elle insiste également sur le fait que la Ligue est plus un réseau de coteries satanistes qu'une organisation monolithique.

Le chapitre un, A History of Vice (28 pages) prend la forme d'un compte-rendu de trois interviews contradictoires à propos de l'origine des vampires et de la Ligue : la première explique qu'un Gangrel fut guidé dans une des premières cités humaines par les enseignements du démon, alors que la deuxième prétend que Belial était le fils du Diable, un sorcier, et qu'un vampire jaloux de son pouvoir lui donna l'Etreinte. La troisième raconte comment le chef d'une tribu barbare et cannibale fut transformé en vampire par une divinité obscure.

Le chapitre deux, The devil you know (52 pages), explique comment un vampire entre dans l'Engeance, par quelles épreuves il passe et quels sont les us et coutumes diaboliques de cette organisation. Une première partie traite de l'entrée du vampire dans la Ligue et comment il doit communier avec un lieu teinté par un démon avant d'être accepté. Leurs croyances sur la nature de l'âme sont également explorées. La deuxième partie détaille les principaux rituels satanistes, notamment la Vaulderie : tous les membres d'une coterie boivent leur Vitae mise en commun, forgeant un lien surnaturel entre tous ses membres, ce qui permet ainsi à l'Engeance de ne pas s'effondrer sur elle-même. La troisième partie passe en revue le point de vue des différents clans et comment il s'intègre dans la logique de la Ligue, avant d'étudier les réactions des Ligues et des autres races surnaturelles. Le chapitre se termine sur une explication de l'évolution d'un vampire au sein d'une coterie, depuis les Nouveaux-Nés jusqu'aux Anciens.

Le chapitre trois, Blood of Belial (30 pages), développe les six grandes factions et philosophies qu’abrite l'Engeance, qui forment ce qu'on appelle l'Hexad, modelées selon les aspects de l'âme. Chacune est décrite sur trois pages, avec illustration, leur version du mythe de la création, types de domaines, rituels, organisation et aspect de l'âme favorisé.

  • The Nameless, la plus ancienne des factions, descendante d'un messie mortel, fils d'un dieu,
  • The Roaring Serpent, la plus puissante faction qui rassemble des prédateurs satanistes et féroces.
  • The Pandaemonium, nés des cultes sacrificiels d'Ancienne Mésopotamie, des mystiques,
  • The Mercy Seat, des assassins qui ont pour mission d'empêcher les pécheurs de quitter le monde impur pour le monde pur et les condamner à l'Enfer,
  • The Throne of Smokeless Fire partisants de la compétition de la plus violente, dont le fondateur arabe fut transformé par Asael, un ange,
  • The Scarlet Rite utilise les plaisirs de la société pour consumer le monde sans se soucier des conséquences.

Deux factions mineures sont brièvement examinées avant de détailler deux nouvelles lignées, piliers de l'Engeance :

  • les Therion (on devient Therion grâce à un rite satanique, pas par l'Etreinte),
  • les Doulosi, un réseau de cultes de Goules qui aide toute la Ligue.

Le chapitre quatre, The wages of sin (20 pages), explique comment les membres de l'Engeance parviennent à ne pas s'entretuer et à ne pas succomber définitivement à leur Bête : par l'emploi de la Discipline diabolique des Therion, la Chorozon. Techniquement, cette Discipline fonctionne comme une sorcellerie du sang, via des rituels et non des pouvoirs nivellés. Enfin, les auteurs révèlent les Investments, qui sont des capacités diaboliques innées offertes par la communion de l'âme d'un vampire lors de son initiation dans la Ligue. Ils fonctionnent d'une manière similaire aux Anneaux du Dragon, selon trois aspects différents. Ces aspects sont choisis selon la faction d'appartenance du vampire. Le chapitre se termine sur quelques dévotions supplémentaires.

Appendix : The Adversary (12 pages) livre aux meneurs onze personnages typiques de la Ligue. Chacun est décrit avec son historique, ses objectifs, ses statistiques et une illustration. Le livre se termine sur 3 pages de publicités : une pour le jeu de cartes Vampire Dark Influences, une pour Damnation City et une pour Changeling : The Lost.

Cette fiche a été rédigée le 8 juillet 2013.  Dernière mise à jour le 21 juillet 2013.

Critiques

batronoban  

J'ai lu ce livre en faisant sa fiche. Je ne m'étais jamais intéressé à cette Ligue auparavant. Pourtant, des vampires satanistes qui se réclament du Diable, c'est logique, quand vous avez de tels pouvoirs, quand vous êtes morts mais en vie, qui pourrait penser que vous êtes un instrument de Dieu ? Ok, la Lancea visiblement, mais à prirori l'explication diabolique par des esprits religieux est tout a fait compréhensible.

Ce livre n'est pas fait pour en jouer, mais plutôt pour donner de la chair aux PNJs du Conteur. Alors qu'en est-il ?

Dans l'ensemble, on a des idées sympathiques, telles que la Vaulderie (reprise du Sabbat de Mascarade), les aspects de l'âme, des sous-groupes en veux-tu en vois-là, une grosse partie historique qui n'en est pas vraiment une puisqu'on vous donne plein de versions différentes (qui ne collent pas tout à fait avec la présentation des trois grandes sectes un peu plus tard dans le livre), un peu comme le VII.

On a aussi une discipline rituelle sataniste, ok, ok, le tout m'a donné un air de déjà-vu et de... "moyen". Oui, c'est moyen. C'est vrai que ça donne un esprit cohérent et crédible à cette faction, mais j'avoue que je ne suis toujours pas convaincu pour les utiliser. A part dans les années 80 avec New Wave Requiem qui les cite pas mal, parce que ça fait partie de l'ambiance kitsch. Ah, voilà, peut être que je trouve ça kitsch, ces satanistes. Je préfère mille fois un VII mystérieux ou les Striges bizarres comme ennemis, en fait. Ou simplement d'autres Ligues adversaires mais pas forcément hyper maléfiques comme celle-ci.

Je sais pas, j'y arrive pas. Mais c'est sympa à lire quand même. Moyen, quoi.

Critique écrite en juillet 2013.

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