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La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur (O. Wilde)

Anthony 'Harald Hardrada' Dubreuil

Auteur amateur

Identité

Biographie

Je devais avoir une dizaine d’années lorsque je découvris le jeu de rôle par le plus grand des hasards chez un ami, la mythique boîte rouge de Donjons & Dragons, avec nulle autre MJ que la mère de mon pote (qui animait le catéchisme et le scoutisme du bled où je vivais pour l’anecdote) ! De là pas mal de livres dont vous êtes le héros et peu de temps après une grosse plongée dans L’Oeil Noir que l’on mixait avec les règles de Warhammer Battle (on jouait dans les caves de mon immeuble) jusqu’au collège. C’est au collège que je découvris les comics et leur univers, traînant avec de gros fans des X-Men, Thor et compagnie. Ni une ni deux on enchaîna très vite les parties de Marvel Super Heroes (mon premier achat de jeu de rôle, en VO en plus) et première plongée dans la litterature fantasy avec Tolkien, Moorcock et Sprague de Camp essentiellement.

Et là, je ne sais ce qu’il s’est passé, mais une vague de folie jeux de rôle sembla submerger mon entourage. Alors que je me procurais deux jeux mythiques sur lesquels j’ai fait jouer des années durant (RuneQuest et INS/MV), tout mon entourage se mit à acheter du jeu de rôle à tour de bras, tout ce qui sortait en VF ou presque ! On jouait tous les jours, à la moindre occasion, même sur le chemin de l’école, s’arrêtant quelques instants pour jeter les dés sur un coin de trottoir !

Ce furent les années lycée, avec une campagne de RuneQuest qui dura trois longues années, des parties de INS/MV à ne plus compter, du Stormbringer, Hawkmoon, JRTM, Cthulhu, et la création d’une asso chez un pote, le 666 rôles, où mine de rien chacun y développa son JdR amateur qui occupèrent plus de place que les jeux pro. On a eu Outlaws pour le western (une des marottes du président de notre club), Gnome & Rhône (avec des créatures hybrides), Borsalino (gangsters) et j’en passe. J’avais même développé un jeu sur Highlander avec les règles d’INS, mais tellement mauvais en y repensant que je préfère l’oublier...

Fin des années lycée, vint le temps des associations plus officielles, la découverte de nouveaux jeux (Rêve de Dragon, Hurlements, Légendes...), du jeu de plateau, des conventions (trophée IDRAC) surtout et aussi de nombreux acteurs du monde du jeu. J’y découvris trois jeux qui continuent même actuellement (juin 2017) à me faire rêver et tenir en haleine : Pendragon, Cyberpunk et sourtout Vampire : La Mascarade.

Je ne compte plus les heures passées à jouer et faire jouer à Vampire, que ce soit sur table ou en semi-réel, ayant même eu l’honneur d’organiser un conclave international sur une péniche à Paris. Je dois un peu tout à ce jeu, mes plus grandes joies comme mes plus grandes peines, mais là n’est pas le sujet.

Déménagement en  Bretagne et naissance de mon premier fils oblige, votre rythme de jeu change. C’est à cette époque que je me suis plus tourné vers la création. Tout d’abord en rejoignant la BAP et en développant le système de jeu de Némédia V2 (le système ne fut au final pas retenu et le jeu ne sortit jamais), le Cirque des Brumes, un coup de main de relecture sur Crimes, les JdR en une page et les CJDRA. Je n’en délaissais pas pour autant les associations, mais ma présence s’y fit plus rare.

J’ai eu la chance de travailler sur Vampire City et encore actuellement de donner quelques coups de main à des éditeurs pro ou non. Je continue mes propres productions, par plaisir et non par profit.

Mon nouveau défi est le collectif HEADSHOT, un studio de création réunissant plusieurs acteurs du jeu, amateurs ou pas.

Ouvrages Professionnels

Jeux Amateurs

Jeu
Statut
Croisades BaltesTerminé
Oui-Oui, le Jeu de Rôle du Pays des JouetsTerminé
SpookyTerminé
TchekaTerminé

Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 19 juin 2017.